Istanbul (en turc : İstanbulb), appelé officiellement ainsi à partir de 1930 et auparavant Byzance et Constantinople, est la plus grande ville et métropole de Turquie et la préfecture de la province homonyme, dont elle représente environ 50 % de la superficie mais plus de 97 % de la population. Quatre zones historiques de la ville sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985. Istanbul est le principal centre économique (pôle financier, commercial et industriel) de la Turquie mais aussi la vitrine culturelle du pays, la capitale de la Turquie étant Ankara.

Istanbul est la plus grande agglomération du pays. La population de l’ensemble de l’agglomération stambouliote est évaluée à 15 millions d’habitants en 2020 ce qui en fait l’une des plus grandes aires urbaines du monde. Forte d’un héritage culturel et historique important, ville cosmopolite, Istanbul est un haut lieu du tourisme, étant l’une des villes les plus visitées d’Europe.

Située en bordure de la mer de Marmara et de part et d’autre du détroit du Bosphore, Istanbul est généralement considérée comme porte d’entrée de l’Europe parce que la ville historique est située sur la rive occidentale du détroit. Sa situation sur le détroit du Bosphore, qui relie la mer Noire et la mer de Marmara en même temps qu’il sépare l’Asie et l’Europe, donne à la ville une importance géopolitique assez élevée.

Fondée sous le nom de Byzantion, la ville peut se prévaloir de 2 600 ans d’histoire. Appelée aussi la « Deuxième Rome », Istanbul appartint d’abord à la Thrace, puis à l’Empire romain dont elle fut la seconde capitale après 395, puis à l’Empire romain d’Orient depuis la chute de Rome (476), ensuite à l’Empire ottoman depuis le 29 mai 1453, et enfin, juste après la chute de celui-ci le 10 août 1920, à la république de Turquie, dont elle fut capitale jusqu’au 13 octobre 1923, lorsque cette fonction administrative fut transférée à Ankara. Les anciens noms de la ville, Byzance puis Constantinople, témoignent de cette longue histoire. Du point de vue historique, il est possible de considérer qu’avec Athènes et Rome, Constantinople est l’une des trois capitales antiques les plus importantes. En tant que siège du patriarcat œcuménique et — jusqu’en 1924 — du califat ottoman, Istanbul fut également un centre important du christianisme orthodoxe et de l’islam sunnite pendant des siècles.

Les habitants de la Byzance antique étaient appelés « Byzantiotes » et ceux de Constantinople, les « Constantinopolitains » ou les « Politains ». Par contre, les citoyens de l’Empire romain d’Orient, même après la chute de Rome, se continuaient à appeler « Romains » et lorsqu’ils sont devenus sujets de l’Empire ottoman, celui-ci les a organisés dans le milliyet de Rum. Les habitants d’Istanbul sont les « Stambouliotes » ou les « Istanbuliotese ».

Géographie

Istanbul s’étend sur les rives asiatique et européenne du Bosphore, qui sépare l’Asie de l’Europe, et relie la mer Noire à la mer de Marmara. La Corne d’Or, une anse du Bosphore qui coule à l’ouest, sépare la partie européenne en une zone sud et nord. Historiquement, la ville a été idéalement située pour le commerce et la défense : la confluence de la mer de Marmara, du Bosphore et de la Corne d’Or offre à la fois une défense idéale contre les attaques ennemies et une barrière de péage naturelle. La partie sud est une péninsule entre la mer de Marmara et la Corne d’Or avec le noyau historique de la ville. Au nord se trouvent les quartiers jouxtant les historiques Galata et Pera. À l’ouest comme au nord et à l’est, la métropole se développe bien au-delà des quartiers historiques. Malgré le mythe selon lequel sept collines composent la ville, il y a, en fait, plus de 50 collines dans les limites de la ville. La plus haute colline d’Istanbul, Aydos, culmine à 537 mètres.

La zone urbaine a une extension d’environ cinquante kilomètres en direction nord-sud et d’environ cent kilomètres en direction est-ouest. L’étalement urbain d’Istanbul a été fort à partir de 1950, principalement vers le nord-est et le sud-ouest. La zone administrative de la région métropolitaine est identique à la province d’Istanbul et a une superficie de 5 343 km², dont seulement 1 831 (34%) appartiennent à la ville proprement dite. Le reste, avec 3 512 km² (66%) en 2009, était constitué de banlieues et de zones à structure rurale. La zone administrative de la commune métropolitaine (Büyükşehir Belediyesi) d’Istanbul est divisée en trente-neuf districts (İlçe). Parmi ceux-ci, vingt-cinq sont dans la partie européenne et quatorze dans la partie asiatique.

Histoire

Constantinople fut fondée par l’empereur romain Constantin Ier en 330 sur le site de l’ancienne colonie grecque Byzance qui existe depuis le VIIème siècle av. J.-C. La ville fut baptisée Constantinople en l’honneur de l’Empereur. La ville devint la capitale orientale de l’Empire romain jusqu’à sa chute en 1453.

Après la chute de Constantinople le 29 mai 1453, elle fut incorporée à l’Empire ottoman par Mehmed II et en devint la nouvelle capitale pendant cinq siècles, remplaçant Edirne (Andrinople) en Thrace.

La ville connut une période de profondes mutations à partir de la fin des années 1850. La campagne de modernisation urbaine alors engagée permit notamment la création d’un réseau de tramways et un système d’adduction d’eau, tandis que la population augmentait à un rythme soutenu jusqu’au début du XXème siècle.

La ville a perdu la fonction de capitale le 1er octobre 1923, en faveur d’Ankara, capitale de la république de Turquie. Elle est occupée par les Alliés au lendemain de la Première Guerre mondiale (1921-1923), ce qui motive en partie le déplacement de la capitale. En 1959, la ville est récompensée du Prix de l’Europe.

À la suite de migrations à partir des années 1950 depuis les villages d’Anatolie, la ville devint rapidement l’une des plus importantes agglomérations d’Europe. La ville comptait 700 000 habitants en 1927, un million en 1950, deux millions en 1960 et trois millions et demi en 1970. La population de l’ensemble de l’agglomération stambouliote est évaluée à 15 millions d’habitants en 2015, soit 18 % de la population turque.

Économie

Bien qu’Istanbul ait perdu le statut de capitale politique de la Turquie au profit d’Ankara en 1923, elle n’en reste pas moins la ville majeure de Turquie sur le plan économique, industriel, éducatif et culturel, et le plus important centre d’import-export : composée de 25% de la population turque, elle contribue à 40 % des recettes fiscales du pays. Elle abrite également le plus grand port de commerce du pays ainsi que l’unique Bourse des valeurs de Turquie. En 2012, la ville d’Istanbul avait un PIB nominal de 332,4 milliards de dollars soit plus de 20 % du PIB de la Turquie (contre 7 % pour la capitale Ankara).

Selon le magazine Forbes, Istanbul comptait un total de trente-sept milliardaires en 2013, se classant 5ème au monde, derrière Moscou (84 milliardaires), New York (62 milliardaires), Hong Kong (43 milliardaires) et Londres (43 milliardaires).

Les quartiers d’affaires traditionnels, qui s’étaient édifiés au XIXème siècle dans l’arrondissement de Beyoğlu, se sont étendus vers le nord au cours des années 1960 et 1970, autour de la place Taksim notamment. Bankalar Caddesi (Rue des Banques) à Galata était le centre financier de l’Empire ottoman. Aujourd’hui, l’axe Levent-Maslak, le long du boulevard Büyükdere, concentre de nombreux sièges sociaux d’entreprises à dimension internationale et tend à devenir le pôle financier de la ville. Ces nouveaux quartiers redessinent la skyline de la ville, qui rappelle désormais celle des villes nord-américaines. Enfin, en tant que seule route maritime entre la mer Noire riche en pétrole et la Méditerranée, le Bosphore est l’une des voies navigables les plus fréquentées du monde ; plus de 200 millions de tonnes de pétrole transitent chaque année par le détroit et le trafic sur le Bosphore est trois fois supérieur à celui du canal de Suez.

Endroits incontournables (TOP 25, par ordre alphabétique)

Aqueduc de Valens

L’aqueduc de Bozdoğan (Bozdoğan Kemeri), également connu sous le nom d’aqueduc de Valens, est un aqueduc construit par les Romains. Il fut achevé par l’empereur romain Valens à la fin du IVème siècle. L’aqueduc, qui a été restauré par les sultans ottomans à différentes époques, est l’un des monuments historiques importants de la ville. C’est l’un des aqueducs les plus importants qui répondait aux besoins en eau de la ville au Moyen Âge. La date exacte du début de la construction de l’aqueduc est incertaine, mais elle fut achevée en 368 après JC sous le règne de Valens, dont il porte le nom.

Citerne Théodose

La Citerne Şerefiye ou Citerne Théodose est l’une des nombreuses citernes de la période byzantine situées dans la péninsule historique. Elle est située au carrefour des rues Divan Yolu, Piyer Loti, Boyacı Ahmet et la rue Dostluk Yurdu. Comme la Citerne Basilique et la Citerne Binbirdirek, elle est à nouveau ouverte au public et est en restauration depuis huit ans depuis avril 2018. Un spectacle laser extraordinaire est inclus dans l’excursion de 30 minutes.

Mosquée Bayezid II

La mosquée Bayezid II (turc : Beyazıt Camii) est une mosquée impériale ottomane située sur la place Beyazıt à Istanbul. Elle fut construite par le Sultan ottoman Bayezid II. Il s’agit du second complexe impérial de mosquée érigé à Istanbul après la conquête de Constantinople par les Ottomans.

Mosquée Bleue

La mosquée bleue, mosquée du sultan Ahmet ou mosquée Sultanahmet (en turc : Sultan Ahmet Camii) est l’une des mosquées historiques d’Istanbul. Elle est notamment connue pour les céramiques à dominante bleue qui ornent les murs intérieurs, et lui ont valu son nom en Europe.

Mosquée de Dolmabahçe

La mosquée de Dolmabahçe est une mosquée baroque située à Kabataş dans le quartier de Beyoğlu, à proximité du palais de Dolmabahçe et de la tour de l’horloge de Dolmabahçe. Elle a été commandée par la reine Bezmialem Valide Sultan et conçu par l’architecte arménien Garabet Balyan en 1855. Après la mort de sa mère, le sultan Abdülmecid a mené à bien les travaux de construction. La mosquée possède des minarets jumeaux et se distingue par les immenses arcs de pierre sur ses façades qui sont percés de grandes fenêtres, permettant à la lumière d’inonder l’intérieur.

Mosquée Nuruosmaniye

La mosquée Nuruosmaniye est la première mosquée baroque d’Istanbul. Elle est située dans le quartier de Çemberlitaş, à l’entrée du Grand Bazar. Elle a été construite entre 1748 et 1755. La mosquée et son complexe social, nés à une époque où les tendances à l’occidentalisation commençaient à émerger dans l’architecture, sont considérés comme un tournant dans l’architecture ottomane.

Mosquée Sokollu Mehmed Pacha

Le complexe Sokollu Mehmet Pacha est une œuvre de Mimar Sinan, situé sur le versant du Martyr Mehmet Pacha à Kadırga, et se compose d’une mosquée et d’un complexe social. Elle est considérée comme l’une des plus belles œuvres de Sinan. Elle a été construite en 1571 pour le compte de Sokollu Mehmet Pacha, qui fut grand vizir de trois sultans.

Mosquée Süleymaniye

La mosquée Süleymaniye (Süleymaniye Camii) est une mosquée impériale ottomane située sur la troisième colline. Pendant 462 ans, la mosquée Süleymaniye a été la plus grande mosquée de la ville, jusqu’à ce qu’elle soit dépassée par la mosquée Çamlıca en 2019. La mosquée Süleymaniye est l’un des sites les plus connus d’Istanbul et, de par son emplacement sur la troisième colline, elle offre une vue étendue sur la ville autour de la Corne d’Or.

Mosquée Taksim

La mosquée Taksim est une mosquée située sur la place Taksim dans le quartier de Beyoğlu, conçue par les architectes Şefik Birkiye et Selim Dalaman. La construction de la mosquée a commencé le 9 février 2017. Elle a été ouverte au culte le vendredi 28 mai 2021, avec une cérémonie en présence du président Recep Tayyip Erdoğan après la prière du vendredi.

Mosquée Yeni

La mosquée neuve ou mosquée Nouvelle (turc : Yeni Cami) est une mosquée impériale ottomane située dans le quartier d’Eminönü. Elle se situe sur la rive sud de la Corne d’Or, au débouché sud du pont de Galata, à proximité du bazar sur la place d’Eminönü (Eminönü Meydanı). Cette mosquée est l’une des plus connues d’Istanbul.

Musée d’art moderne d’Istanbul

Le musée d’art moderne d’Istanbul, ou simplement Istanbul Modern, est un musée d’art moderne créé en 2004 dans le quartier de Karaköy. Il s’agit du premier musée d’art moderne et contemporain de Turquie. Il est situé entre l’université des beaux-arts Mimar Sinan et le centre culturel et artistique Tophane-i Amire. Fondé par la Fondation Istanbul pour la Culture et les Arts (İKSV) sous la direction de la famille Eczacıbaşı, le musée a été ouvert aux visiteurs le 11 décembre 2004.

Musée de Péra

Le musée de Pera est un musée privé situé dans le quartier de Tepebaşı. Il a été fondé en 2005 par la Fondation Suna et İnan Kıraç. Il est situé dans l’hôtel historique Bristol à Tepebaşı.

Musée industriel Rahmi M. Koç

Le musée industriel Rahmi M. Koç est un musée situé sur les rives de l’estuaire de la Corne d’Or, dans le district de Hasköy. Le musée, ouvert en 1994 avec le soutien de l’homme d’affaires Rahmi Koç, est le premier musée de Turquie consacré à l’histoire de l’industrie, des transports et de l’équipement. La plupart des objets exposés dans le musée sont sélectionnés dans la collection privée de Rahmi Koç. D’autres objets sont empruntés ou donnés par diverses organisations et particuliers.

Palais de Dolmabahçe

Le palais de Dolmabahçe est situé sur le littoral s’étendant de Karaköy à Sarıyer, entre Kabataş et Beşiktaş, sur la rive gauche à l’entrée maritime du Bosphore depuis la mer de Marmara, en face d’Üsküdar. Il a été nommé « Dolmabahçe » car il a été construit sur la zone créée en prenant des terres sur la mer et en les remplissant. Pour sa construction, des emprunts ont été contractés auprès d’États étrangers. La zone où se trouve aujourd’hui le palais de Dolmabahçe était une grande baie du Bosphore où les navires de l’amiral ottoman jetaient l’ancre jusqu’il y a quatre siècles. Cette baie, où se déroulaient les cérémonies maritimes traditionnelles, est devenue au fil du temps un marécage. La baie, qui commença à être comblée au XVIIème siècle, fut transformée en « jardin privé » pour le repos et le divertissement des sultans. L’ensemble des demeures et des pavillons construits dans ce jardin à différentes époques a longtemps été connu sous le nom de Beşiktaş.

Palais de Topkapi

Le palais de Topkapi est le palais le plus ancien et le plus grand d’Istanbul qui ait survécu jusqu’à nos jours. Son emplacement est la colline de l’Acropole, qui surplombe la Corne d’Or, le Bosphore et la mer de Marmara, et constitue le premier lieu fondateur d’Istanbul. Il s’agit d’un complexe de 700 000 m² de terrain privé, entouré de murs de 5 km de long. Lorsque le sultan a déménagé dans le nouveau palais de Dolmabahçe, le palais est resté longtemps négligé. Le palais a retrouvé son lustre d’antan grâce aux restaurations réalisées à l’époque républicaine.

Parc Gülhane

Le parc Gülhane est un parc historique situé dans le quartier Eminönü de Fatih. L’Alay Mansion est situé entre le palais de Topkapı et Sarayburnu. Le parc Gülhane était le jardin extérieur du palais de Topkapı pendant l’Empire ottoman et contenait un bosquet et des roseraies.

Place Beyazit

C’est une place située dans la péninsule historique. Il abrite l’université d’Istanbul et le Grand Bazar historique. La place, qui comprend également la mosquée Beyazıt, est une destination fréquente des touristes.

Place Taksim

La place Taksim est une place située dans le quartier de Beyoğlu et est l’un des points les plus célèbres de la ville. C’est l’un des plus grands centres d’attraction touristique d’Istanbul avec ses restaurants, boutiques, hôtels, lieux de divertissement et culturels environnants. La place Taksim, devenue place à l’époque républicaine, a accueilli de nombreux événements politiques et sociaux. Le projet de piétonisation de Taksim, qui a réduit la circulation dans le sous-sol de la place, a été achevé en 2013.

Pont de Galata

Le pont de Galata est un pont construit sur la Corne d’Or, reliant Karaköy et Eminönü. Le premier pont reliant la Corne d’Or, connu sous le nom de « Pont de Galata », a été construit en 1845. Ce pont a été rénové en 1863, 1875 et 1912. Dans le style du Premier Mouvement Architectural National, le pont, construit en 1912, est devenu l’un des symboles de la ville.

Pont de la Corne d’Or

Le pont du métro Haliç (Haliç Metro Köprüsü) est un pont à haubans incliné situé sur la Corne d’Or, permettant le passage de la ligne de métro M2 et sur lequel se trouve la station de métro Haliç. Le pont, dont la construction a débuté le 2 janvier 2009 dans le cadre de l’extension Taksim-Yenikapı de la ligne M2, a été mis en service le 15 février 2014.

Pont du Bosphore

Le pont du Bosphore, connu officiellement sous le nom de pont des Martyrs du 15 juillet et familièrement sous le nom de premier pont (Birinci Köprü), est le plus méridional des trois ponts suspendus enjambant le détroit du Bosphore (Boğaziçi) en Turquie, reliant ainsi l’Europe et l’Asie. Le pont s’étend entre Ortaköy (en Europe) et Beylerbeyi (en Asie).

Sainte-Sophie

Sainte-Sophie, anciennement connue sous le nom d’église de la Sainte-Sophie ou aujourd’hui officiellement connue sous le nom de Hagia Sophia-i Kebîr Câmi-i Şerîfi (Sainte Grande Mosquée Sainte-Sophie) est une mosquée et une ancienne basilique, cathédrale et musée. Il s’agissait d’une cathédrale patriarcale de type basilique, construite par l’empereur byzantin Justinien Ier dans le vieux centre-ville de la péninsule historique d’Istanbul entre 532 et 537. Après la conquête d’Istanbul par les Ottomans en 1453, Mehmed la transforma en mosquée.

Tour de Galata

Il s’agit d’une tour construite en 528. Elle est située dans le quartier Galata de Beyoğlu. Elle a été construite par l’empereur byzantin Anastase. La tour, qui fut ensuite en grande partie détruite par les croisades en 1204, fut construite comme tour du Christ en 1348 par les Génois en guise d’ajout aux murs de Galata. On observe que les trois premiers étages de la tour de Galata portent des traces génoises, tandis que les étages suivants portent des traces ottomanes.

Tour de Léandre

La tour de Léandre (Leandros) ou tour de la jeune fille (en turc Kız Kulesi), est bâtie sur une petite île du détroit du Bosphore, au large du quartier d’Üsküdar.

Tour de l’horloge de Dolmabahçe

La tour de l’horloge de Dolmabahçe est la tour de l’horloge située entre la mosquée Bezmi Alem Valide Sultan et le palais de Dolmabahçe. Elle a été construite entre 1890 et 1895 par Abdulhamid II dans un style néo-baroque. La tour, haute de 27 mètres, compte 4 étages et 94 marches. Les sols des paliers d’escalier étaient réalisés avec des pierres colorées et des formes géométriques.

Autres endroits incontournables

Maisons en bois

Sculptures métalliques d’Istanbul

Pont Atatürk

Transport

Istanbul possède trois grands aéroports internationaux, dont deux accueillent actuellement des vols commerciaux de passagers. Le plus grand est le nouvel aéroport d’Istanbul, ouvert en 2018 dans le quartier d’Arnavutköy, au nord-ouest du centre-ville, du côté européen, près de la côte de la mer Noire.

L’aéroport international Sabiha Gökçen, à 45 kilomètres au sud-est du centre-ville, du côté asiatique, a été ouvert en 2001 pour soulager le trafic à Atatürk.

Les transports publics à Istanbul comprennent divers services tels que le train de banlieue, le métro, le tramway, le tramway nostalgique, le funiculaire, le téléphérique, le réseau de bus, le métrobus, le ferry et le bus maritime, qui desservent une population de plus de 15 millions d’habitants. Plus.

Distance la plus courte vers les principales villes européennes

Depuis Madrid : 37 h (3 537 km) par E70

Depuis Andorre : 31 h (2 960 km) par E70

Depuis Monaco : 23 h (2 260 km) par E70

Depuis Moscou : 33 h (2 400 km) par E101

Shopping

Le Grand Bazar (Kapalıçarşı) est le plus grand bazar et l’un des plus anciens bazars couverts au monde. Situé au centre d’Istanbul, au milieu des quartiers de Beyazıt, Nuruosmaniye et Mercan, il y a environ 4 000 magasins et le nombre total d’employés dans ces magasins est d’environ 25 000. Il hébergerait près de 500 000 personnes aux heures les plus fréquentées de la journée.

En 2014, elle était classée 1ère attraction touristique la plus visitée au monde, avec 91 250 000 visiteurs. Le Grand Bazar est souvent appelé le premier centre commercial du monde.

Le deuxième endroit le plus populaire pour faire du shopping est l’avenue Istiklal. La rue Istiklal, qui est un lieu incontournable pour les visiteurs étrangers et locaux à Istanbul, est toujours bondée presque à toutes les heures de la journée. La rue est aujourd’hui en grande partie un complexe de magasins de vêtements en termes de shopping.

Cuisine

La culture culinaire d’Istanbul a conservé une position distinguée dans l’Empire ottoman. La cuisine d’Istanbul, qui a prospéré en évoluant autour de la culture culinaire de la cour ottomane du XVème siècle jusqu’au début du XXème siècle, constitue la base de la cuisine turque contemporaine. Elle porte des traces de la culture turque d’Asie centrale, seldjoukide anatolienne, arabo-persane médiévale et byzantine. À la fin du siècle, de nouveaux ingrédients et techniques de cuisson étaient utilisés, et les manières et l’étiquette à table évoluaient. Découvrez ici les 77 meilleurs restaurants d’Istanbul.

Information

Superficie : 2 576,85 km²

Coordonnées : 41°00′49″N 28°57′18″E

Population : 15 907 951 personnes

Langue : turc

Monnaie : livre turque TRY (₺)

Heure : GMT+3

Code postal : 34000 – 34 250

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