La course était difficile, les participants devaient tout le temps faire très attention, a dit le directeur de l’Andorra Skimo Joan Turne

L’Andorra Skimo est l’un des événements sportifs les plus importants du pays. Cette année avait lieu la quatrième course depuis sa création et l’idée a toujours été de faire le tour d’Andorre en hiver à ski. Joan Turne est le directeur de la course. Chaque année, les organisateurs proposent quelque chose de nouveau et, chaque année, le nombre de participants – amoureux du ski alpinisme – augmente. Après la course, Joan a parlé avec all-andorra.com de ses impressions et a partagé ses projets pour le futur.

L’interview: Irina Rybalchenko

Combien de participants y a-t-il cette année au total?

Cette année, on a eu presque 900 participants. Quand nous avons commencé il y a 4 ans, il y avait 450 participants. Donc le nombre de participants a doublé.

Quel est le projet pour l’année prochaine? Prévoyez-vous que le nombre de participants augmentera encore?

Je pense que 900 personnes – c’est une limite. Nous ne le dépasserons pas, je crois. Nous sommes concentrés sur la qualité, pas sur la quantité. Nous préférerions « polir » les petites choses pour rendre la course pour l’année future encore plus agréable.

Chaque année, vous proposez quelque chose de nouveau. L’année dernière il y avait pour la première fois la course de deux jours la SKIMO10. Cette année, il y avait deux nouvelles courses – la SKIMO4 et la course pour les jeunes – la SKIMO2. Quelle était la demande de la course pour les jeunes?

45 jeunes ont participé, l’âge minimum était de 14 ans.

J’ai parlé un peu avec des participants de la course. On a dit que c’était difficile, principalement à cause de la qualité de la couverture neigeuse. Dans certains endroits ensoleillés, la neige a presque fondu, et pour la descente il y avait beaucoup de pierres nues. Pensez-vous que la sécurité était bonne?

Cette année, les conditions météorologiques étaient vraiment spéciales. Ces derniers jours, il y a eu beaucoup de journées ensoleillées très chaudes. La qualité de la neige a beaucoup changé au cours de la semaine écoulée. Et même ce matin, nous avons été forcés de changer la trajectoire de la descente à certains endroits. Par conséquent, pour les participants, la descente était encore plus difficile que la montée. Les participants devaient tout le temps faire très attention.

Au niveau de la difficulté, l’hiver est toujours beaucoup plus compliqué que l’été.

Est-ce qu’il y avait des professionnels parmi les participants?

Oui, on a eu des professionnels licenciés à la Fédération française de la montagne et d’escalade, de la Federación española de deportes de montaña y escalada, de la Federació andorrana de muntanyisme. Il y avait des participants de l’Université du sport, le STAPS de Font-Romeu. Mais la plupart des participants de la course sont des amateurs.

L’année prochaine, vous allez trouver encore quelques chose de nouveau? Peut-être une course pour les débutants, moins compliquée techniquement?

Il y a beaucoup de gens qui souhaitent participer à la course. Il y avait beaucoup d’adultes qui ont demandé s’il était possible de participer à la course pour les jeunes, la SKIMO2. Je pense que l’année prochaine, nous leur donnerons cette opportunité. Mais de toute façon, même si c’est une course pour les jeunes, ce n’est pas facile du tout! Ce sont deux montées et deux descentes. Donc, il faut bien s’entraîner pour y participer.

Si on compare la SKIMO10, par exemple, avec la Pierra Menta (la course de ski montagne dans les Alpes), que diriez-vous de la course en Andorre par rapport à la difficulté et la technique?

Il y a beaucoup d’années, j’ai fait beaucoup de compétitions du type de la SKIMO en Espagne et en France. C’est sûr que j’ai essayé de prendre un peu de toutes. Tout ce que j’ai bien aimé dans ces courses on le retrouve en Andorre…

L’interview avec l’organisateur de la course, Gerard Riart

Les photos de la SKIMO-2018 et la SKIMO-2017

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