Curcumaxx existe depuis 2011. Comme l’explique Christophe Lépine, CEO et fondateur de Curcumaxx, l’entreprise est située “dans un petit village près de Toulouse“. Une autre entreprise, en Andorre, se consacre au marché andorran et au développement de tous les produits à base de curcuma en Europe. Dans le futur, l’entreprise prévoit de développer deux des plus grands marchés du monde : les États-Unis et la Russie.
Nous parlons avec Christophe des avantages du curcuma, dont l’éventail s’est révélé incroyablement large : du soulagement des états inflammatoires, du rajeunissement à la prévention et au soutien au traitement de maladies diverses.
L’interview: Irina Rybalchenko
Le curcuma est une plante dont la racine est utilisée comme épice et colorant. Mais c’est aussi un produit utilisé dans le domaine médical. Quelle est sa qualité la plus recherchée ?
Le curcuma en tant que tel n’est pas un médicament. Le curcuma n’est pas non plus une plante efficace. Il s’agit simplement d’une épice alimentaire qui contient un composant appelé curcumine. C’est cela qui est sain et qui peut être inclus dans les compléments alimentaires.
Le complément alimentaire ne requiert pas d’ordonnance et peut répondre aux besoins de chaque individu.
Comment ça fonctionne? Je vous donne un exemple simple: une orange n´est pas riche en vitamine C. Il faut en consommer huit par jour pour avoir la concentration en vitamine C dont on a besoin. Un autre exemple pourrait être la racine de gingembre (qui appartient, comme le curcuma à la famille des Zingibéracées). Le curcuma, c’est la même chose. On utilise son rhizome, qui est une tige souterraine, et que les gens appellent donc parfois racine. Le rhizome ne contient que 3 % de curcumine active. Nous nous spécialisons dans l’extraction de ces 3 % pour les regrouper en 100 % actifs.
Le curcuma est l’un des principaux ingrédients de l’Ayurveda, une médecine traditionnelle indienne et chinoise de plus de mille ans. En Inde, le curcuma est souvent mélangé à du lait pour en faire une boisson vitaminée. Et en Europe ?
Le berceau du curcuma étant l’Inde, la consommation de curcumine dans ce pays est une vieille tradition. Malgré des niveaux de pollution très élevés, les habitants de l’Inde ont une bonne immunité car la défense de l’organisme au niveau cellulaire, grâce à la curcumine, commence dès la naissance, lorsque la maman nourrit son bébé.
Dans le monde occidental, nous n’avons pas cette tradition. C’est pourquoi il est recommandé aux Occidentaux de traiter les pathologies de manière préventive.
En fait, la consommation quotidienne de curcumine agit comme une protection cellulaire qui limite le risque de pathologies. De plus, la curcumine empêche véritablement l’entrée des virus dans l’organisme, cicatrise les blessures, protège la flore gastrique. En d’autres mots, c’est un ingrédient actif efficace qui assure la défense de l’organisme en général.
Quelle est la bonne façon de consommer ce produit pour en constater les effets ?
La racine de curcuma représente environ un gramme, dont, comme je l’ai déjà dit, 3 % de principe actif. On ne peut pas avoir de conseils généraux, chaque personne est différente. Si vous allez bien, en prenant 30 mg par jour en prévention, vous limiterez le risque de pathologie. En suivant deux cures d’un mois, un mois et demi, en octobre-novembre et mars-avril, on limite le risque de pathologies virales (les angines, la grippe, etc.). C´est un boost de défenses immunitaires.
En fait, vers 30-40 ans, il faut commencer à penser un peu plus sérieusement à la prévention et ensuite au traitement.
S’il y a déjà une pathologie, 140 à 150 mg de principe actif par jour sont nécessaires.
Le curcuma est considéré comme l’élixir de jeunesse. Est-ce vrai ?
Tout à fait, car il s’agit de protéger les cellules. Plus nous protégeons nos cellules, moins elles vieillissent. On ne peut pas garantir la jeunesse éternelle, mais on peut limiter le vieillissement.
Prenez-vous personnellement de la curcumine et depuis combien de temps ?
Je prends de la curcumine depuis environ 20 ans et je me sens parfaitement bien.
Curcumaxx développe et propose une gamme de compléments alimentaires, principalement composés de curcumine et de curcuminoïdes. Quelle est leur principale valeur ?
En Europe, selon la nomenclature législative, nous sommes autorisés à utiliser des anti-inflammatoires pour les maux de tête, les douleurs articulaires, les douleurs musculaires, les règles douloureuses des femmes. Avec une bonne dose de curcumine, la douleur disparaît en 20 minutes. Cela est vérifié.
Or, les anti-inflammatoires sont considérés comme irremplaçables dans le monde du sport. C’est pourquoi nous avions sponsorisé une équipe cycliste Education First pendant deux ans, en leur faisant bénéficier de nos produits. De cette façon, nous avons fait beaucoup de communication autour de l’Andorre.
En plus, la curcumine assure un bon équilibre du pH, qui est chargé de la régulation du stress psychologique et permet à l’organisme de bien dormir. Et une bonne nuit de sommeil est connue pour favoriser une récupération rapide de l’organisme.
Vous voyez? La curcumine touche presque tout le monde!
Y a-t-il des contre-indications à la consommation de la curcumine ?
Le curcuma fluidifie le sang. Les contre-indications à la prise du médicament sont l’hépatite, la gastrite, les ulcères, les maladies vasculaires et le glaucome.
Considérant ce que les études scientifiques ont montré, la consommation de curcuma n’est pas du tout une bonne idée lorsqu’on souffre de calculs rénaux.
Vous disposez des certificats de qualité Ecocert et Nature et Progrès. Qu’est-ce que cela signifie ? Est-il difficile d’obtenir des certificats de qualité en France ?
Les produits Curcumaxx sont certifiés par Ecocert (un organisme privé reconnu par l’état) et par Nature & Progrès. Nous avons d’abord débuté en proposant des solutions buvables et avons décliné le curcuma en gélules, gel articulaire et musculaire pour calmer les états inflammatoires etc.
Le certificat de Nature & Progrès nous engage dans la traçabilité, de la racine jusqu’au produit fini, et en terme de composition. Il est beaucoup plus difficile d’obtenir ce certificat, que Ecocert.
Le rhizome est importé et contrôlé en amont et à l’arrivée par Ecocert. Les contrôles sont classiques, ils vérifient l’absence de plomb, de mercure, de pesticides mais ils contrôlent aussi la teneur en curcuminoïdes qui doit être de plus de 95 %.
Curcumaxx, de fabrication française, respecte un cahier des charges rigoureux et strict. Cela nous permet de proposer des produits de très bonne qualité. Il est bien entendu important de respecter les dosages indiqués sur les produits.
Où sont situées vos installations de production ?
Nous travaillons avec des agriculteurs en Inde car ils disposent de la matière première. Ils nous fournissent des rhizomes depuis 15 ans pour extraire le principe actif (alors sous forme de poudre) et fabriquer le produit fini, un additif alimentaire. Le produit fini est fabriqué près de Toulouse. Nous maîtrisons ainsi toute la chaîne de production jusqu’au consommateur final.
Où peut-on acheter vos produits ?
Il s’agit de produits naturels certifiés au niveau européen, que l’on peut donc trouver dans les magasins bio. Les produits peuvent également être achetés via notre site web.
On propose des solutions buvables (les solutions les plus efficaces pour soulager rapidement les inflammations) et des gélules (la forme la plus pratique et confortable pour un traitement quotidien en prévention).
Comment comptez-vous développer votre entreprise ?
Selon les statistiques, deux personnes sur quatre ont les problèmes décrits ci-dessus ou souffrent de maladies chroniques. Nous nous développons en Europe (nous avons actuellement des distributeurs au Portugal, en Suisse et en Belgique), nous nous sommes également rapprochés les Etats-Unis et nous explorons les perspectives d’entrée sur le marché russe. Nous espérons trouver un grossiste spécialisé qui pourra organiser la distribution vis-à-vis de la population russe, qui a autant besoin de nos produits que les pays d’Europe ou les États-Unis. S’il y a une demande, nous trouverons les moyens d’y répondre.
