Année après année, le sujet du végétarisme et du véganisme devient de plus en plus actuel. Certaines personnes refusent délibérément de manger de la viande et des produits laitiers, considérant cela comme une partie d’un mode de vie sain. Pour d’autres, ce mode de vie va au-delà de l’alimentation – il y a des personnes qui refusent de porter des vêtements en laine, des chaussures en cuir en considérant toute exploitation des animaux inacceptable. Quelques-uns suivent ce mode de vie en partie et autorisent la consommation de poisson, de volaille et des produits laitiers. Enfin, il y a ceux qui croient que le végétarisme n’est qu’un caprice.
Essayons de comprendre qui a raison. Et peut-on avoir raison ou tort sur ce point? Tout d’abord, je propose une petite excursion dans l’histoire. L’écrivain anglais, Colin Spencer, dans son livre “History of Vegetanism” trouve les origines de cette philosophie en Indie, où le rejet de la viande “est accepté au sien de la religion de l’hindouisme et est associé au concept de transmigration des âmes”.
Les bouddhistes ont également admis le végétarisme, estimant qu’une personne ne devrait pas blesser un animal.
Parmi les Européens célèbres, le philosophe grec Pythagore était un partisan de l’idée de paix entre les espèces biologiques. Avant on disait que les gens qui n’acceptaient pas la viande suivaient “le régime pythagorien”. Si le mathématicien connu au niveau mondial a refusé la nourriture animale, la viande n’est peut-être pas nécessaire pour une activité cérébrale productive.
Comment le végétarisme ou le véganisme vont-ils de pair avec un mode de vie actif et le sport ? Dans l’alimentation des sportifs, les protéines doivent être consommées (au moins 100-120 grammes par jour). En plus de la viande, il existe d’autres protéines complètes : ce sont les protéines de lait ou les protéines des oeufs.
Quant aux végétaliens qui ne mangent pas du tout de protéines animales, c’est plus deficat. Les protéines végétales, telles que les pois, les haricots et les noix n’assurent pas le même équilibre que les protéines animales. Le manque de protéines devra donc être compensé par des shakes protéinés à base de légumineuses ou de riz.
Curieusement, cependant, des études ont montré que les gladiateurs romains étaient également végétariens. Cela signifie que ces précieux guerriers mangeaient des aliments à base de… plantes!
Passon au présent! Scott Jurek, l’un des plus grands marathoniens de l’histoire (dont la marathon de 215 km dans la valée de la Mort, où les températures peuvent attiendre 55°C), l’auteur du livre “Courez, mangez, vivez” est… végétarien. En 1908, les athlètes végétariens ont commencé à remporter des médailles d’or olympiques (Care Lewis, Dotsie Bauche etc).
Pourquoi?
Il a été constaté que glucides sous forme de glycogène sont la principale sourse d’énergie pendant l’activite phisique. C’est le glycogène qui est stocké dans nos muscles. Alors que les protéines sont la principale source de calories, ce sont les glucides qui sont la source d’énergie pendant l’entraînement. Et lorsque les réserves de glucides sous forme de glycogène sont épuisées, la fatigue chronique et l’épuisement des réserves dans le corps s’installent.
Eh bien, mais comment le végétarisme ou le végétarisme affecte-t-il la beauté et le processus de vieillissement de la peau ? Le collagène et l’élastine sont constitués de protéines et sont les deux composants les plus importants pour conserver une peau jeune. Si le corps ne reçoit pas les protéines dont il a besoin, cela peut entraîner une peau sèche avec une perte de tonus musculaire et d’élasticité. Pour expliquer ce phénomène, les cosmétologues utilisent une formulation spéciale : “visage végétarien”.
Cependant, même ici, il y a une option : un menu bien composé des protéines (tofu et haricots), des graisses saines (avocats et noix), de la vitamin B12… Tous ces éléments aideront à garder la peau jeune. Et n’oubliez pas l’eau! Parce que c’est l’eau qui aide à garder la peau hydratée et à améliore sa structure.
Justement, il n’y a pas de recette de style de vie universelle. Souvent, notre alimentation n’est rien de plus que nos traditions et de nos habitudes. En général, il y a quelque chose à penser, non?
Irina Rybalchenko