Dewoitine D.520 : avion de chasse français

Dewoitine D.520 

Le Dewoitine D.520 est un avion de chasse français entré en service au début des années 1940, peu après le début de la Seconde Guerre mondiale.

Le D.520 a été conçu pour répondre à un besoin de l’Armée de l’Air française d’un chasseur rapide et moderne, doté d’une bonne vitesse de montée et d’un armement centré sur un canon de 20 mm. À l’époque, le moteur V-12 refroidi par liquide le plus puissant disponible en France était l’Hispano-Suiza 12Y, moins puissant, mais plus léger que les moteurs contemporains tels que le Rolls-Royce Merlin et le Daimler-Benz DB 603. D’autres chasseurs étaient conçus pour répondre au cahier des charges mais aucun d’entre eux n’est entré en service, ou n’est entré en service en petit nombre, trop tard pour jouer un rôle significatif lors de la bataille de France.

Contrairement au Morane-Saulnier MS.406, qui était à l’époque le chasseur le plus nombreux de l’Armée de l’Air française, le Dewoitine D.520 se rapprochait des derniers types allemands, comme le Messerschmitt Bf 109. Il était plus lent que le Bf 109E mais supérieur en maniabilité. En raison de retards de production, seul un petit nombre était disponible pour combattre contre la Luftwaffe. Le D.520 s’est avéré relativement performant en tant que chasseur aérien contre l’inventaire de la Luftwaffe, mais il manquait un nombre suffisant pour faire la différence.

Après l’armistice de 1940, le D.520 a continué à être utilisé, exploité à la fois par l’Armée de l’Air française libre et par l’Armée de l’Air française de Vichy. Le type a également été remis en production en 1942, bien qu’il ait été fabriqué à un rythme inférieur à celui de 1940. Des exemplaires supplémentaires ont été exploités par la Luftwaffe, la Regia Aeronautica et l’armée de l’air bulgare. Le D.520 a servi au combat en Afrique du Nord, en Bulgarie et sur le front de l’Est, ainsi qu’en France et en Allemagne à des fins d’entraînement et de défense. Au cours de la vie ultérieure du type, il a été utilisé comme avion d’entraînement. Le 3 septembre 1953, les derniers D.520 sont définitivement retirés du service.

Développement

En réponse à un cahier des charges pour un nouveau chasseur promulgué par le ministère de l’Air français le 15 juin 1936, Émile Dewoitine, propriétaire et fondateur de Dewoitine, créa un nouveau bureau d’études privé et ordonna à l’ingénieur en chef de l’entreprise, Robert Castello, d’étudier immédiatement le développement d’un nouveau avion. L’avion envisagé serait aussi abordable que possible, serait propulsé par le nouveau moteur Hispano-Suiza 12Y21 refroidi par liquide. Cependant, la conception correspondante a été rapidement rejetée par le ministère de l’Air. La conception avait été rejetée par le ministère de l’Air français qui, après avoir été impressionné par le Hawker Hurricane et le Supermarine Spitfire britanniques, avait décidé de répondre en augmentant les spécifications pour inclure une exigence de vitesse maximale de 500 km / h.

Pays d’origine : France

Premier vol : 2 octobre 1938

Années de production : 1938—1953

Production : ±900 exemplaires

Équipage : 1 pilote

Longueur : 8,6 m

Envergure : 10,2 m

Hauteur : 2,57 m

Moteur : Hispano-Suiza 12Y-49

Puissance : 950 CH

Vitesse maximale : 560 km / h

Rayon d’action : 1 250 km

Plafond : 10 000 m

Poids : 2 123 kg 

Armement :

→ 1 × canon Hispano-Suiza HS.404 (20 mm)

→ 4 × mitrailleuses MAC 1934 (7,5 mm)

Musée de l’Air et de l’Espace

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