Saint-Jean-de-Luz et son riche histoire

Saint-Jean-de-Luz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

La commune fait partie de la province basque du Labourd et de l’aire urbaine de Bayonne située dans son unité urbaine ainsi que de l’Eurocité basque Bayonne – San Sebastian.

Saint-Jean-de-Luz partage avec Ciboure la Baie de Socoa, sur le Golfe de Gascogne.

Histoire

Saint-Jean-de-Luz ne fut à l’origine qu’une modeste bourgade sur les dunes, entre mer et marais, à l’entrée de l’estuaire de la Nivelle, face à la colline de Bordagain.

Au XVe siècle, les pêcheurs basques du port de Saint-Jean-de-Luz explorèrent les premiers les bancs de Terre-Neuve et la pêche à la morue jointe à la chasse à la baleine accrurent considérablement la prospérité de la commune.

Le début du XVIe siècle en Labourd est marqué par l’apparition de la peste.

Saint-Jean-de-Luz, souvent prise et pillée par les Espagnols, souffrit longtemps de sa position frontalière. C’est à la fois pour faciliter le mouillage des navires et protéger la baie que le roi Henri IV entreprit de construire le fort de Socoa (commune de Ciboure).

Saint-Jean-de-Luz connut son heure de gloire lorsque, à l’issue du traité des Pyrénées (7 novembre 1659) par Mazarin, Louis XIV vint y épouser Marie-Thérèse d’Autriche infante d’Espagne. Le roi demeurait maison Lohobiagaénéa, et l’infante à la maison Joanoenia, dite aujourd’hui maison de l’Infante.

La porte de l’église Saint-Jean-Baptiste, franchie à sa sortie de l’église par le couple royal, fut murée trois ans après la cérémonie.

En 1713, le traité d’Utrecht abandonnant Terre-Neuve à la Grande-Bretagne porta un coup funeste à Saint-Jean-de-Luz. Les pêcheurs et gens de mer émigrèrent en masse, la ville perdit l’essentiel de ses habitants. L’année 1782 fut marquée, en particulier, par une terrible tempête qui détruisit tout un quartier de la ville et submergea le couvent des Ursulines.

Au XIXe siècle, les digues, souvent détruites, furent reconstruites afin d’assurer définitivement la sécurité du port et de la ville. Les voyages de Napoléon III dans la région puis l’engouement de la bonne société pour la Côte basque débouchèrent à cette époque, avec l’arrivée du chemin de fer, sur un grand essor touristique.

Sur le plan architectural, la commune n’a pas subi une inflation de constructions verticales récentes sur son front de mer, mais le cœur de ville présente peu de bâtiments anciens.

La maison Ezkerrenea, ancienne gendarmerie, est la plus vieille demeure conservée ; elle date du XVIe siècle.

La ville renvoie une image assez éclectique, quoique pittoresque.

Le quartier du Fargeot est peut-être le plus densément peuplé de toute la ville. D’autres quartiers souffrent d’être en grande partie inhabités l’hiver.

La ville de Saint-Jean-de-Luz a récemment aménagé le “cœur de ville” : pietonnisation autour de la place Louis XIV. Une piste cyclable a également été créée entre le port de pêche et la plaine des sports de Chantaco.

Manifestations culturelles et festivités

La semaine du carnaval basque Ihauteriak (1re semaine de février) ;

Le festival andalou (le week-end de Pentecôte);

La fête patronale de la Saint-Jean;

La fête du thon (le 2e samedi de juillet) et les tournois de pêche au thon pour amateurs ;

La nuit de la sardine en juillet et août ;

Le festival “Musique en Côte basque” en septembre ;

L’académie internationale de musique Maurice Ravel (1re quinzaine de septembre);

Depuis 1996, festival international des jeunes réalisateurs (1re quinzaine d’octobre);

Le festival international de chant choral au Pays basque à la Toussaint.

Tourisme

Idéalement placée au cœur de la Côte basque, Saint-Jean-de-Luz est une destination balnéaire favorisée par la présence d’une grande plage de sable abritée au fond d’une baie semi-fermée, accessible à pied depuis le centre-ville. Le tourisme joue un rôle très important dans la prospérité locale (hôtels, restaurants, thalassothérapie, golfs, etc.).

L’économie locale a longtemps été tournée vers l’exploitation de la pêche de haute mer.

Lieux et monuments

L’église Saint-Jean-Baptiste a servi de cadre au mariage de Louis XIV avec l’infante d’Espagne.

La commune présente un ensemble de demeures dont la construction s’étale du XVe au XVIIe siècle. Ainsi, la maison Louis XIV, place Louis-XIV, date de 1643. Elle accueillit le roi Louis XIV pendant quelques jours à l’occasion de son mariage.

La maison dite de l’Infante ou maison Haraneder, fut la demeure d’Anne d’Autriche, où l’Infante Marie-Thérèse logea quelques nuits.

La maison Betbeder-Baïta, sise quai de l’Infante, date du XVIIe siècle.

La maison Saint-Martin, rue Mazarin, date de 1713.

La maison dite des Pigeons blancs, rue de la République, est recensée aux monuments historiques.

Le phare du port est classé monument historique et fut construit par André Pavlovsky.

Quelques musées sont ouverts aux visiteurs, tels l’écomusée basque et la maison Louis-XIV.

Gastronomie

Le macaron est apparu sous l’impulsion d’un pâtissier, M. Adam, qui en offrit à Louis XIV pour son mariage en 1660. Depuis lors, les descendants du pâtissier perpétuent la tradition.

Le ttoro, soupe de poissons, est une spécialité de Saint-Jean-de-Luz.

Le casino

Le casino de Saint-Jean-de-Luz est situé au cœur de la station balnéaire face à la baie. Il fut édifié en 1927 par Robert Mallet-Stevens.

Shopping

La commune possède un hypermarché Carrefour de 6 000 m2, des supermarchés Carrefour Market, Leader Price et Lidl, un Leclerc Drive ainsi que de nombreux commerces de proximité des groupes Carrefour, Casino et Monoprix. De plus, dans la zone industrielle de Jalday se trouve un Gamm Vert à proximité immédiate du Carrefour.

Restaurants

Les plats recommandés incluent la soupe de poisson toro, la spécialité de Saint-Jean-de-Luz et la célèbre tarte basque.

Restaurants français: Toki Goxoa, LE BROUILLARTA, le Kaiku, Chez Mattin, Le Petit Louis…

Restaurants espagnols: La Vieille Auberge, L’Epicerie Luz Del Sur, Xaya la Cave gourmande, Le Pub du Corsaire…

Savoureux et bon marché: Xabi-Krakada, La grillerie de sardines, Martxuka…

Comment y arrever ?

Saint-Jean-de-Luz s’étend de part et d’autre de la RD 810.

La gare de Saint-Jean-de-Luz – Ciboure est une gare sur la voie ferroviaire SNCF Bordeaux-Irun à la limite des villes dont elle porte le nom. Tous les jours, plusieurs trains TGV et TER Nouvelle-Aquitaine assurent la liaison entre Hendaye et Bordeaux et la capitale, avec un terminus à la gare de Paris-Montparnasse.

Il y a deux aéroports à proximité de la ville:

  • L’Aéroport de Biarritz Pays Basque situé à 15 km de la ville de Saint-Jean-de-Luz.
  • L’aéroport de Hondarrabia – San Sebastian situé à Fontarrabie, à 15 minutes de la ville.

Pistes cyclables

Une piste cyclable existe entre la plaine des sports de Chantaco et le port de Saint-Jean-de-Luz, et la véloroute Atlantique passe par Saint-Jean-de-Luz, en site propre.

Informations principales

Superficie : 19,01 km2

Langues : français, basque

Monnaie : Euro

Visa : Schengen

Heure : Europe centrale UTC +1

Coordonnées : 43 ° 23′27 ″ s. w. 1 ° 39′30 ″ s d.

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