La skieuse la plus rapide du monde, établissant un record en descente S1 et S2 – 247.083 km/h, gagnante de tous les championnats du monde de sa catégorie depuis 2013, Valentina Greggio, 28 ans, est connue pour sa technique sans faille, son jugement cool et sa force intérieure. À la suite des compétitions en Andorre, l’athlète a fait part à all-andorra.com de ses impressions sur les vitesses «cosmiques», sans toutefois révéler ses secrets techniques:
«Je skie depuis l’âge de 3 ans. Une fois à l’été 2011, l’entraîneur de l’équipe italienne, le Speedki, m’a demandé si je souhaitais essayer la descente avec des skis de vitesse (la descente sur des skis en ligne droite à la vitesse la plus élevée possible, calculée sur un certain segment de la piste. La vitesse des skieurs dépasse régulièrement les 200 kilomètres à l’heure ou 125 miles par heure).
À l’hiver 2012, j’ai essayé et tout a commencé… (déjà pour la première année, Valentina a chuté à une vitesse de 172,4 km/h).
La haute vitesse c’est dangereux mais c’est magnifique. Mais pour moi, la passion est plus forte que la peur. Bien sûr, il y a une certaine peur, mais ce n’est pas un facteur limitant.
Bien sûr, il existe des secrets techniques qui aident à gagner. Mais alors ce sont des secrets, donc je ne peux pas vous en parler :). Je peux seulement dire que le sport représente beaucoup de travail et d’entraînement. Et chaque année ne se termine pas toute seule, elle devient une partie des autres années.
En été, je peaufine ma technique, travaille sur la position aérodynamique, je m’entraîne sans skis (je cours au gymnase, je fais du vélo, etc.). J’essaie aussi de lire beaucoup de choses sur les matériaux modernes.
Avec la première neige, que j’attends toujours avec impatience, je commence un entraînement complet en ski. Dans le nord de l’Italie, où j’habite, nous n’avons aucune piste de descente. C’est pourquoi chaque année, j’essaie de m’entraîner en Andorre ou en France, à Vars. Parfois, je m’entraîne à Cervinia (Italie).
Je crois en ce que je fais. Je sais que la discipline est nécessaire pour obtenir les meilleurs résultats. Mais je ne suis pas obsédée par cela. J’essaie toujours de m’amuser et d’avoir plaisir à ce que je fais.
En plus de la descente, je cours, je joue au tennis, je fais de l’alpinisme, je pratique la Skimo, le kayak, le vélo, le skiroll (ski à roulettes) et, bien sûr, le ski.
J’aime concourir en Andorre. Ici de vrais professionnels et d’excellents organisateurs travaillent. J’aime l’Andorre et les Andorrans eux-mêmes – ils sont tous très amicaux. Bien sûr, je reviendrai ici, car voici une de mes compétitions préférées.
