Basilique de la Daurade
Inscription des œuvres liées à la dévotion à la Vierge noire
La basilique de la Daurade, une des trois plus anciennes églises de Toulouse, édifiée dès le Vème siècle et reconstruite au XVIIIème, église des Capitouls et du peuple, est connue dans le monde entier pour sa Vierge noire. Celle-ci est historiquement invoquée pour la protection de la ville contre les méfaits de la nature et plus largement pour la protection de la maternité, encore aujourd’hui.
Les œuvres liées à la dévotion à la Vierge noire conservées à la basilique Notre-Dame la Daurade constituent un ensemble mobilier. Celui-ci, après avis unanime des instances régionales, sera proposé à la Commission Nationale du Patrimoine et de l’Architecture pour l’inscription de ces œuvres au titre des monuments historiques. Certains éléments liés au culte de la Vierge, déjà protégés, y seront rattachés.
L’ensemble comprend la statue de la Vierge noire à l’Enfant de Jean-Louis Ajon et son vestiaire composé d’une trentaine d’ensembles – dont certains ont été réalisés par de grands couturiers comme Jean-Charles de Castelbajac, Franck Sorbier, Christian Lacroix… – des boîtes à reliques, livre, tableaux et couronnes…
Cette inscription d’œuvres emblématiques du patrimoine religieux de Toulouse s’inscrit dans l’action plus large conduite par la municipalité pour la restauration de la Basilique de la Daurade.
En effet, La Mairie de Toulouse consacre plus de 5,3 M€ à cette restauration qui va bénéficier d’une subvention de l’Etat à hauteur de 20 %. La French Heritage Society, association américaine de défense du patrimoine français, a attribué un prix de 10 000$ au titre du mécénat patrimonial pour le projet de restauration des fresques intérieures. Récemment, une opération de mécénat populaire et d’entreprise a rassemblé 30 000€ pour redonner vie aux cloches de la Daurade, qui se sont tues il y a 40 ans. La campagne de travaux s’étale sur plus deux ans.
Une délibération en ce sens est présentée au Conseil municipal du 19 octobre.
