“Nous avons réussi à incarner pratiquement tout ce que a été inventé en utilisant des technologies les plus avancées”, a dit l’auteur du scénario du spectacle du Cirque du Soleil Scalada Vision 2016, Mukhtar Omar Sharif Mukhtar

Mukhtar Omar Sharif MukhtarLe directeur créatif de la société “45 Degrés”, qui est le fournisseur exclusif et promoteur du Cirque du Soleil, l’auteur du scénario Scalada Vision 2016, l’ancien artiste du Cirque du Soleil Mukhtar Omar Sharif Mukhtar, a parlé à all-andorra.com de ce qui se passe dans les coulisses du cirque:

“Scalada Vision 2016 est le quatrième spectacle présenté en Andorre. À chaque fois, c’est un produit exclusif et unique dont le scénario est intimement lié à l’Andorre. Le spectacle Scalada Vision se déroule seulement en Andorre et seulement maintenant. Tout ce que vous allez voir est unique, cela n’a jamais été présenté et vu ailleurs.

Cette année, le centre de l’intrigue tourne autour d’un frère et de sa petite sœur. Leur lien fort, l’union solide est un hommage à la résistance des relations familiales, qui, comme on le sait, a une grande valeur dans la principauté d’Andorre. La fille vit dans un monde futuriste, partage ses illusions avec son frère aîné. Leurs fantaisies générales les emmènent dans le monde de l’avenir, main dans la main, en laissant à chacun une possibilité de jouer avec leur propre imagination.

Les 31 artistes et les 38 techniciens qui restent “derrière les coulisses” participent à la performance. La troupe rassemble des personnes de 18 nationalités.

Nous avons réussi à incarner pratiquement tout ce qui a été inventé. Le budget nous a permis de le faire (d’après le ministre du Tourisme et du Commerce d’Andorre, Francesc Camp, le budget de la mise en scène du spectacle 2016 est de 2,7 millions d’euros, contre 2,5 millions d’euros en 2015 – réd.*). La conception graphique, l’éclairage, le son, la musique – nous avons essayé d’utiliser des technologies les plus avancées, pour représenter le monde des rêves d’enfance. Nous avons utilisé la musique de plusieurs auteurs, dont le musicien anglais Michael Ashanti.

La mise en scène du spectacle a nécessité plus de six mois de travail. Les premières esquisses sur papier sont apparues dès le mois de novembre de l’année dernière. Ce qui est intéressant, peut-être, est que les artistes se sont rencontrés tous ensemble seulement 2 jours avant la première. Avant cela, toutes les pièces ont été répétées séparément.

Lors de la première, le 2 juillet, j’ai été dans la salle. Objectivement, en tant que spectateur, je pourrais dire que j’ai vu un spectacle extraordinairement beau, d’une durée d’une heure. J’ai vu un grand nombre de personnes – il y avait 5000 spectateurs! La plupart sont venus beaucoup plus tôt – une heure ou même une heure et demie avant le début de la représentation. Notre spectacle est attendu en Andorre! Le public voulait se trouver dans un monde féérique le plus rapidement possible, mettant de côté tous ses soucis. Parfois, les spectateurs devenaient les participants du spectacle quand les artistes se trouvaient à proximité.

Je sentais l’énergie des spectateurs, leurs émotions. Quelques-uns dansaient, quelques-uns souriaient… Après le spectacle, certaines personnes sont venues près de moi pour me remercier et exprimer leurs émotions. Et c’était un sentiment incomparable!

Je peux dire avec fierté que toutes les cascades ont été réalisées sans erreur. Et je n’en suis pas seulement le responsable. Ma collègue, la directrice de la chorégraphie et de l’acrobatie, Emilie Therrien, m’en a parlé. La plupart des cascades ont été très très risquées, mais tout avait l’air si facile que les spectateurs n’ont ressenti aucun danger.

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