Le ministère de la Santé a observé une augmentation des cas depuis la mi-décembre 2019. Depuis le 12 décembre, le Département de Promotion, Prévention et Surveillance de la Santé a été informée d’un total de 46 suspects d’oreillons, dont l’on possède un résultat de laboratoire de 42 (91,3%). Parmi ceux-ci, 41 sont positifs (97,6%). Les cas sont majoritairement des hommes (52,2%), avec une moyenne de 28 ans (minimum
18 et maximum 49 ans). Sur les 46 cas suspects, 35 (76,1%) ont déclaré être bien vaccinés, sur 22 (47,8%) la vaccination a été vérifiée avec plus d’une dose. La situation est similaire dans les pays voisins, où il y a également eu une augmentation ces dernières années et la notification de diverses épidémies chez les jeunes, principalement les étudiants universitaires.
Le Département de Promotion, Prévention et Surveillance de la Santé mène des recherches épidémiologiques, surveille et applique des mesures pour contrôler la situation. Tel que le protocole l’établi. De cette façon, l’accent est mis sur:
• L’isolement de la personne symptomatique jusqu’à 5-7 jours après le début de l’inflammation parotidienne;
• Révision du statut vaccinal, en ce qui concerne le vaccin triple viral, de toutes les personnes n’ayant pas eu la maladie et ayant été en contact avec un cas, l’administration d’une dose du vaccin triple viral, en cas nécessaire;
• La surveillance des symptômes chez les personnes ayant été en contact avec un cas confirmé ou suspecté au cours des jours précédant l’apparition des symptômes.
Soit, le message des mesures d’hygiène extrêmes est renforcé pour prévenir la transmission par la salive: se laver soigneusement les mains, ne pas partager de verres, couverts ou autres ustensiles qui pourraient être contaminés, etc. Les oreillons (parotidite épidémique) sont une maladie virale contagieuse qui se caractérise par une inflammation d’une ou plusieurs glandes salivaires, généralement les parotides. Cette inflammation est souvent associée à de la fièvre et des douleurs dans la zone enflammée.
Il s’agit généralement d’une affection bénigne et auto-limitée, mais il peut parfois y avoir des complications, en particulier chez les adultes. Les complications les plus courantes sont l’inflammation des testicules chez les garçons et les ovaires chez les filles. Ce virus est exclusivement humain et se transmet de personne à personne par la salive de personnes infectées ou par des objets contaminés par ces sécrétions.
La prévention de cette maladie passe par la vaccination.
