Bataille de Borodino (1812)

Bataille de la Moskova

La bataille de la Moskova, bataille de la Moskowa ou bataille de Borodino (en russe : Бородинское сражение) est une bataille opposant la Grande Armée commandée par Napoléon Ier à l’armée impériale russe menée par le Feldmarschall Mikhaïl Koutouzov.

Elle a lieu le 7 septembre 1812 à proximité du village de Borodino, à 125 kilomètres de Moscou. Le nom de Moskova, plus évocateur que celui de Borodino, est choisi par Napoléon pour désigner cette bataille, et fait référence à la rivière qui coule à plusieurs kilomètres du champ de bataille.

Qualifiée de « bataille des géants », elle est la plus importante et la plus sanglante bataille avant 1914, impliquant ainsi plus de 250 000 hommes pour des pertes estimées à 70 000 hommes.

Depuis son entrée sur le territoire russe, Napoléon souhaite engager une bataille décisive face à un ennemi qui ne cesse de reculer. Cette campagne qu’il entreprend comme une guerre purement politique nécessite une victoire éclatante afin d’obliger le tsar Alexandre Ier à demander la paix et à conclure un nouveau traité d’alliance favorable à la France et à sa stratégie de blocus continental.

Côté russe, le tsar, faisant face à des dissensions entre ses généraux quant à la stratégie à adopter, nomme Koutouzov commandant en chef de ses armées le 18 août. Ce dernier, après avoir laissé la Grande Armée s’approcher de Moscou sous les harcèlements incessants des cosaques, se décide enfin, aux portes de celle-ci, à fortifier ses positions et à livrer bataille.

Au cours de cette confrontation, les Français réussissent à s’emparer des quelques fortifications russes, dont la redoute Raïevski défendue par le général Piotr Bagration, qui est blessé mortellement lors de l’assaut (il décèdera le 24 septembre 1812).

Pour Napoléon, la victoire est “française” tandis que ces pertes sont immenses (plus de 40 000 soldats français tués ou blessés contre 37 000 côté russe) et fortement réduits. L’armée russe, disposant encore des grandes réserves, pouvait encore représenter une menace.

Ainsi, Koutouzov affirme qu’il a triomphé de l’ennemi à Borodino, le nom russe de la bataille car Napoléon s’est rendu et est reparti vers Paris.

Cette diorama est présentée au musée de l’artillerie à Saint Pétersbourg (Russie)

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