Une banque prospère devrait être un bon conseiller fiable et défenseur de ses clients, a dit Mike Curran, directeur de PWC Londres

Une banque prospère devrait être un bon conseiller fiable et défenseur de ses clients, a dit Mike Curran, directeur de PWC Londres

Mike Curran, directeur de PricewaterhouseCoopers LLP (Londres), participa dans le séminaire « Brexit : un aperçu de l’impact pour les investisseurs » en Andorre, offert par MoraBanc. Il partagea avec all-andorra.com son point de vue sur les perspectives de la banque privée et conseilla sur la façon de gérer les clients de manière prospère :

« J’ai participé dans ce type d’événements en Andorre pendant 3 à 4 années. Leur objectif est d’éduquer les personnes, en les mettant à jour sur la situation fiscale et politique dans le RU. Comme beaucoup de personnes ici sont des expatriés depuis longtemps, j’essaie seulement de leur donner une connaissance actualisée, ce qui les aide à s’assurer qu’ils font les choses correctement, spécialement dans les conditions de changement économique au RU, où nous fixons notre regard sur des changements en relation avec la transparence et les nouvelles normes partout dans le monde. Je me rends compte que parfois les personnes sont en retard sur ce qui se passe et ce type de connaissance est spécialement important si elles ont des investissements ou autres liens qui les connectent encore avec le RU.

Nous n’avons pas de relations professionnelles avec MoraBanc, nous sommes des associés de travail.

Je m’occupe d’une base d’un client international à Londres, et nous avons encore besoin de clients de banques privées parce qu’il y a une grande différente entre un établissement de banque générale et une banque qui fournit d’autres services de soutien comme l’éducation de leurs clients, en s’assurant qu’ils sont conscients des changements dans les nouveaux territoires auxquels ils pourraient vouloir aller, en s’assurant que les clients sont protégés en quelque sorte. Elles ne peuvent pas les conseiller sur un impôt qui est une étape en avant. Quelques banques dans le RU l’ont essayé et ça n’a pas marché. Ainsi l’objectif principal est vraiment de fournir des recommandations et de l’assistance.

Il est difficile de dire quels produits bancaires sont plus attractifs actuellement dans la situation actuelle. Il y a de nombreux produits : produits d’assurance ou fiscaux qui peuvent s’occuper de différents territoires. Ainsi les défis dépendent d’où sont les clients, par exemple, les clients européens font servir plus de produits d’assurance. Je pense qu’en Andorre la banque privée est encore nécessaire, leurs clients ont encore besoin de quelqu’un qui les guide, de travailler dans la communauté avec leurs autres conseillers et ainsi les aider à réussir les résultats corrects.

Le défi ici est que l’Andorre est un des nombreux territoires différents qui chercher à se réinventer pour s’assurer de continuer à la tête dans ce monde changeant. Il ne s’agit plus d’être un système de taxes basses qui te fera prospère, maintenant ils ont besoin d’avoir quelque chose qui attirera les nouveaux résidents qui alors invertirons. Je pense que l’Andorre devrait observer sa compétence, il y a d’autres territoires, comme par exemple Jersey, qui se vendent comme un endroit pour les affaires ou pour utiliser leurs installations. Ainsi, je pense qu’il ne s’agit pas tellement de chercher un domaine de l’économie mais plutôt de rendre l’Andorre plus visible entre la population qui est plus mobile.

Si vous observez les banques suisses qui offrent un meilleur service général, vous verrez que ce qui est important c’est de reconnaître, comme les clients deviennent plus internationaux, que les banques doivent savoir comment aider leurs clients dans d’autres territoires. Pas tout le monde a une bonne étendue partout, mais c’est à propos de savoir où vont vos clients et comment les aider avec ceci. Ainsi, une banque prospère devrait être un bon conseiller fiable et défenseur de ses clients. Ce n’est plus à propos de fournir des installations bancaires. Ce sont des événements comme celui-ci, des connexions avec les conseillers corrects qui peuvent assurer que vos clients ne commettent pas d’erreurs. Et je pense que nous avons vu ceci bien mieux avec quelques banques suisses, même plus qu’avec les banques du RU qui ont en fait été très prospères avec la gestion de clients privés.

Les petites entreprises ne travaillent pas avec les banques privées et c’est un domaine avec lequel les banques font difficilement de l’argent. Ça peut être rentable, mais il s’agit d’un pari. Mais si nous observons à nouveau le RU qui est un exemple de système bancaire en développement, nous avons maintenant de nouvelles banques disruptives, qui fournissent plus de facilités à ces entrepreneurs dans les premières phases de leurs affaires, que les banques plus grandes. Principalement parce que les banques plus grandes ont constaté que fournir ces services à des entrepreneurs dans les premières phases sont plus chers. Je pense que l’Andorre aura les mêmes problèmes : comment faire de l’argent avec des services de crédit quand ce qui est vu parfois ce sont des opportunités avec un risque élevé. Cependant, c’est un domaine difficile parce qu’il est difficile de juger si un nouveau commerce sera prospère ou pas.

Le conseil principal pour l’Andorre serait d’être proche de ses amis et plus encore de ses ennemis. Vous avez besoin de savoir ce que font les autres, qu’est-ce qui se passe dans d’autres endroits, votre compétence, quelle direction prend tout le monde. Et il ne s’agit pas de voir l’Andorre comme la réponse mais de savoir ce qui marche et ce qui ne marche pas dans la communauté internationale, qui change constamment : elle est plus mobile et ses empreintes deviennent de plus en plus importantes ».

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