Vendredi 3 février à 9h, Julie Escudier, conseillère municipale en charge de l’égalité Femmes-Hommes, accueillera le Tour de France de l’égalité pour une journée de conférences et de débats à l’Espace Diversités-Laïcité. La Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF) et l’association Réussir l’égalité femmes-hommes (REFH) ont initié ce tour pour la promotion de la Convention pour l’élimination des discriminations à l’encontre des femmes (CEDEF). Il s’agit d’une campagne nationale d’information et de communication dans neuf grandes villes françaises dont Toulouse.
Le Plan d’actions de la Mairie de Toulouse a été voté à l’unanimité du Conseil Municipal du 18 mars 2016. Un focus est réalisé chaque année sur un thème particulier en lien avec les compétences de la ville. En 2016, c’est la thématique du sport qui a été retenue et qui sera au cœur d’une table ronde lors du Tour de France. L’égalité entre les femmes et les hommes dans le sport est au cœur de nombreuses actions municipales pour favoriser l’accès des femmes et des filles aux activités physiques et sportives.
En 2016, cela a fait l’objet d’un appel à projets. Six ont été retenus : « Bicycl’elles », « Multisport, passerelle d’accès au sport pour les femmes », « Aviron ludique/santé », « Le bouquet sportif », « Toutes à nos baskets » et « Autodéfense, pratique physique et tremplin vers le sport ». Le budget de la Mairie de Toulouse consacré à ces actions est de 25 000€. En 2017, il s’agira de l’égale participation des femmes et des hommes à la vie de leur cité.
« Ces projets vont être soutenus financièrement par la Mairie pour leurs actions innovantes. Elles sont menées par des collectifs d’associations partenaires qui favorisent la pratique physique et/ou sportive des femmes et des jeunes filles, notamment dans les quartiers prioritaires de la Politique de la Ville. Elles vont leur permettre de démarrer ou de retrouver une pratique sportive sans se soucier des freins économiques, sociaux, culturels, géographiques ou d’horaires qui, jusque-là, les empêchaient de le faire… » explique Julie Escudier.
