Sur une durée de deux ans, un cas de décès a été enregistré en Andorre, a dit Marc Olaria i Serra, directeur du développement de l’UNIDA Qualitat i Prevenció – l’alliance des sociétés impliquées dans la prévention des risques du travail et de l’optimisation des conditions de travail

Marc Olaria i Serra, directeur du développement de l’UNIDA Qualitat i Prevenció – l’alliance des sociétés impliquées dans la prévention des risques du travail et de l’optimisation des conditions de travail, a parlé à all-andorra.com sur  des secteurs dans lesquels la plupart des accidents ont eu lieu et appelé a respecter une nouvelle culture d’entreprise fondée sur la sécurité:

« Il y a des moments où nous prenons de mauvaises décisions et faisons des choses que nous regrettons plus tard. Il est possible d’éviter de telles situations s’il existe une bonne source d’information à proximité capable de donner des conseils corrects et basés sur la connaissance et l’expérience.

Je voudrais attirer l’attention sur la loi 34/2008 sur la sécurité et la santé au travail, entrée en vigueur en Andorre le 21 avril 2013. L’objectif de la loi est de maximiser la protection de la vie et de la santé des employés dans l’exercice de leurs fonctions. Il est basé sur le respect des règles de prévention des risques sur le lieu de travail.

L’organisme de contrôle de l’application de la loi est l’Inspection du Travail (Servei d’Inspecció de Treball) du gouvernement d’Andorre. Cet organisme, de sa propre initiative ou à la demande de l’organisation du travail, visite des bureaux de l’entreprise et étudie la situation dans le domaine de la prévention des risques professionnels.

Le non-respect des règles de prévention des risques de travail entraîne une responsabilité tant administrative que pénale.

La loi réglemente également des questions d’indemnisation pour les dommages qui résultent d’une violation des règles existantes.

Les violations sont divisées en trois groupes: mineur, sérieux et très grave.

Voici quelques données pour 2016-2017. Le secteur qui présentait le plus de risques était le secteur “Autres activités sociales de service” – il y a eu 86 accidents et 51 cas de perte d’emploi. A la deuxième place est le secteur “Industries manufacturières” avec 36 accidents et 11 cas de perte d’emploi. Ensuite je pourrais noter le secteur “Activités sanitaires et vétérinaires” – 33 accidents sans cas de perte d’emploi. A la quatrième place – “Les activités dans le domaine immobilier et location” (21 accidents) sans cas de perte d’emploi , “Construction” (17 accidents et 6 cas de perte d’emploi), “Commerce et réparation de véhicules automobiles” (15 accidents et 2 cas de perte d’emploi) et “L’agriculture, la chasse et l’exploitation forestière” (8 accidents et 7 cas de perte d’emploi).

Sur une durée de deux ans, un cas de décès (dans l’industrie de la construction) a été enregistré en Andorre.

Il est important de noter que la sécurité au travail est un devoir incontournable de chaque employé. Ainsi, les principales parties dans la mise en œuvre de la loi 34/2008 sont : l’employeur, le salarié et l’inspection qui veillent au respect des règles de prévention des risques du travail.

Mais il y a une quatrième partie – ce sont des entreprises qui, sur la base d’une analyse professionnelle de la situation, offrent des solutions optimales et des moyens de se protéger des conséquences. Ces entreprises sont des professionnelles de la gestion du travail, qui suivent toutes les règles de sécurité et de prévention existantes, évaluent la probabilité des risques professionnels, traitent de la certification et de la formation du personnel, ainsi que des questions environnementales. Ces entreprises aident à créer une culture d’entreprise fondamentalement nouvelle et à créer une situation où le nombre d’accidents sur le lieu de travail sera réduit à zéro. Cela est nécessaire pour la prospérité économique de toute entreprise en général et du travailleur en particulier “

Read more: Le point de vue ...