La prometteuse vedette de la scène de la mode, Simona Kust, nous parle de sa participation dans la campagnes d’Yves Saint Laurent, ainsi que d’autres travaux de mannequinat qu’elle a réalisé, son amour pour Paris et d’autres endroits du monde, l’impact profond de ses parents et d’autres choses intéressantes.
Simona Kust est un nouveau visage de la scène de la mode, mannequin de 17 ans avec un book très impressionnant composé de grandes campagnes pour des marques top et des séances de photos pour la couverture de magazines influents tels qu’Interview, Numéro, I-D et Self Service.
Simona n’est pas un mannequin type avec le look ordinaire du monde de la mode. Son apparence inusuelles et charismatique nous rappelle d’une certaine manière les apparences des mannequins importants et révolutionnaires de l’industrie comme Kate Moss et Lily-Rose Depp même si elle reflète sa propre identité unique.
Simona s’introduit de façon fulgurante dans l’industrie de la mode il y a un peu plus d’un an et elle eut la chance de commencer sa carrière de la façon la plus incroyable qu’un mannequin pourrait imaginer, en participant dans la campagne d’Yves Saint Laurent et en la choisissant comme le visage et l’ambassadrice de la marque, ainsi que le mannequin exclusif pour la présentation printemps/été 2019 d’Yves Saint Laurent. Après ce démarrage impressionnant, Simona se fit sans doute remarquer dans l’industrie du monde de la mode et à continuer à développer sa carrière de mannequinat pleine de succès.
En fait, Simona n’avait jamais pensé ni compté être mannequin et ce progrès intensif vers la célébrité fut accidentelle: lors de l’anniversaire de son père à Moscou, elle rencontre le chercheur de talents de l’agence Avant Models. Deux semaines avant, elle avait voyagé à Paris et avait participé dans la séance photo de la nouvelle campagne d’Yves Saint Laurent. Ce début inattendu de sa carrière de mannequinat le jour de l’anniversaire de son père est très symbolique, parce que ses parents ont joué un rôle important dans la vie de Simona et l’ont influé beaucoup.
Simona a grandi entourée d’artistes. Son père, Alexander Petlura, est une figure de culte de l’art clandestin à Moscou, connu pour avoir un squat dans les années 90 qui était une communauté d’artistes, créateurs de modes et personnes excentriques ; il est aussi un créateur de mode, utilisateur et collectionneur de vêtements rétro.
Sa mère, Natalya Kudrayvsteva, est une acheteuse connue de mode en Russie qui avait la célèbre boutique de mode avant-gardiste Air. Être entourée depuis qu’elle est petite par des artistes, peintres, photographes, directeurs et d’autres artistes a eu, sans doute, un impact profond sur Simona et a joué un rôle positif dans le façonnement de sa personnalité. De même, son expérience de vie entre la Russie et la Suède l’a aidé à former depuis son jeune âge une mentalité ouverte qui comprend les différentes cultures et mentalités.
Pour l’instant, Simona profite de sa carrière de mannequinat prometteuse et habite à Paris qui, selon ses propres paroles, est un rêve comblé, parce que c’est sa ville préférée. Nous avons eu l’opportunité de parler avec Simona à propos de ses travaux de mannequinat préférés, les plans pour son futur, l’impact profond de ses parents, ses endroits préférés et même ses pensées sur la réalité de Corée du Nord.
Interview : Dmitry Tolkunov
Bonjour Simona ! On dirait que vous avez été vraiment occupé avec ce début intensif dans votre carrière de mannequinat. Vous avez déjà participé dans des campagnes importantes de Saint Laurent et de Paco Rabanne. Il serait intéressant de savoir que vient après ? Avez-vous d’autres projets de campagnes passionnantes confirmées ?
Je viens d’être sur les couvertures d'”Interview” et de “Numéro”. Bientôt sera aussi la Semaine de la mode de Paris, mais je ne dirais pas que j’y participerais beaucoup : je ne serais que dans une présentation exclusive. Il y a des campagnes qui prennent forme maintenant et qui sortiront bientôt et je ne veux pas en dire plus pour l’instant, je crois que tout passera comme il doit passer, au moment correct.
Et quelle est la présentation exclusive que vous ferez lors de la Semaine de la mode ?
Elle sera pour Saint Laurent. Je n’ai pas des accords exclusifs avec la marque, mais j’aime vraiment beaucoup travailler avec eux, et toute l’équipe sont comme ma propre famille. J’ai commencé mont travail comme mannequin avec Yves Saint Laurent : c’était mon premier travail il y a plus d’un an environ. Ce fut une honneur de travailler pour Saint Laurent dû à l’histoire de la maison et de tout ce qui l’entoure. Je me suis vraiment amusé et pour l’instant ça a été vraiment le meilleur moment de ma vie.
Alors on pourrait dire que vous avez eu la chance d’arriver au top depuis le premier jour de votre carrière de mannequinat ?
Je ne dirais pas que c’était le top, mais j’ai vraiment eu la chance d’avoir un bon travail si vite sans passer beaucoup de temps dans des castings.
Hormis Saint Laurent, quels sont d’autre travaux mémorables que vous avez fait lors de cette année, en termes professionnels et en termes de ce bon esprit d’équipe et ambiance ?
Il y a beaucoup de campagnes importantes. Celle de Paco Rabanne a été très bonne, c’était un travail important, cette vidéo d’une minute a été filmée en 5 jours et pendant ces jours je suis devenue très proche avec tout le monde dans l’équipe. C’est très agréable d’avoir ces connections amicales dans l’industrie : tu te sens bien quand les personnes qui comptent avec toi professionnellement sont aussi très contents de te voir. Travailler pour les magazines, faire ce travail éditorial a été aussi une expérience incroyable que j’ai beaucoup aimé.
Voyez-vous le mannequinat comme votre profession, comme la chose principale à faire dans votre vie ou est-ce qu’il y a d’autre choses que vous faites ?
Le mannequinat prend beaucoup de temps et je vis de ceci. Je vais aussi à des cours de dramaturge. Je sais qu’un mannequin qui va à des cours de dramaturge semble un stéréotype, mais j’aime beaucoup jouer, je m’y sens très proche : c’est ma tasse de thé.
Vous voyez-vous donc comme actrice dans l’avenir ?
Je ne crois pas que l’on puisse voir l’avenir. Mais je crois que le mannequinat c’est le genre de métier qui peut vous porter n’importe où, en travaillant dans ce domaine on peut connaître beaucoup de personnes intéressantes. Je n’ai pas encore décidé que le métier d’actrice soit ce que je veux vraiment faire quand ma carrière de mannequinat soit terminée. Il y a beaucoup de choses qui me semblent intéressantes et que j’adore ; je peux sans doute dire que j’aime l’énergie et le procès créatif des séances vidéo et photos, et j’aime y participer. Ainsi donc, il est difficile en ce moment de dire où je finirais, mais je crois au destin.
Vous venez d’un milieu très intéressant et cosmopolite : vous êtes née à Stockholm, vous avez passé la plus grande partie de votre vie à Moscou, maintenant vous voyagez intensivement partout dans le monde dû à votre travail de mannequinat. Dans ce sens-là, comment voyez-vous et identifiez-vous vos racines ?
Quand les personnes me demandent d’où je viens, c’est une des questions les plus compliquées pour moi. Je ne connais pas la réponse exacte et d’habitude je ne fais que raconter l’histoire de ma vie. Je suis née à Stockholm, puis nous sommes allé vivre à Moscou où j’ai passé une grande partie de ma vie, et à l’âge de 10 ans je suis revenue à Stockholm. Vivre dans deux pays m’a offert une expérience incroyable en ce qui concerne comprendre les différentes mentalités. Je ne suis ni 100% russe, ni 100% suédoise. Aller à l’école avec deux genres d’éducation différentes m’a fourni une mentalité ouverte. Ce genre d’expérience m’aide à comprendre mieux les personnes différentes.
Vous provenez d’une famille très intéressante, inusuelle et artistique. Certainement vos parents ont beaucoup influé sur vous ?
Être entourée depuis toute petite d’artistes, acteurs, directeurs et d’autres artistes m’a formé. Et ces cercles de personnes m’attirent encore beaucoup. C’est pour cette raison que je pense que la plupart de mes amis sont des photographes ou des acteurs. En plus, être élevée dans cette atmosphère artistique m’a aidé à avoir ma propre opinion de l’art ou de n’importe quoi. Parler avec des personnes qui ont réussi beaucoup forme notre vision. Je pense que ma vision était bien formée depuis mon plus jeune âge. J’ai eu une enfance vraiment belle, avec beaucoup de voyages à des pays différents ; je suis allée à beaucoup de spectacles et exposition, et j’ai d’autres mémoires et émotions incroyables.
Vous avez eu l’opportunité de vivre dans des pays différents et de voyager beaucoup. Est-ce qu’il y a un pays ou une ville, que vous considérez votre préféré et où vous adoreriez habiter ?
Oui, et je puis dire que ma mission est accomplie. J’habite à Paris et c’est ma ville préférée. C’était l’une des premières villes où je suis venue pour mon travail de mannequinat et j’en suis immédiatement tombé amoureuse et j’ai senti une profonde connexion avec elle. Cette année je me suis installé à Paris, j’habite ici et il s’agit d’un rêve qui s’est réalisé. Là où je vais, je le compare à Paris et je pense qu’il n’y a aucun endroit meilleur pour moi. J’aime aussi Los Angeles, mais parfois je m’y ennuis vraiment. New York est très dur, frénétique et fou pour moi mais Paris est comme de l’or comparé à Los Angeles et New York.
Est-ce que vous avez déjà été en Andorre ?
Non, je n’ai jamais été en Andorre et je ne connais pas vraiment le pays. Mais mon but et mon rêve et de visiter tous les pays possibles. J’adore voyager : je crois que c’est l’une des meilleures choses de mon travail.
Je pense que l’Andorre est un destin facile pour vos voyages et elle n’est pas loin de Paris, où vous habitez en ce moment. Et est-ce qu’il y a des pays où vous n’avez pas été encore et que vous aimeriez visiter vraiment ?
Quand je comparais différents endroits, j’ai pensé qu’il serait inusuel de visiter Corée du Nord. Mais je ne sais pas si ce serait possible.
Techniquement, c’est possible. Moi-même j’ai visité Corée du Nord.
Wow, je ne sais pas si j’ai le courage de le visiter. Je suis le genre de personne à penser que tout le monde devrait pouvoir jouir de la liberté et je pense que les choses que je verrai en Corée du Nord m’ennuieraient beaucoup et j’essaierai de parler aux personnes pour qu’ils ouvrent leurs yeux.
Il me semble que c’est une mission compliquée pour quelqu’un qui visite Corée du Nord. Mais sans aucun doute je partage votre passion pour la liberté. J’espère que vous pourrez réaliser votre rêve de visiter tous les pays possibles, bonnes chance dans votre carrière de mannequinat et merci beaucoup pour cette conversation intéressante.
Merci.