“Littérature catalane: poésie d’Andorre. L’histoire et la modernité”
L’écrivain Albert Villaró, professeur de littérature catalane, professeur à l’université d’Andorre, écrivain, lauréat du prix littéraire Bertran 2015:
“La naissance de la littérature écrite d’Andorre remonte au 18ème siècle. Cependant, la première mention de l’Andorre dans la littérature est apparue beaucoup plus tôt, en 1285, par l’un des comtes et troubadours français – le comte de Foix Roger Bernat III.
Au siècle suivant, l’Andorre a été chantée par Gaston III de Foix, Gaston Phoebus (il a vécu de 1343 à 1391). Il y a un livre moderne « Gaston Pheobus: le prince et le diable » qui lui est consacré. L’auteur de ce livre est Claudine Pailhes (Paris: Perrin, 2007).
Gaston Phoebus est également connu comme l’auteur de « Se Canta » – l’hymne des Occitans (Français qui habitent le sud-ouest de la France).
Les auteurs espagnols modernes ont également écrit sur les comtes et troubadours. Parmi eux, il y a le livre « Los trovadores: historia literaria y textos » de Martí Riquer (Barcelone: Planeta, 1975).
L’année 1748 est considérée comme la date d’apparition de la littérature andorrane. Le premier auteur andorran est l’avocat Antoni Fiter i Rossell, qui a écrit le livre « Manual Digest ». L’œuvre (comme la plupart des livres) est écrit en catalan, la langue officielle d’Andorre.
Cependant, ce livre n’est pas une œuvre d’art. Son genre est l’historiographie, il contient des légendes des vallées, décrit des traditions culturelles et religieuses, des coutumes et certains faits historiques. Ce livre est appelé « la Bible d’Andorre ».
Le manuscrit original est gardé à Ordino où son auteur a vécu. Il y a deux copies de ce livre. Une copie est gardée au musée du parlement d’Andorre, la Casa de la Vall, l’autre copie est gardée à l’épiscopat espagnol de la Seu d’Urgell.
En 1763, le deuxième livre historiographique “Politar Аndorrà” de l’auteur andorran a été publié. Il a été écrit par Antoni Puig. Ce livre parle des privilèges et des pouvoirs des autorités d’Andorre.
Сes deux livres se complètent parfaitement, en témoignant que l’Andorre n’était pas un état complètement isolé de l’Europe au 18ème siècle.
Pierre-Roch de Roussillou est l’auteur suivant et l’historiographe andorran. Dans son livre « De l’Andorre » (il a été écrit en 1823) il a parlé des caractères simples des habitants d’Andorre – un pays dans lequel les vices et l’immoralité des autres pays de l’Europe n’ont pas pénétré, grâce à son isolement partiel.
Selon l’auteur du livre, « l’isolement » d’Andorre est le secret de sa modération et de sa vertu. Les habitants de ce pays continuent de vivre comme leurs parents vivaient il y a cinq cents ans. L’auteur écrit: « rien n’a changé depuis ce temps et les objets de luxe qui sont inhérents à la civilisation moderne inspirent aux Andorrans plus de peur que d’envie. »
Au cours du même siècle, en 1838, une autre livre historiographique – « Relació sobre la vall d’Andorra » – a été écrit. L’auteur du livre est Tomàs Junoy, un moine du village d’Anyòs. Ce livre ressemble à une petite encyclopédie qui a recueilli des informations relatives à la population, à l’activité minière, à l’agriculture et à l’industrie, ainsi qu’aux règles douanières de la principauté. Selon les spécialistes littéraires d’Andorre, sous la narration objective se cachent les premiers signes du romantisme. Moi aussi, je crois que le livre est le prototype des œuvres romantiques d’Andorre.
Plus tard, les signes du romantisme ont été observés chez Lluís Ignasi i Fiter. En 1874, il a écrit une œuvre « Història i novena de Nostra Senyora de Meritxell » (la patronne principale d’Andorre). Dans l’œuvre, en dehors de l’intrigue principale, qui est définie par le titre du livre, l’auteur raconte l’histoire de la rivière Valira, l’histoire des Pyrénées qui sont couvertes d’herbes vertes, de lacs au printemps, de feuilles, de gros blocs de glace et de manteau neigeux, ainsi que sur la solitude qui respire par la mélancolie et la tristesse.
« Les notes de voyage », écrites par des voyageurs étrangers, viennent compléter les récits historiographiques et le romantisme. L’un des premiers auteurs, qui a mentionné l’Andorre était un avocat espagnol Francisco Zamora avec son « Journal de voyage de la Catalogne » (« Diario de los viajes hechos en Cataluña »).
En 1851, Henri Castillon d’Aspet a décrit l’histoire de la vallée d’Andorre dans son livre « Histoire d’Ax et de la Vallée d’Andorre ». Le livre contient non seulement des croquis magnifiques, mais aussi l’analyse chimique des eaux thermales, la description de leurs effets thérapeutiques ainsi que des informations sur l’origine des sources thermales et leurs propriétés thérapeutiques.
Le prochain auteur est Louis Boucoiran, qui a écrit en 1854 un guide historique: « Ariège, Andorre et Catalogne: Guide historique, pittoresque et descriptif aux Bains d’Ussat et d’Ax contenant l’Histoire de l’ancien pays de Foix et des ses Comtes jusqu’à Henri IV et Histoire de la vallée d’Andorre jusqu’à nos jours »).
En 1856, un anglais Fredrick Harold Deverell a publié « Les terres frontalières de l’Espagne et de la France: compte rendu de la visite en République d’Andorre » (« Border lands of Spain and France: with an account of a visit to the Republic of Andorre »). Le livre a été publié à Londres.
En 1866, le livre « L’Andorre » de Victorin Vidal a été écrit. En 1888, Gaston Vuiller a écrit « la vallée d’Andorre » (« Le val d’Andorre »). Ces deux livres ont été édités à Paris.
Parmi d’autres auteurs de livres qui appartiennent au genre « notes de voyage », on peut sélectionner le livre de Xavier Campillo « Visite en république d’Andorre » (Una visita a la república d’Andorra, 1856).
En 1994, il a été traduit en anglais et en 2011 il a été réédité. Ce livre peut être trouvé à la British Library (Londres). Le livre de Josep Aladern « Carte de l’Andorre: les impressions de visites de la vallée d’Andorre » est une curiosité aussi.
En 1901, l’Andorre a été visité par l’un des représentants les plus éminents de « l’âge d’argent » de la poésie russe, le poète et peintre Maximilien Volochine. Voici un extrait de son livre:
Je suis allé à la bibliothèque de Saint Geneviève:
«Donnez-moi, s’il vous plaît, quelque chose sur l’Andorre».
– Comment?
– Sur l’Andorre…
– Est-ce que cela se mange?
«Non. C’est l’état, placé sous le protectorat de la France».
– En Afrique Centrale?
– Non, dans les Pyrénées…
– C’est épatant!!!
La bibliothécaire m’a regardé très incrédule:
– Non, nous n’avons rien…
Et voici ses premières impressions sur l’Andorre: « J’ai un sentiment bizarre. L’air est froid et le soleil est brûlant. La tête est propre mais tout le corps est douloureux. Je monte, je m’oriente. La France est derrière. Nous sommes venus de là : le gouffre noir est entouré par un cercle des sommets noirs, qui masquent l’horizon. La neige est là. Avant, la vallée descend en pente raide vers le bas et tourne vers le sud. Là-bas, où elle s’enfonce, on peut déjà voir des arbres et des forêts. Mais c’est tout au fond. Plus près, il y a des pentes enneigées et vertes. C’est l’Andorre. »
Autant que je sache, en l’honneur du 20ème anniversaire des relations diplomatiques entre la Russie et l’Andorre, en 2016, il est prévu de publier le recueil des œuvres de l’auteur russe dans la principauté.
Cela vaut la peine de vous parler d’un des genres préférés des auteurs andorrans. Ce sont les légendes et les contes de fées.
Les auteurs écrivent des histoires de fiction et des légendes sur l’Andorre et ses habitants. En particulier, Manuel Anglada a écrit « l’Histoire et les contes de fées des habitants des Pyrénées » (« Històries i relats pirinencs ») (Andorre-la-Vieille, 1989). En 1966, Ricard Fiter a écrit « Les llegendes d’Andorre. Sant Julià de Lòria ». Carli Bastida a écrit « Les nouvelles légendes » (“Nou llegendes”) (Andorre-la-Vieille, 2011).
Deux livres ont été écrits sur la Dame Blanche. Roger Mas a écrit « La légende de la dame Blanche » (« Llegenda de la dama blanca ») ( Andorre-la-Vieille, 1986) et Pere Canturri a écrit « La dame Blanche » (« La dama blanca ») (Andorre-la-Vieille: Centre de la Cultura Catalana, 1996). Roger Mas est également l’auteur de « La legende de la sorcière d’Engolasters » (« Llegenda de les bruixes d’Engolasters ») (Andorre-la-Vieille, 1987).
En 2004, le livre de Rosalia Pantebre « Un jour dans les Pyrénées. Des histoires sur le passé lointain » (« Per temps vell, al Pirineu. Històries de l’antigor ») a été publié en Andorre. En 2010, Àlvar Valls et Roser Carol ont publié un livre intitulé « La légende d’Andorre (la tradition et l’histoire) », (« Llegendes d’Andorra (Contes i llegendes)) à Barcelone.
Parmi les livres appartenant à ce genre, je tiens à mentionner le livre de l’auteur Albert Puigoriol « Andorre, mon pays » (« Andorra, el meu país »), qui a été réédité en 2003 .
Je voudrais également mentionner des oeuvres d’Eva Julian « Les héritiers et le seigneur » (« Hereus i cabalers ») (Andorre-la-Vieille, 1997) et de Carme Oriol « L’étude du folklore d’Andorre dans le contexte de la guerre d’Andorre avec les États-Unis » (Estudi del folklore andorrà en el seu context « La guerra d’Andorra amb els Estats Units»). Ce livre a été publié à Barcelone en 1997.
Les années 1980 sont considérées comme le début de la littérature contemporaine d’Andorre. Une évolution considérable s’est produite après l’adoption de la Constitution d’Andorre, en 1993. Depuis, le gouvernement de la principauté encourage activement le développement de la littérature andorrane, en organisant régulièrement des concours et des prix pour la meilleure œuvre littéraire dans le cadre des programmes scolaires, ainsi que pour des auteurs adultes qui écrivent en catalan.
Les romans sur l’Andorre méritent une attention particulière. Le premier roman avec la mention de l’Andorre, « Andorre ou les gens du cuivres » (« Andorre ou les hommes d’airain ») est sorti en 1923. L’auteur de ce livre est Isabelle Sandy. Voici un petit extrait du livre: « Les habitants de Canillo ont été ensevelis sous la neige pendant cinq longs mois. Les hommes sont des contrebandiers ou des transporteurs à dos de mulet. Les femmes… elles ont de grands yeux, ne sont pas très belles, pas très expressives. Ils vivent et travaillent, n’ont pas de faiblesse… ». Le roman a été publié à Paris (Paris: Edition Plon).
En 1967, Ricard Fiter a écrit: « Dans un lointain village andorran. San Julia de Loria » (« Un andorrà lluny del poble. Sant Julià de Lòria »). Le livre a été publié en Andorre.
La plupart des écrivains modernes écrivent des romans historiques sur l’Andorre. Les critiques littéraires modernes qualifient les oeuvres d’Albert Salvadó comme « des phénomènes exceptionnelles » car il a insufflé littéralement une nouvelle vie dans le roman historique de langue catalane.
L’écrivain andorran a écrit des histoires pour les enfants, des essais et des romans, souvent en se concentrant sur des faits historiques. Parmi ses œuvres, il y a la trilogie « L’ombre d’Ali Bey: maudit catalan, maudit musulman, maudit chrétien » (« l’Ombra d’Alí Bei: maleït català, maleït musulmà, maleït cristià »). En 2004, le livre a été publié à Barcelone dans les langues catalane et espagnole.
Le premier livre d’Albert Salvadó est « le Mystère de Constantin le Grand » (« L’enigme de Constanti el Gran »). Il a été écrit en 1997 et publié à Barcelone (Editions Columna). Ensuite, ses livres ont commencé à sortir chaque année. « Le professeur de Khéops » (« El mestre de Keops ») qui a été écrit en 1998, « L’anneau d’Àtila. L’histoire d’une princesse » (« L’anell d’Àtila. Història d’una princesa »), qui a été écrit en 1999. En 2000, ses quatre livres sortis sont: « Jaume Ier le Conquérant. Le poignard des sarrasins » (« Jaume I el Conqueridor. El punyal del sarraí »), « Jaume Ier le Conquérant. La reine de Hongrie » (« Jaume I el Conqueridor. La reina hongaresa »), « Jaume Ier le Conquérant. Parlez ou tuez-moi. » (« Jaume I el Conqueridor Parleu o mateu-me » ) et « L’enlèvement, la mort et le Marseillais » (« El rapte, la mort i el Marsellès »).
Parmi ses autres livres on trouve : « L’histoire de Günter Psarris » (« El relat de Günter Psarris »), Barcelone: Editions 62, 2001; « L’oeil du diable » (« L’ull del diable »), Barcelone: Planeta, 2001; « Les voix de l’espoir » (« Un vot per l’esperança »), Barcelone: Rosa dels Vents, 2002; « L’oeil d’Hannibal » (« Еls ulls d’Anníbal »), Barcelone: Columna: Proa, 2002; « La grande concubine d’Amon » (« La gran concubina d’Amon »), Barcelone: Columna, 2005; « Le rapport de Phaéton » (« L’informe Phaeton »), Barcelone: Columna, 2007; « La vie en jeu » (« Una vida en joc »), Barcelone: Columna, 2010 et « Ouvre les yeux et se réveille » (« Obre els ulls i desperta »), Barcelone: Meteora, 2011.
Avec votre permission, je vais vous présenter brièvement ma création. En 2001, mon livre « L’âme de sourds » (« Ànimes sordes ») a été publié à Barcelone. En 2003, deux de mes livres sont sortis: « Dans l’ombre » (« l’Obaga ») et « L’année de francs » (« Any dels suisses »). En 2006, le roman « Blau Prússia » a été publié, en 2009 le roman « Première pratique » (« La primera pràctica ») a été publié. Le roman « l’Échelle de la douleur » (« L’escala del dolor ») a été publié en 2011, le roman « Les ambassadeurs » (« Els ambaixadors ») a été publié en 2014.
Cette même année, mon livre « La selva moral 2.0. Andorra la Vella », qui a été initialement publié en 1993 à Barcelone, a été réédité en Andorre. Parmi mes dernières créations, je pourrais citer le livre « la Bible d’Andorre » (« La bíblia andorrana »). Il a été publié à Barcelone (Édition Columna, 2016).
La littérature mérite une attention particulière. La plupart des poèmes ont été écrits et publiés en Andorre. Le premier recueil de poèmes « Les 33 poèmes » a été publié en 1974 par l’auteur andorran Josep Dalleres. Le poème de « L’éveil » (« Despertar ») a été publié en 1976. En 1987, le poète a écrit un poème « L’ami » (« Amic »), en 1988 – « Les larmes de ses yeux » (« Ulls d’aigua »), en 1990 – « Face à face » (« De tu a tu »), 1995 – « Illalba ».
En 1987, deux livres des poètes andorrans sont sortis: « La géographie de la poésie d’Andorre » (« Geografia poètica d’Andorra ») de Joan Puig Salarich et « Intensément blancs et jaunes » (« Intensament blancs i grocs ») de Nathalie Sola (Natàlia Sola).
En 1994, Robert Pastor a publié « Ne reviens jamais à Ithaque, Ulysse » (« Mai no tornaràs a Ítaca, Ulisses »). Les poèmes ont été publiés dans le journal Diari d’Andorra. En 2000, Gilbert Manel a écrit deux poèmes: « La pluie » (« Pluja ») et « Entre l’eau et la pierre » (« Entre l’aigua i la pedra »). En 2003, un autre poème « Livre d’Arans » (« Quadern d’Arans ») est sorti en Andorre.
En 2002, Joan Reguant a écrit « La terre scellée » (« Terra segellada ») et Teresa Colom a publié le poème « La chaleur des lèvres » (« La température d’uns llavis »). En 2003, la poétesse a écrit le poème « En juin » (« Com mesos de juin »). Ses quatre autres livres ont été publiés en Espagne: « Les étudiés jusqu’à la fin de l’élégie » (« Elegies del final conegut ») en 2005, « Tout en verre » (« On tot és vidre ») en 2009, « Ma mère a demandé à propos de la mort » (« La meva mare es preguntava per la mort ») en 2012 et « Miss Keaton et autres bêtes » (« La senyoreta Keaton i altres bèsties ») en 2015.
En 2006, la poétesse andorrane Ester Fenoll a écrit le poème « Le petit déjeuner idéal » (« Esmorzar perfecte »). En 2010, le troisième livre de Gilbert Manel « Bleu de la dérive » (« Blaus a la vient de la norme ») sort. En 2011, Esther Fenoll a publié « Je vous remercie de votre amour, mais j’ai d’autres plans » (« Agradezco tu amor, pero tengo otros planes ». Auparavant, en 2008, son livre « Début octobre » (« Anticipant octubre ») est sorti à Tarragone.
La poésie andorrane est familière avec le genre de l’essai. Dans le journal de Serra d’Or (le numéro 434) Antoni Morell a publié le premier essai sur la littérature d’Andorre – « L’Andorre et la littérature » (« Andorra i la literatura »). En 2006, la maison d’édition « Publicacions de l’Abadia de Montserrat » (Barcelone) a publié un essai d’Helena Alonso « Pyrénées, comme une œuvre littéraire et l’espace: en dehors de la mystification et de la légende » (« El Pirineu com a espai literari: més enllà de la mitificació i la llegenda »). L’essai d’Àlvar Valls « En regardant de plus près la poésie andorrane » (« Aproximació al fet literari a Andorra ») a également été publié par cette maison d’édition.
En 2015, le cycle d’essai se termine par l’œuvre de Josep Carles Lainez « Le modèle littéraire de la principauté d’Andorre » (« Models literaris del Principat d’Andorra »).
Les critiques littéraires andorrans modernes émettent aussi un genre de « essai ». Des livres d’auteurs de ce genre ont été publiés en Andorre et en Espagne.
Parmi les premiers Andorrans qui ont écrit dans ce genre, on peut sélectionner Bonaventura Adellach et son livre « Les sentiers épineux des politiciens » (« Pels camins pedregosos de la política »). Le livre a été publié en 1979.
Après 10 ans Esteve Albert a écrit un livre portant un long titre « Don Guillem d’Areny et de Plandolit, baron de Senaller et de Gramenet, un notable des vallées d’Andorre » (« Don Guillem d’Areny i de Plandolit, baró de Senaller i de Gramenet, Molt Il•lustre Sr. Síndic de les Valls d’Andorra »). Ce livre décrit la vie d’un représentant de l’une des familles d’Andorre les plus anciennes et vénérées.
En 2000, le journal Diari d’Andorra а publié les « Mémoires d’un médecin » (« Memòries d’un metge ») d’Albert Pla. Après une année, le livre d’Antoni Pintat « Les souvenirs d’Antony Pintat Argelich: le chemin épineux » (« Memòries d’Antoni Pintat Argelich: camí de bast ») sort. En 2002, Ricard Poy а publié le livre « Le défi. Souvenirs d’un chef de gouvernement d’Andorre » (« El repte. Records d’un cap de Govern d’Andorra »).
Il faut également mentionner José Bazan et son livre « Je suis un enfant de la guerre » (« Jo, un nen de la guerra »), qui a été publié en Andorre en 2008, ainsi que les co-auteurs du livre « Quelques souvenirs du docteur Moulin, 1893-1955 » (« Unes memòries possibles del doctor Molines, 1893-1955 »), lequel a été écrit par Ricard Poy et moi-même, Albert Villaró. Le livre a été publié en 2012.
La liste des auteurs andorrans s’achève par Teresa Cairat, qui a publié son œuvre « le Médiateur Cairat, mon père » (« El síndic Cairat, el meu padrí ») en 2015.
D’autres livres ont été publiés en Espagne. En particulier, en 1998, à Barcelone ont été publiés « Les souvenirs d’un vicaire de la Seu d’Urgell, représentant permanent d’Andorre » (« Les memòries d’un vicari de la Seu d’Urgell, delegat permanent per a Andorra ») par la maison d’édition Publicacions de l’Abadia de Montserrat. L’auteur est Gregory Creus (Gregori Creus).
Je voudrais également parler du livre de Francesc Badia « Le coprince Mons. Justí Guitart et son temps: histoire d’Andorre et de l’Espagne et la relation entre ces deux pays dans des temps agités » (« El copríncep mons. Justí Guitart i el seu temps: la història d’Andorra i Espanya i les relacions entre els dos països en temps turbulents »).
A Lleida ont été publiées « Les mémoires d’un seigneur Josep Cassany et Grau » (« Memòries polítiques del senyor Josep Cassany i Grau ») de l’auteur Josep Cassany (1989). En 1992, Jesús Pallares i Bach a écrit le livre « La boîte en bois 1763-1992 » (« Fusta de boix, 1763-1992 »).
« Les secrets de Noir: un passeur d’Andorre le plus recherché » (« Confidències del Negre: el contrabandista més perseguit d’Andorra »), a été écrit en collaboration avec Teresa Blanco et Carles Castro en 2006.
En 2009, le livre « L’autre côté de la Lune: l’histoire d’un survivant » (« L’altra cara de la lluna: història d’un supervivent ») de Fèlix Canet est sorti .
Le livre de Jordi Capdevila « Retraite dans la durée » (« Retirat als quaranta ») est le dernier dans cette liste. Il a édité à La Seu d’Urgel en 2015.
En conclusion, je vais vous donner quelques exemples d’œuvres qui se complète dans un seul bloc « Les expatriés et l’Andorre imaginaire ».
Les deux livres suivants ont été publiés aux États-Unis: l’auteur de l’un d’entre eux est Eva-Louis Wuorio, qui a écrit « La terre vers le haut et vers le bas » (« The Land of Right Up and Down »), États-Unis, 1964. L’auteur de l’autre ouvrage est Peter Cameron, qui a écrit « L’Andorre », New York, 1994. Tous les deux sont réunis dans un seul ouvrage « Les expatriés et l’ d’Andorre imaginaire ».
En 1961, Shirley Deane a publié à Londres l’œuvre « La route vers l’Andorre » (« The Road to Andorra »).
Les œuvres de l’Andorre ont été publiés à Hong Kong (édition Proverse, 2011), par l’auteur Patricia Gray (Patricia W Grey), le titre de l’œuvre est « La mort a mille portes » (« Death Has A Thousand Doors »). Un autre exemple est l’œuvre « Monsieur S et les secrets de la boîte d’Andorre » (« Mr S and the Secrets of Andorra’s Box »), qui a été publié à Dublin (Édition Penguin, 2008), l’auteur est Ross O’Carrol.
Enfin, les deux livres ont été publiés en Andorre, 20 ans plus tard. Les co-auteurs du premier livre sont Jacques-Fromental Halevy et Jules-Henri Vernoy, le titre de l’œuvre est « La Vallée d’Andorre » (« La val d’Andorre ») (Andorre-la-Vieille: Premsa Andorrana, 1996). L’auteur du second livre est Autors Diversos, le titre de l’œuvre est « Trouvée en Andorre. L’Anthologie » (« Andorra Revealed: An Anthology »). Andorre-la-Vieille, en 2016″.
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