Àquelques semaines du lancement des Jeux de Paris 2024, la cyber-gendarmerie est plus que jamais sollicitée pour lutter contre les tentatives de fraude de vente ou de revente de billets en ligne. C’est une information franceinfo : depuis le début des cyber-patrouilles en mars 2023, 338 sites frauduleux ont été recensés, dont 51 ont été fermés et 140 ont été mis en demeure.
La cellule, mise en place spécifiquement pour lutter contre la fraude à la billetterie pour les Jeux olympiques, compte 200 gendarmes mobilisés pour effectuer des recherches sur internet et sur les réseaux sociaux. Ces cyber-patrouilles sont effectuées sous la coupe d’Europol.
Le capitaine Etienne Lestrelin est directeur des opérations : “Les gendarmes effectuent différentes recherches sur l’ensemble des moteurs de recherche français et étrangers pour détecter les sites qui font de la vente et revente de billets non autorisée. Le but c’est de chasser et d’identifier ces sites.” La plus grosse majorité sont des sites hébergés à l’étranger, indique à franceinfo le directeur des opérations : “Ils savent que les démarches sont plus longues et moins faciles pour intenter une action de fermeture ou de retrait du site.”
“Le seul site sur lequel vous pouvez effectuer l’achat des billets, c’est le site officiel de Paris 2024.”
Mais la revente illicite passe évidemment aussi par les réseaux sociaux : Facebook, Lebonboin, Telegram, Instagram. C’est même “la source première de tentatives de revente”, témoigne le capitaine Etienne Lestrelin. “Là c’est de l’échange de particulier à particulier, détaille-t-il. Sauf que l’acheteur, ne sait pas si réellement la personne possède les billets, puisqu’il s’agit de billets virtuels, pas de billets papier. Donc les gens vous vendent du vent, on ne sait pas ce qu’ils vendent.”