Ce matin, le ministère de la Santé d’Andorre a confirmé le premier cas de coronavirus dans la Principauté. Le jeune de 20 ans qui est rentré de Milan ce week-end s’est avéré être infecté. Il est hospitalisé, reçoit une assistance médicale et son état est suivi de près. Aujourd’hui, lors d’une conférence de presse, le ministre de la Santé, Joan Martínez Benazet, a parlé des précautions à prendre et a appelé les Andorrans à garder leur calme, mais il n’a pas exclu la possibilité de nouveaux cas d’infection :
« Au cours de la semaine dernière, 14 appels téléphoniques d’urgence ont été enregistrés : 10 appels provenaient de personnes qui sont rentrées de zones à risque et 4 appels de personnes qui ont prévu de se rendre dans l’un des pays foyers de l’infection.
L’un des appels était positif. Il concernait deux femmes andorranes qui avaient voyagé dans le même avion avec un passager infecté par le coronavirus ; elles sont maintenant sous surveillance médicale à domicile.
Je continue à recommander, si possible, d’éviter de voyager aux régions suivantes : le nord de l’Italie, l’Iran, la Chine, le Japon, le Singapour et la Corée du Nord. Après rentrer de ces pays, il est nécessaire d’informer sur la visite à la zone touchée afin d’obtenir toutes les informations nécessaires sur les premiers symptômes de la maladie et, en cas de les détecter, de contacter immédiatement le service spécial d’urgence (+376 324 292).
Si vous devez vous rendre dans les pays mentionnés, vous devez vous inscrire dans le registre des passagers, disponible sur le site web du ministère de l’Extérieur https://www.exteriors.ad/ca/afers-bilaterals-i-consulars/afers-consulars/registre-de-viatgers.ad.
Toutes les analyses qui doivent être effectuées pour détecter la présence de coronavirus sont envoyées à Madrid. Leur coût est entièrement pris en charge par le ministère de la Santé d’Andorre.
Les touristes qui visitent l’Andorre n’ont absolument rien à craindre jusqu’à présent. L’Andorre elle-même est en danger et reste une destination touristique populaire. Notre point essentiel est la rationalisation des communications entre les pays voisins, ainsi qu’avec les autres États.
L’avantage principal de l’Andorre est qu’en tant que petit pays, il nous est plus facile d’identifier une source de danger et de fournir une approche individuelle et personnelle dans chaque cas particulier. Notre point faible, comme je l’ai dit, est que notre pays est une zone touristique et donc plus difficile à contrôler. Il est logique de penser que l’Andorre pourrait enregistrer davantage de cas. Cependant, le risque n’est pas plus grand que dans n’importe quelle grande ville d’Espagne.
Le traitement que nous donnons à un patient infecté est l’assistance respiratoire. Comme il s’agit d’un virus complètement nouveau, nous ne disposons pas encore de vaccin. La bonne nouvelle c’est que la mortalité infantile causée par le virus est actuellement nulle ».
