Niort et sa célèbre Angélique – la plante aromatique des liquoristes

Niort est une commune du centre-ouest de la France, chef-lieu du département des Deux-Sèvres (région Nouvelle-Aquitaine). Niort fait partie intégrante du Parc naturel régional du Marais poitevin, vaste zone humide répartie sur les trois départements de Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de Vendée. Elle est ainsi la plus grande commune de France intégrée dans un Parc naturel régional.

La ville est célèbre pour accueillir notamment le siège des principales mutuelles d’assurance françaises, et est considérée à ce titre comme l’une des capitales françaises de l’économie sociale.

Monuments et lieux touristiques

Niort Donjon (Château de Niort)

Au bord de la Sèvre Niortaise, se dresse un des plus beaux ensembles de donjons jumeaux romans de France. Il formait le réduit central d’un vaste château en forme de quadrilatère qui mesurait 700 m de long.

C’est Henri II Plantagenêt qui, voulant mettre en valeur et en défense les domaines que sa femme, Aliénor d’Aquitaine, lui apportait par son mariage, décida de faire construire à la fin du XIIe siècle le château de Niort et d’en faire une forteresse inexpugnable. C’était une véritable cité englobant des habitations, des jardins et une place d’arme, et plus tard le château servait de prison.

Le Donjon est classé monument historique depuis 1840.

En 1896, le Donjon trouve finalement sa vocation contemporaine : il devient un musée. Depuis la terrasse on a une très belle vue sur la ville et sur la Sèvre.

Le Pilori est l’ancien hôtel de ville, précieux exemple de l’architecture Renaissance, construit à l’endroit où se trouvait le pilori médiéval, il fut remanié au XVIe siècle par l’architecte Mathurin Berthomé. Le Pilori est classé monument historique. Il a abrité une librairie avant de retrouver aujourd’hui sa fonction d’espace d’expositions artistiques.

Édifices religieux

L’église Notre-Dame, parvis Notre-Dame, de style gothique flamboyant, remonte au xive siècle mais doit en bonne partie son aspect actuel aux XVe et XVIe siècle. L’entrée principale du côté nord, s’orne d’un remarquable portail, dédié à la Vierge, où se mêlent les éléments décoratifs d’un gothique finissant et ceux de la Renaissance. L’architecte Maturin Berthomé en est l’auteur, il éleva aussi le clocher ainsi qu’une tribune intérieure, détruite, du côté sud.

L’église Saint-André, rue Saint-André, de l’important édifice roman, il ne subsiste que quelques fragments sculptés conservés au musée. Modifié et agrandi à l’époque gothique, puis sous la Renaissance, l’édifice fut ruiné par les protestants en 1588. L’édifice actuel, élevé de 1855 à 1863 par l’architecte niortais Pierre-Théophile Segretain, est considéré à juste titre comme un pastiche assez heureux d’un édifice gothique du XIIIe siècle.

L’église Saint-Hilaire, inscrite aux Monuments historiques

L’église Saint-Hilaire de l’architecte niortais Segretain

L’église Saint-Florent, dont les parties les plus anciennes remontent au XIe siècle.

L’église Sainte-Pezenne du début du XIIe siècle est la plus ancienne de Niort, et conserve de l’époque romane un chœur de structure archaïque. Son clocher-porche roman est un type rare dans la région.

L’église Saint-Jean-Baptiste, église moderne en forme de hangar ressemblant à une tente.

L’ancienne abbaye de la Roussille ou de Saint-Liguaire, propriété privée située impasse de l’Abbaye : salle capitulaire et crypte

L’ancienne chapelle de l’ancienne maison des petites sœurs des pauvres (résidence Angélique) est devenu le grand salon de la maison de retraite de la résidence l’Angélique

Les Halles, construites en 1869 par Durand, en fonte et d’acier dans le style de Baltard sont le troisième marché couvert de Niort (les halles médiévales de Niort furent considérées comme les plus vastes du royaume). Bel exemple de la survivance antique dans une architecture moderne, l’ensemble du site des halles est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Édifices militaires

La caserne Du Guesclin, place Chanzy. Du nom de Bertrand du Guesclin, caserne de type Vauban dont la construction fut commencée en 1734. Elle fut ordonnée par le maire Thibault de Bouteville, sur la place du vieux marché, aussi appelée place Saint-Gelais.

Le 7e régiment de hussards marqua la vie quotidienne des Niortais de 1892 à 1919. Les casernes abritèrent également la milice bourgeoise de Niort qui s’organisa dès 1572 et qui, en 1621, fut érigée par Louis XIII en régiment sous le titre de Régiment Royal-Niort.

Édifices civils

Place de la Brèche, ancien lieu de foire, vaste place qui était surplombée d’un jardin public orné de statues auquel on accédait par un escalier monumental. Le nom de la place provient de la « brèche » ouverte dans les remparts de la ville afin d’agrandir l’espace dédié aux importantes foires royales.

Le fort Foucault , situé sur un îlot au milieu de la Sèvre Niortaise, en contrebas du donjon. Tour crénelée, vestige d’une forteresse construite au XIIIe siècle en dehors des remparts, devant le château, et qui comprenait autrefois quatre tours.

C’est à l’emplacement de cette forteresse que fut construite, en 1811, la villa de Fort Foucault, de style néo-classique.

Gastronomie et restaurants

Étroitement liée à la ville de Niort, l’angélique confite est une confiserie réalisée à partir de la tige de cette plante éponyme, surnommée « l’herbe des anges ». Le produit fini se présente sous la forme de bâtons cannelés d’un vert translucide, longs d’une trentaine de centimètres et creux à l’intérieur. Leur texture fibreuse et fondante se compose à 30 % d’angélique contre 70 % de sucre, de glucose et d’eau. Pour le givrage, on utilise du sucre cristal.

L’angélique possède des propriétés aromatiques, toniques, stimulantes, digestives et antispasmodiques. C’est, d’ailleurs, lors d’une épidémie de peste en 1602 que cette plante aurait protégé les Niortais.

Ce sont les religieuses de Niort qui, au XVIIIe siècle, ont eu l’heureuse initiative de produire l’angélique confite.

L’angélique confite reste essentiellement réservée à la pâtisserie : gâteau à l’angélique, confiture à l’angélique, chocolats à l’angélique, sujets moulés en pâte d’angélique. On peut cependant l’accommoder dans des plats salés (poissons, viandes…) et dans des desserts.

Les meilleurs restaurants sont situés dans la vieille ville. Il n’y a que deux restaurants Michelin (sans étoiles):

Le P’tit Rouquin, 92 rue de la Gare, 18 – 45 EUR • Cuisine traditionnelle

L’Adress …, 1 rue des Iris, Bessines, 20 – 72 EUR • Cuisine moderne

Shopping

Le shopping n’est pas une priorité du programme touristique à l’exception de la liqueur Angelica de Niort.

Transport et comment y arriver?

L’aérodrome de Niort – Marais Poitevin est un aérodrome civil, ouvert au trafic aérien public, situé à 4 km du centre-ville de Niort. Il est utilisé pour l’aviation d’affaires, le transport de fret et médical et pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme.

Niort a une gare sur la ligne TGV entre Paris et La Rochelle, Gare de Niort. Le TGV direct vers la gare Paris Montparnasse prend 2 heures et 15 minutes. Niort est un carrefour routier et autoroutier, relié à Paris et Bordeaux par l’autoroute A10, à Nantes par l’A83 et à La Rochelle par la N11.

Informations principales

Superficie: 68,2 km2

Population: 58700 habitants

Langues: français

Monnaie: euro

Visa: Schengen

Heure: Europe centrale UTC +1

Coordonnées GPS : 46 ° 19′33 ″ N 0 ° 27′38 ″ O

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