La ville de Nîmes est une commune du sud de la France, préfecture du département du Gard en région Occitanie.
Dans un article paru le 28 juillet 2020 dans le magazine américain Forbes, réputé pour ses classements économiques et touristiques outre Atlantique, Nîmes figure au classement des cinq villes françaises à découvrir pour leur histoire, après Paris. Aux côtés de Quimper, Pau, Bourges et Metz, la Rome française y est présentée comme une destination incontournable pour tous “ceux qui sont fascinés par l’Empire romain : peu de destinations françaises peuvent se comparer à la ville historique de Nîmes…”
Nîmes est une ville riche en patrimoine cinématographique. Pour la beauté de son cadre naturel et son climat chaud et ensoleillé pratiquement toute l’année, Nîmes a attiré et attire encore de nombreux réalisateurs et acteurs tels que François Truffaut, Agnès Varda, Claude Chabrol, Claude Lelouch, Patrice Leconte, Gérard Depardieu, Thierry Lhermitte , Bernadette Lafont ou encore Philippe Noiret.
L’origine de Nîmes remonte au VIe siècle avant JC.
Une tribu celte, les Volques Arécomiques, s’installe autour d’une source généreuse. Petit à petit, les constructions primitives font place à des édifices en pierre sèche. Parmi eux, la Tour Magne, une tour haut perchée sur la colline, sera plus tard surélevée et intégrée aux remparts romains.
Au VIIIe siècle, la ville est repliée sur elle-même. Sa taille est réduite à presque un dixième de la cité romaine. L’insécurité grandissante contraint la population à se réfugier dans l’amphithéâtre et à le transformer en forteresse en cas de danger. Les remparts romains servent de carrière où chacun vient se servir.
A partir de l’an mil, Nîmes sort de sa léthargie. Une nouvelle enceinte est construite. Grâce à la vigne, à l’olivier et à l’élevage du mouton, les échanges commerciaux redémarrent. Et là encore, la Source intervient. Ses eaux qui courent à travers la ville vont durant plusieurs siècles amener la prospérité aux tanneurs, teinturiers et marchands d’étoffes.
Au XVe siècle, les guerres de Religion sont très violentes dans cette Nîmes devenue Huguenote. Les protestants écartés de la vie publique se tournent vers le commerce et la production manufacturière. Bientôt, la production d’étoffes et du bas de soie s’exporte en Europe et aux Indes espagnoles. Les deux tiers de la population active de Nîmes sont employés dans le textile. La ville s’enrichit. Elle change.
Voilà qu’apparaissent de superbes hôtels particuliers, voilà que se dessine un renouveau urbain. L’industrie de la soie se reconvertit dans la confection de châles grâce aux premiers métiers Jacquard initiés par Turion, un ouvrier nîmois.
Trente années de réussite fulgurante placent Nîmes l’industrielle à un rang Européen. Mais la concurrence lyonnaise est rude en cette deuxième moitié du XIXe siècle. Très vite, avant de perdre de l’argent, on réinvestit les capitaux du textile dans le vignoble. La culture de la vigne est facilitée par la construction du canal du Midi, le transport du vin par celle du chemin de fer à Nîmes. C’est une nouvelle ère de prospérité. La gare de Nîmes devient le centre de transit du charbon cévenol vers Beaucaire et le Rhône.
Nîmes, forte de ses 150 000 habitants, se remodèle. Dans un élan délibéré, elle allie depuis bientôt trente ans l’art contemporain le plus pointu aux richesses du passé. Elle réhabilite ses quartiers anciens et s’étend vers le sud.
Elle confie ses projets d’urbanisme et d’architecture aux plus grands créateurs internationaux : Norman Foster, Vittorio Gregotti, Kisho Kurokawa, Mieko Inoue, Jean Nouvel, Martial Raysse, Philippe Starck, Jean-Michel Wilmotte. Achevé en 2013, le projet AEF de l’architecte urbaniste Alain Marguerit vise à élargir le centre historique par la création d’un espace urbain continu de huit hectares entre les Arènes, l’Esplanade Charles de Gaulle et la gare SNCF.
Tourisme et attractions touristiques
Monuments romains
Nîmes abrite de remarquables témoins du passé romain de la ville. Certains de ses monuments figurent aujourd’hui parmi les mieux préservés au monde dans leur catégorie.
C’est notamment le cas du plus connu d’entre eux, l’amphithéâtre, appelé également arènes de Nîmes. Construit à la fin du ier siècle apr. J.-C., l’amphithéâtre mesure 133 mètres de long et 101 mètres de large. La façade, haute de 21 mètres, est composée de deux niveaux de 60 arcades chacun. En réalité, de nombreux tunnels existent sous les arènes, correspondant à un système très perfectionné d’égouts romains.
Aujourd’hui, les arènes de Nîmes, lieu de prestige, se transforment régulièrement en une grande salle de spectacle où artistes nationaux et internationaux viennent se produire.
L’autre monument romain emblématique de la ville est la Maison Carrée, temple romain construit en 3 et 5 apr. J.-C., qui dominait le forum de la ville antique. Dédiée donc, dans un second temps, à Caius et Lucius César, petits-fils et fils adoptifs de l’empereur Auguste, la Maison Carrée est dans un état de conservation tout à fait exceptionnel qui en fait le temple le plus “intact” du monde romain.
Le plus imposant vestige de la très longue enceinte romaine de Nîmes est la tour Magne. Fondée sur un édifice pré-romain que les romains surélevèrent, la plus haute et la plus prestigieuse des tours de l’enceinte romaine augustéenne se composait de trois niveaux au-dessus d’un soubassement. Aujourd’hui, le dernier étage a disparu et elle s’élève à 32 mètres au-dessus du sol. La tour domine les jardins de la Fontaine sur le mont Cavalier. Par beau temps, elle offre un point de vue sur le mont Ventoux, les Alpilles, les Cévennes, le mont Aigoual, le pic Saint-Loup et la plaine du Vistre, et la garrigue environnante.
Les jardins de la Fontaine abritent un autre monument romain, datant du iie siècle apr. J.-C. : le temple de Diane. Il se dresse dans la partie basse des jardins, à proximité de la source. Il était encore entier au milieu du xvie siècle, transformé en église. Les frères en furent chassés au moment des guerres de religions et le bâtiment servit alors d’entrepôt à bois et foin. Sa voûte s’effondre, le mur sud est démoli, la façade principale est dépouillée de son ordonnancement de colonnes et de ses frontons étagés. Le temple de Diane constitue néanmoins le seul monument conservé en élévation de l’ensemble du sanctuaire romain dédié au culte impérial et aux loisirs autour de la source sacrée.
De l’antique enceinte augustéenne, deux portes de villes nous sont parvenues : la porte d’Auguste et la porte de France (16-15 av. J.-C.). Dite également « porte d’Arles », la porte d’Auguste est une des principales portes de l’époque romaine de la ville.
La porte de France portait autrefois le nom de porte d’Espagne. Elle compte une seule arcade en plein cintre surmontée d’une galerie aveugle décorée de pilastres toscans. Durant l’Antiquité, elle était, elle aussi, flanquée de deux tours semi-circulaires. Visible de loin, elle signalait la présence de la cité et du sanctuaire impérial située au pied de la colline, autour de la source.
Le castellum divisorium, aussi appelé castellum aquae (Ier siècle) est situé rue de la Lampèze, au pied de l’ancien « fort Vauban ». Redécouvert il y a près de 170 ans, ce bassin de distribution des eaux répartissait dans la ville l’eau arrivant d’Uzès sur 50 km, via l’aqueduc de Nîmes et le pont du Gard. C’est un témoin unique et exceptionnel du génie des ingénieurs romains.
L’architecture religieuse médiévale
Parmi les édifices parvenus à ce jour, citons surtout la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor, édifice roman du XIIe siècle. La cathédrale est élevée au rang de basilique depuis 1882. La hauteur des voûtes de la nef atteint 20 mètres.
La chapelle Sainte-Eugénie est la plus ancienne église de Nîmes encore ouverte à ce jour.
L’ancienne chapelle du collège des Jésuites est un des rares témoin nîmois de l’architecture religieuse du XVIIe siècle.
La chapelle Saint-Joseph est une petite église située rue Jean-Reboul, à proximité de la porte de France. À l’intérieur de ce discret mais intéressant édifice du xviie siècle se trouve un retable et plusieurs peintures de la même époque.
La façade monumentale de l’église Saint-Charles donne sur le boulevard Gambetta.
Culture
Nîmes a été la première ville de France à accueillir une école taurine de tauromachie espagnole dans le Centre français de tauromachie.
La ville est connue pour ses ferias, qui existent officiellement depuis 1952. La feria de Pentecôte, dite Feria de Nîmes, se déroule fin mai-début juin du mardi au lundi qui suit, tandis que la feria des Vendanges se tient durant trois jours en septembre. Une troisième feria, la feria de Primavera, se tenait durant deux jours au mois de février. Elle n’existe plus aujourd’hui car une toile, appelée « la bulle » par les Nîmois, qui recouvrait les arènes et protégeait ainsi les spectacles de l’hiver, n’est aujourd’hui plus installée.
À cette occasion, des corridas, qui se sont pratiqués officiellement à Nîmes depuis 1853, sont organisées avec ou sans mise à mort, dans les arènes. Les rues sont envahies par des peñas (orchestres de rue d’origine espagnole), et des bodegas (bars souvent temporaires, boite de nuit en plein air dans des hôtels particuliers…) ouvrent au centre-ville en caves ou en extérieurs. La fête dure toute la nuit jusqu’au lever du jour. La feria de Pentecôte, tout comme celle des vendanges, constitue l’une des fêtes les plus populaires d’Europe. Pour les deux ferias nîmoises, certains médias parlent de plus d’un million de visiteurs par an.
Il y a aussi des concerts place de la Maison Carrée, parvis des Arènes, allées Jean-Jaurès et aux jardins de la Fontaine et l’encierro et l’abrivado dans les rues de la ville.
Les arènes de Nîmes accueillent également des courses camarguaises pendant l’année.
Des manifestations musicales de renom se déroulent à Nîmes chaque année. Le Festival de Nîmes est un festival de musique se tenant chaque été dans les arènes et où se retrouvent de nombreux groupes et artistes d’envergure internationale. Nîmes accueille aussi des artistes renommés dans le cadre de l’Automne Musical de Nîmes, du festival de Jazz organisé par Jazz 70 en octobre et du festival Tout Simplement Hip-Hop (concerts rap, battles hip-hop, live graffiti) également organisé en octobre.
De nombreuses manifestations culturelles et artistiques se tiennent annuellement à Nîmes. Citons notamment la foire d’art contemporain ARTéNIM (en septembre) et le salon de l’artisanat Nimagine (en novembre). Le Salon des Antiquaires (en décembre) est un des plus importants du sud de la France et incontournable pour la qualité remarquable de ses meubles régionaux. Les établissements culturels de Nîmes, dont le musée archéologique et Carré d’art, proposent de nombreuses expositions en lien avec leurs collections. Le théâtre Bernadette-Lafont propose quant à lui une riche programmation tout au long de l’année. Il organise notamment le Festival Flamenco, en janvier. Notons que Nîmes accueille chaque année plusieurs manifestations liées au monde littéraire, comme le Festival de la biographie (en janvier), le Festival des auteurs psy (en mars), le Salon européen de la BD (en mai) et le Salon du livre d’artiste (en juin).
Depuis 2010, la ville de Nîmes et la société Culturespaces organisent chaque année les Grands Jeux Romains, reconstitution historique des ludi romains, tels qu’ils devaient se dérouler il y a 2000 ans au sein de la cité de Nemausus. L’évènement se tient généralement au mois de mai et dure le temps d’un week-end. Chaque édition est l’objet d’une thématique particulière : la guerre de Troie en 2012, le triomphe de César en 2013, l’avènement d’Auguste en 2014 ou encore Hannibal en 201550. À cette occasion, de nombreuses manifestations se tiennent dans les rues de la ville (défilés, visites guidées…) et un grand spectacle organisé dans les arènes vient clore chacune des deux journées.
Depuis plus de vingt ans, les Jeudis de Nîmes se tiennent chaque jeudi de l’été et animent les rues de la ville avec des marchés ouverts durant la soirée. Durant la belle saison, des manifestations artistiques et musicales en plein air se tiennent également dans les jardins de la Fontaine. Dans le cadre des Nuits des Jardins, des concerts et spectacles ont lieu vers la fin du mois de juin à la tombée de la nuit. La ville participe également au festival culturel et musical le Temps des Jardins, chaque année en juin.
L’emblème de la ville d’aujourd’hui s’inspire de l’iconographie de l’as, monnaie frappée à Nîmes dans les débuts de notre ère, au revers de laquelle figure un crocodile enchaîné à un palmier qui symbolise la soumission de l’Égypte à Rome et où sont frappés les mots : COL NEM. Ainsi le logo actuel de la ville, conçu en 1985 par Philippe Starck, garde-t-il la symbolique romaine tout en modernisant le trait de manière plus lisible.
Cuisine, gastronomy and best restaurants
Certains produits locaux nîmois possèdent une appellation d’origine contrôlée « de Nîmes ». De plus, la plupart des spécialités du département du Gard sont fabriquées et/ou vendues à Nîmes.
La brandade de Nîmes est un plat typiquement nîmois. En effet, depuis le Moyen Âge, la morue était échangée contre le sel de Camargue, d’où sa présence en abondance. La recette de la brandade de morue est signalée dès 1786. Ce mets a acquis son titre de noblesse en 1830 grâce au célèbre cuisinier Charles Durand. La brandade de Nîmes est faite de morue dessalée que l’on monte avec de l’huile d’olive et un peu de lait. Servie de préférence chaude, la brandade se mange également en feuilleté ou tout simplement mélangée à la purée de pommes de terre.
Le vignoble des Costières-de-nîmes s’étend au sud de la ville sur 12 000 hectares. Celui des Coteaux-du-languedoc s’étend plus à l’ouest de la ville. Rouge, rosé ou blanc, la qualité de ces vins AOC n’a cessé de s’améliorer ces vingt dernières années, permettant à certains costières-de-nîmes et coteaux-du-languedoc de figurer parmi les meilleurs vins français. Les vins de Nîmes, plus particulièrement de Langlade (village en bordure ouest de Nîmes, dans la vallée de la Vaunage), sont loués par des chants provençaux (le langlade fut un vin fort apprécié par Louis XIV).
L’olive de Nîmes AOC est une picholine. Sa chair abondante, ferme et douce se croque verte. Son huile (également AOC) au goût très fruité provient de fruits murs récoltés en décembre et janvier.
La tapenade est une pâte d’olives noires ou vertes que l’on pile avec de câpres (en occitan “tapènas”), des anchois, des herbes de Provence et de l’huile d’olive. On la déguste froide, tartinée sur du pain grillé.
Le Crocus de Nîmes est un croque-monsieur composé uniquement d’aliments que consommaient les Gallo-romains.
La fraise de Nîmes est généralement disponible dès le 15 mars. Elle est la première fraise printanière de France. De forme allongée et élégante, les deux variétés « gariguette » (qui n’est pas strictement une spécialité nîmoise) et « ciflorette » sont précoces, cultivées en pleine terre et particulièrement parfumées.
La zarzuela est une spécialité espagnole adaptée à Nîmes. Il s’agit d’une sorte de ragoût espagnol importé par les immigrants ibériques venus s’installer en masse dans la ville, fuyant le franquisme ou la misère.
Le petit pâté nîmois est présenté dans une petite boîte ronde qui cache sous son couvercle un pâté réputé. On le trouve aux halles de Nîmes, dans quelques charcuteries et pâtisseries et on le déguste chaud.
Les dragées Amande ont accompagné plusieurs générations de gardois. Elle y a demeuré jusqu’en 2008, date de son déménagement temporaire au centre commercial des 7 Collines.
La recette du croquant Villaret est tenue secrète par la famille Villaret et ses successeurs ; elle n’a pas changé depuis 1775. C’est un biscuit mince et doré fait à base de farine, de sucre, d’eau, de fleur d’oranger, d’extrait de citron et d’éclats d’amandes.
L’oreillette est un beignet languedocien, qui demeure une fabrication très artisanale. Sa forme évoque pour certains le pavillon d’une oreille. Ce beignet est traditionnellement préparé dans les familles et consommé pendant toute la période du carnaval.
La minerve n’est pas une spécialité strictement nîmoise, mais plutôt du Gard et de l’Hérault. C’est une pâtisserie qui serait née à l’occasion de l’Épiphanie. Les gâteaux des rois invendus par les boulangers auraient été découpés en tranches et recouverts d’une « croûte » sucrée (meringue aromatisée à la fleur d’oranger), donnant ainsi la minerve.
La fougasse d’Aigues-Mortes, ou de Saint-Gilles, est une brioche glacée au sucre et levée à la fleur d’oranger. La recette reste secrète car cette fougasse est unique dans la région. De nombreuses boulangeries en préparent dans le Gard86.
La rouille d’Aigues-Mortes, provenant de la même cité gardoise et préparée avec du poulpe, de la pomme de terre et de l’aïoli. On la retrouve également dans les restaurants nîmois.
En Camargue, la viande de taureau, viande corsée, se déguste en « gardianne », c’est-à-dire, marinée dans du vin. Elle peut également se déguster en grillade, notamment lors de ferrades et fêtes champêtres camarguaises.
Le Gard est également un important producteur d’asperges « blanches » ou « vertes ».
Shopping
Les visiteurs de Nîmes aiment le shopping grâce à un vaste réseau de rues piétonnes. Le plus grand marché en centre-ville est également apprécié des gourmets. Il dispose de pavillons commerciaux vendant les produits régionaux les plus populaires.
Comment y arriver?
Déjà à l’époque romaine, Nemausus était une étape sur la Voie Domitienne, cette ancienne voie de communication qui reliait l’Italie à la péninsule Ibérique. Aujourd’hui la ville tire profit pour son développement des excellentes infrastructures de communication, tant autoroutières que routières, ferroviaires ou aériennes qui irriguent le sud de la France.
Réseaux routiers et autoroutiers
L’autoroute A9, dite aussi « la Languedocienne » est un des axes majeurs qui assurent la liaison entre l’Europe du Nord et l’Espagne via la vallée du Rhône. La liaison autoroutière avec les villes du sud de la France comme Arles, Aix-en-Provence, Marseille et au-delà vers Nice puis l’Italie est établie par l’autoroute A54.
Une rocade permet de contourner la ville par l’ouest, le sud et le sud-est. Elle sera complétée par un tracé au nord en cours de concertation.
De Paris (péage) – 6 h 56 min (713 km), par A6 et A7
De Marseille (péage) – 1 h 32 min (122 km), par A7 et A54
De Montpellier (péage) – 53 min (56.0 km), par A9
De Toulouse (péage) – 2 h 57 min (291 km), par A61 et A9
De Perpignan (péage) – 2 h 3 min (205 km), par A9
Transport ferroviaire
Le réseau ferroviaire nîmois est également de première importance, constituant un nœud stratégique depuis 1845. Le TGV met la gare de Nîmes à environ 1 heure de Marseille-Saint-Charles, 1 heure 20 de Lyon-Part-Dieu, 2 heures 50 de Paris ou même à 4 heures 40 de Lille.
Le réseau ferroviaire classique, par la ligne de Tarascon à Narbonne assure les liaisons par trains TER ou Intercités de, ou vers, Avignon, Marseille, Montpellier, Perpignan ou Bordeaux.
Transport aérien
L’aéroport Nîmes Alès Camargue Cévennes, appelé aussi « Nîmes Garons » bien que le territoire de cette dernière commune, certes voisine, n’empiète pas sur l’emprise des installations qui se trouve sur la commune de Saint-Gilles, assure la desserte aérienne de la ville. Situé à environ 10 kilomètres au sud de l’agglomération nîmoise et à 15 kilomètres d’Arles sur les communes de Nîmes et Saint-Gilles, il possède une piste longue de 2 440 mètres. Il reçoit les vols réguliers qui relient Nîmes à Londres, Liverpool, East Midlands et Bruxelles-Charleroi.
Par ailleurs, Nîmes dispose encore, à l’est de la ville de son premier et ancien aérodrome de tourisme et loisirs de Nîmes-Courbessac, doté d’une piste non revêtue. L’ancienne base aéronavale de « Nimes Garons » accueille depuis 2013 la base nationale des canadairs.
Informations principales
Superficie: 161,9 km2
Population: 150.600 habitants
Langues: français
Monnaie: euro
Visa: Schengen
Heure: Europe centrale UTC +1
Coordonnées : 43 ° 50′17 ″ N 4 ° 21′40 ″ E