Nice : meilleures attractions touristiques

Nice est une commune du Sud-Est de la France, préfecture du département des Alpes-Maritimes et deuxième ville de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur derrière Marseille.

Fait partie de la Côte d’Azur.

Située à une trentaine de kilomètres de la frontière franco-italienne, elle est établie sur les bords de la mer Méditerranée.

Avec 340 017 habitants au dernier recensement, elle est la cinquième commune de France en population (après Paris, Marseille, Lyon et Toulouse).

La ville est le centre d’une métropole, Nice Côte d’Azur, qui rassemble quarante-neuf communes.

Nice possède la deuxième capacité hôtelière du pays, ce qui lui permet d’accueillir environ 4 millions de touristes chaque année. Elle dispose également du troisième aéroport de France (le premier de province) et de deux palais des congrès consacrés au tourisme d’affaires.

Capitale de la Viguerie de Nice, elle faisait autrefois partie de la Ligurie antique entre le fleuve du Var et de la Magra, de la Regio IX Liguria romaine, du Royaume d’Italie (888-1024) entre le IXe et le XIe siècle.

Nice devient française en 1860, après un référendum.

La ville s’est développée à partir du Vieux-Nice, qui occupe une sorte de triangle entre la colline du Château, la mer et le Paillon. Elle s’est d’abord étendue vers l’est et le port, puis au nord de celui-ci.

La succession de bâtiments, conçus des années 1970 aux années 1990, tend à renforcer la coupure de la ville en deux. Mais les imposants parking aériens et gares routièresa, qui s’étendent sur plus de cinq cents mètres, sont finalement détruits en 2015 pour laisser place à un grand jardin nommé la promenade du Paillon ou encore « la Coulée verte », qui supprime cet effet.

Les quartiers de Nice sont assez fortement différenciés. La rive gauche du Paillon, plus ancienne, est caractérisée par un urbanisme proche de celui de Turin. La rive droite, plus récente et “plus française”, présente un style beaucoup plus haussmannien.

La colline du château correspond à l’ancien centre de la commune. Le château a été détruit au XVIIIe siècle par Louis XIV et démilitarisé dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Le Vieux-Nice est aujourd’hui le cœur touristique de la ville et héberge de nombreux cafés et restaurants. Le port a été longtemps un quartier populaire et ouvrier. Le port proprement dit accueille aujourd’hui surtout des bateaux de plaisance et des paquebots de croisière.

La colline de Cimiez est un quartier bourgeois de la ville. Il abrite de nombreux hôtels construits à la Belle Époque et qui ont été depuis transformés en luxueux appartements privés.

L’avenue Jean-Médecin est la principale artère commerciale de la ville. La plupart des grandes enseignes y sont situées.

La rue Massena, (plus connue localement sous l’appellation zone piétonne) a été créée dans les années 1970. Très touristique, elle accueille de nombreux restaurants et des cafés.

Les quartiers République, Saint-Roch et Magnan sont des quartiers populaires anciens, construits essentiellement dans la seconde moitié du xixe siècle ou la première moitié du xxe siècle. Les quartiers de Pasteur, L’Ariane et Les Moulins sont des quartiers populaires récents, construits dans les années 1960-1970, en périphérie de la ville.

La plaine du Var, à l’ouest de la ville, a longtemps accueilli des maraîchers. Elle abrite aujourd’hui principalement des grandes surfaces, ainsi que des administrations.

La vieille-ville est caractéristique de l’urbanisme d’une ville fortifiée italienne à l’époque moderne. Les rues sont très étroites et tortueuses, les immeubles sont recouverts d’enduits de couleurs chaudes (ocre et rouge sarde). Les nombreuses églises sont de style baroque. Les quartiers construits à la fin de l’époque moderne et au début du XIXe siècle reflètent l’influence de l’urbanisme turinois d’alors : les rues sont plus larges et rectilignes, les immeubles sont colorés.

Les quartiers construits après l’annexion à la France en 1860 sont quant à eux d’un style beaucoup plus austère et haussmannien : les rues sont larges et rectilignes, mais la pierre apparente remplace les façades colorées. La ville compte par ailleurs de nombreux immeubles construits à la Belle Époque et dans les années 1930 aux facades couleur pastel parfois agrémentées de frises. Enfin, une particularité niçoise est le grand nombre de bâtiments et d’immeubles qualifiés de « palais » : ils sont de toutes époques et de qualité tout aussi variée.

Tourisme

La promenade des Anglais est, pour le monde entier, le symbole de la ville. Nice possède un nombre important de places. Beaucoup sont situées dans la vieille-ville, comme la place Saint-François, la place Garibaldi ou le cours Saleya. La place du Palais de Justice, ancienne place Saint-Dominique, et la place de la Préfecture, créée au xixe siècle, sont également situées dans la vieille-ville.

La majorité des autres places de la ville ont été dessinées au XIXe siècle et sont situées en bordure ou hors du Vieux-Nice. C’est le cas de la place Charles-Albert et de la place Masséna ou de la place de la Croix de Marbre. La place Arson, entre la rue Auguste-Gal et la rue Arson, constitue depuis la fin du xixe siècle un lieu privilégié pour le jeu de boules.

Nice a gardé, en revanche, un certain nombre de bâtiments intéressants datant de l’époque moderne, comme le Palais communal de Nice, le Palais du Sénat de Nice, ou le Palais de la Préfecture de Nice.

Plusieurs monuments et statues commémorent des évènements ou des personnages liés à l’histoire de la ville, comme la Croix de Marbre, la colonne du pape, ou le monument des Serruriers.

La présence de familles de notables assez puissantes, puis celle des hivernants, a doté la ville d’un riche patrimoine de résidences privées : Châteaux, palais et villas. Certaines de ces demeures se trouvent sur les collines qui entourent Nice. Le château de Bellet est ainsi situé dans le quartier de Saint-Roman-de-Bellet. Il date du XVIe siècle. Il appartient à une famille d’aristocrates niçois originaires de Savoie, les Roissard de Bellet. Le domaine abrite aussi une chapelle néo-gothique du XIXe siècle. Dans le vignoble de Bellet, se trouve également le château de Crémat, bâti en 1906 et de style médiéval.

Le musée Matisse était à l’origine une villa, construite au XVIIe siècle à Cimiez par Jean-Baptiste Gubernatis, consul de Nice. Son style est caractéristique de celui des riches demeures génoises.

Certains palais se situent dans le Vieux-Nice. Le palais Lascaris, situé rue Droite, dans la vieille ville, a été construit entre 1648 et le début du XVIIIe siècle pour le maréchal Jean-Baptiste Lascaris-Vintimille, neveu du 55e grand maître de l’ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte.

Plusieurs bâtiments ont été construits pour de riches familles niçoises. Le palais Marie-Christine, place de la Croix-de-Marbre, a été construit au XIXe siècle, de 1800 à 1887. Il a été édifié pour les Saïssi de Châteauneuf et a accueilli de nombreuses personnalités dont, en 1842, la reine Marie-Christine, veuve du roi de Sardaigne Charles-Félix. Son style est néo-classique.

Le café de Turin, situé place Garibaldi, est un des cafés les plus connus de la ville. Fondé au xixe siècle, il était à l’origine un lieu de rencontre des immigrés piémontais.

La pâtisserie Auer, rue Saint-François-de-Paule, ouverte en 1860, témoigne du style rococo, très à la mode à cette époque.

L’ancien hôtel Regina avait été construit sur la colline de Cimiez en 1896, par l’architecte niçois Sébastien Marcel Biasini. Le gigantesque Regina, qui comptait 400 chambres et suites, hébergea la reine Victoria, sa petite cour et son personnel pléthorique (la souveraine, éprise de Nice depuis 1895, assista à son inauguration en 1897). Transformé en appartements privés dans les années 1930, il a été habité par Henri Matisse.

L’ancien hôtel Alhambra, sur le boulevard de Cimiez, fut édifié en 1900 par Jules-Joseph Sioly. Cet architecte, aussi connu pour le Palais Lamartine aux fastes second Empire (rue Lamartine), livra ici l’un des rares exemples niçois du style Art mauresque. Il a aussi été transformé en résidence d’habitation.

Le Palais Donadei abrita le « Grand-Hôtel Nice-Palace » et le « Restaurant Belle Meunière » de la célèbre Marie Quinton (1854-1933). La villa Niçoise de La Mère Quinton est actuellement l’hôtel de « La Belle Meunière ».

Plusieurs grands établissements hôteliers se sont construits le long de la promenade des Anglais.

L’hôtel West-End, à l’origine Hôtel de Rome, avait été bâti en 1842 par des aristocrates anglais.

Le palais de la Méditerranée, également sur la promenade des Anglais, avait été construit en 1927-1928 par Charles et Marcel Dalmas.

En dehors de la promenade des Anglais, au rang des hôtels de luxe, on trouve le Boscolo Exedra Nice, auparavant nommé « Atlantic », situé boulevard Victor-Hugo. Construit en 1913 par Charles Dalmas sur commande d’un hôtelier suisse, sa façade est de style Belle Époque.

La ville de Nice possède deux casinos situés à une centaine de mètres l’un de l’autre et appartenant aux deux plus grands groupes français.

Le casino Partouche a ouvert ses portes en 2004 dans le Palais de la Méditerranée en plein cœur de la promenade des Anglais, remplaçant l’ancien casino détruit en 1990.

Le casino Ruhl du groupe Barrière est lui situé au rez-de-chaussée de l’hôtel Le Méridien sur la promenade des Anglais.

La ville conserve un nombre important d’édifices religieux, caractéristiques de la piété baroque. Le plus ancien est l’église Notre-Dame de Cimiez, qui a été construite vers 1450.

La ville possède surtout un nombre élevé d’édifices religieux baroques italiens. Parmi eux, l’église Saint-Jacques-le-Majeur, ou du Gesù, située rue Droite.

La chapelle Saint-Philippe-Néri date de 1612.

La cathédrale Sainte-Réparate, place Rossetti, a quant à elle été construite à partir de 1650 par l’architecte Jean-André Guibert.

L’église Saint-François-de-Paule, dans la rue éponyme, est de style baroque piémontais tardif, mais la façade est néoclassique. Elle date du xviiie siècle tout comme la chapelle Saint-Aubert à façade de style baroque.

L’église du Vœu, située quai Saint-Jean-Baptiste, a été construite en 1840-1853 par l’architecte Carlo Mosca. Elle a été érigée pour remercier la Vierge d’avoir sauvé la ville d’une épidémie de choléra.

La chapelle Sainte-Croix de l’archiconfrérie des pénitents blancs, située rue Saint-Joseph

La chapelle du Saint-Sépulcre de l’archiconfrérie des pénitents bleus, œuvre d’Antoine Spinelli, située place Garibaldi est de style néoclassique et date de la fin du XVIIIe siècle.

La présence d’hivernants étrangers à Nice à partir de la deuxième moitié du xixe siècle entraîne la construction de nouveaux lieux de cultes. C’est ainsi que l’installation d’une colonie russe dans la ville amène la création d’églises orthodoxes russes, dont la première, Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra, située rue de Longchamp, est construite en 1858 par l’architecte Antoine-François Barraya.

Après la mort de son fils aîné, le tsarévitch Nicolas Alexandrovitch en 1865, Alexandre II fait bâtir une chapelle commémorative à l’emplacement de la villa où le prince est mort. L’édifice se trouve boulevard du Tzaréwitch.

À côté de la chapelle, s’élève la cathédrale Saint-Nicolas, bâtie de 1903 à 1912 dans le style « vieux russe ». Son architecte, Préobrajensky, a également construit le château de Valrose. Il s’agit du plus grand édifice orthodoxe russe hors de Russie.

La communauté grecque de la Côte d’Azur, quant à elle, inaugure en 1955, avenue Désambrois, l’église orthodoxe Saint-Spyridon, qui offre un exemple unique dans la région de fresques byzantines.

Depuis le début du xxe siècle, la présence arménienne se traduit par l’existence de l’église arménienne Sainte-Marie.

Il existe aussi une communauté franco-serbe avec la chapelle de la Dormition-de-la-Vierge dans le quartier du port.

Plages

Sur 7km, profitez des plaisirs de la mer.

Сhoisissez, selon vos préférences, entre les 15 plages privées et 20 publiques . Les eaux de baignade répondent aux normes en vigueur (labellisées Pavillon Bleu), la délimitation des zones d’activités nautiques est effective comme la surveillance des plages de Carras aux Ponchettes.

Deux plages publiques bénéficient d’aménagements spécifiques pour faciliter l’accès à la mer des personnes handicapées : plages du Centenaire et de Carras.

Cinq plages sont labellisées plage sans tabac avec le soutien de la Ligue contre le Cancer : Centenaire, Voilier, Bains Militaires, Lenval et Sainte Hélène.

Toutes les plages privées proposent (d’avril à octobre) matelas, parasols, cabines et douches. Chacune possède un restaurant sur la mer.

Liste complète des plages:

Blue Beach, Plage publique de l’opera, Plage des Ponchettes, Cocoon Beach Nice, Plage de Carras, Neptune Plage, Plage du Centenaire, Lido Plage, HI Beach, Florida Beach, Plage de la Darse, Plage publique de la Lanterne, Plage Publique de Castel, Sporting Plage, Voilier Plage, Plage Beau Rivage Beach, Plage de Ste Hélène, Plage Poincaré.

Le sport niçois est avant tout dominé par le club de football de la ville: l’Olympique Gymnaste Club Nice Côte d’Azur (OGCN), également appelé « Le Gym », dont les couleurs sont le rouge et le noir.

Nice est par ailleurs une place forte du water-polo en France.

La ville est aussi une terre traditionnelle de rugby à XV. Le club « historique » de la ville est le Racing Rugby Club de Nice (RRCN), disparu en 2001 en raison de problèmes financiers, mais qui a très longtemps fait partie de l’élite et qui a participé à la finale du championnat de France en 1983.

Créé en 1976, le Nice Volley-Ball évolue en ligue B masculine de volley-ball après avoir longtemps participé à la ligue A. Il joue dans la salle Palmeira et ses couleurs sont le jaune et le bleu.

La patinoire du palais des sports Jean-Bouin accueille les Aigles du Nice Hockey Côte d’Azur qui évoluent en Ligue Magnus après avoir été champion de France de Division 1 en 2016.

La ville est également le théâtre de certains événements sportifs importants tels que l’Ironman France, le départ du marathon des Alpes-Maritimes, l’arrivée de la course cycliste Paris-Nice, et l’Open de Nice de tennis, repris en 2010 après quinze ans d’absence. En 2000 et 2012, la ville a accueilli les championnats du monde de patinage artistique au palais des expositions.

Nice possède une quinzaine de théâtres. Le Centre dramatique national Nice-Côte d’Azur a été créé en 1969.

Le théâtre national de Nice (TNN) a été inauguré en 1989. Après avoir été pendant longtemps dirigé par Jacques Weber, Daniel Benoin puis Irina Brook, il est aujourd’hui sous la direction de Muriel Mayette-Holtz. Le théâtre possède deux salles : une grande, de 900 personnes, et une petite, de 300 personnes. Il est situé à côté du Musée d’Art moderne et d’Art contemporain.

Le théâtre Francis-Gag est le théâtre municipal. Inauguré le 6 octobre 1989, il est situé dans le Vieux-Nice et propose une programmation variée allant de pièces du répertoire à des créations contemporaines.

Le Théâtre de la Cité, créé en 1994, est dirigé par Meyer Cohen et peut accueillir 200 personnes.

Le Téocali se trouve rue Benoît Bunico et a été créé en 2003 par Alain Teobaldi.

Le théâtre de la Traverse existe à Nice, dans le quartier du port, depuis 1997 et a été créé par Jean-Louis Châles.

Le théâtre de l’Alphabet est dirigé par Sébastien Morena, il propose des créations jeune public et de la création contemporaine.

Le théâtre de la Semeuse (depuis 1906) et le centre culturel de la Providence (depuis 2002) se trouvent dans le Vieux Nice.

La ville possède également quelques salles de concerts. La plus grande, le Palais Nikaïa a été inauguréE en 2001. Il est composé d’une salle de spectacles qui, en configuration indoor, peut accueillir de 1 500 à 6 250 places assises et 7 000 personnes en congrès ou en assemblée générale, pour une capacité maximale de 9 000 personnes.

Le Théâtre de verdure existe depuis 1945 et accueille un certain nombre de concerts en plein air.

Les arènes de Cimiez accueillent, occasionnellement, des concerts.

Musées

Le musée des Beaux-Arts, avenue des Baumettes, inauguré en 1878, possède des collections allant de la fin du XVIe siècle au milieu du XXe siècle. Il abrite notamment des œuvres du peintre Jules Chéret, mort à Nice et du symboliste Gustav-Adolf Mossa. On y trouve aussi des œuvres de Louis Bréa, de Bronzino, des Van Loo, de Jean-Honoré Fragonard, de Joseph Vernet, de Hubert Robert des impressionnistes (Sisley, Monet) et des post-impressionnistes (Vuillard, Bonnard) ainsi que des fauves, dont Kees Van Dongen et Raoul Dufy.

Le musée Matisse, à Cimiez, a été ouvert en 1963 dans une ancienne villa du parc des arènes de Cimiez. Il abrite une collection permanente de 218 gravures, 57 sculptures, 187 objets, 68 peintures, 95 photos, 236 dessins et 14 livres illustrés.

Le musée national du message biblique Marc Chagall, à Cimiez a été inauguré en 1973. Il rassemble les œuvres de Marc Chagall consacrées à la Bible. Le musée possède également des sculptures, une mosaïque, une tapisserie et trois vitraux conçus pour le musée.

Le musée international d’art naïf Anatole Jakovsky, avenue de Fabron, inauguré en 1982, accueille plus d’un millier d’œuvres provenant de donations de Renée et Anatole Jakovsky.

Le Musée d’art moderne et d’art contemporain (Mamac), inauguré en 1990, abrite des créations des nouveaux réalistes (César, Arman, Raysse, Niki de Saint Phalle, Tinguely), d’artistes pop art (Andy Warhol, Wesselmann, Indiana, Dine), de représentants de l’abstraction américaine (Maurice Louis, Franck Stella, Sol Lewitt, Kully), du groupe Supports/Surfaces (Pagès, Dolla, Dezeuze, Viallat), du groupe 70 et du groupe Fluxus (Ben). Il possède également des œuvres de Ernest Pignon-Ernest, Gilli, et Yves Klein. Il accueille enfin des expositions temporaires.

Le musée des arts asiatiques, à L’Arénas, a été construit en 1998 par Kenzo Tange. Il possède des collections d’art bouddhique et organise des expositions consacrées aux arts de l’Asie. Son approche est à la fois historique, artistique et ethnologique.

Le musée de paléontologie humaine de Terra-Amata, restauré en 1999, est consacré aux résultats des fouilles menées sur ce site.

Le musée archéologique de Cimiez est consacré à l’antiquité romaine.

Le musée de la Résistance azuréenne est un musée d’histoire consacré à la Résistance dans les Alpes-Maritimes au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Le musée Masséna, inauguré en 1921238 et récemment rénové, est un musée d’art et d’histoire régionale.

Le palais Lascaris, rue Droite, est aussi un musée d’histoire régionale.

Le musée national du Sport ouvert en 2014.

Le muséum d’histoire naturelle de Nice, ouvert en 1846 est historiquement le premier musée de la ville239. Il possède des collections du xixe siècle constituées par des naturalistes locaux dont Antoine Risso. Le musée de la Marine, situé dans la tour Bellanda, conserve des tableaux, des gravures, des maquettes de bateaux et des objets de navigation évoquant l’histoire maritime locale et la navigation de plaisance. Le musée prieuré du Vieux-Logis, avenue Saint-Barthélémy, abrite une collection de mobilier gothique et Renaissance, ainsi que des objets d’art religieux. L’entrée dans les musées municipaux est gratuite depuis le 1er juillet 2008.

Les carnavaliers

Le Carnaval de Nice, l’un des plus importants du Monde par le nombre de grosses têtes, sujets et chars en carton pâte, repose complètement sur la participation des carnavaliers.
Le thème du Carnaval est connu dès le printemps précédant, alors la “carnavalina”, cette fièvre s’empare des Carnavaliers : c’est l’exaltation de la conception, de la recherche d’idée, de l’étincelle créatrice.

Ils font alors dessiner et peindre le sujet, char ou grosses têtes, par un maquettiste. Puis, le sculpteur modèle les visages avec de l’argile. Ensuite, il fabrique le moule de plâtre que le carnavalier recouvre de plusieurs couches de papier découpés en petits morceaux et encollés d’une mixion de farine et d’eau chaude, pour donner le modèle définitif, en carton pâte, qu’il faudra maintenant peindre et habiller.

G.A Mossa et Alexandre Sidro ont imposé un style spécifique dans l’art pictural du Carnaval niçois.

Les couleurs utilisées sont éclatantes : rouge, vert, jaune, et des dégradés à l’infini. La mécanisation des chars est ingénieuse : cordes, ficelles, mais aussi des vérins hydrauliques sont utilisés pour animer les personnages.
Le carnavalier vit dans un univers de rêves et de fantasmagories qui lui permet de donner de multiples facettes à ses oeuvres.

Les « Nuits musicales de Nice » ont lieu en juillet et en août, sous la direction de Jacques Taddei. Elles ont lieu au cloître du monastère de Cimiez. Il s’agit d’un festival de musique de chambre, qui existe depuis 1958.

Le festival « Vieux-Nice Baroque en Musique » est une série de concerts de musique baroque, qui a lieu d’octobre à mai, dans les églises et les chapelles baroques du Vieux-Nice.

Le festival de musique sacrée de Nice a été créé en 1974 par Pierre Cochereau et Paul Jamin. Il est dirigé aujourd’hui par Marco Guidarini et a lieu en juin.

« Les enfants du rock » était un festival de musique rock change alors de nom pour devenir le festival « Crazy week ». Crazy Week était devenu le premier festival musiques actuelles de la ville, et « le second festival de la ville après le Nice Jazz Festival ».

Le « Septembre de la Photo » existe depuis 1987. Des photos liées par un thème commun sont exposées dans différents endroits de la ville (galeries municipales, musées, Théâtre de la Photographie et de l’Image).

Le festival de cinéma italien a lieu tous les ans à l’espace Magnan.

La semaine du cinéma lusophone est organisée par l’université de Nice Sophia-Antipolis depuis 1999300. Il a lieu au cinéma Rialto.

La fête du Château est organisée par le Parti communiste des Alpes-Maritimes depuis 1946. Elle a lieu au début du mois de juillet et dure deux jours. On y trouve des concerts, des pièces de théâtre, des débats, des librairies et des buvettes. Il existe en définitive peu d’événements culturels destinés aux jeunes.

Gastronomie

La cuisine niçoise est essentiellement méditerranéenne. Elle est fortement influencée par la proximité de la Provence, de la Ligurie et du Piémont. Les principaux plats qui la caractérisent sont les beignets de fleurs de courgette, la bagna cauda, les gnocchis, la daube niçoise, l’estocafic ou estocaficada (stockfish niçois), les farcis niçois, les olives de Nice (AOC), la pissaladière, le pan bagnat, les panisses, le pissalat, la polenta, la poutine (alevins de sardines), la ratatouille, la salade niçoise, la salade de mesclun, la socca, la soupe au pistou, la tapenade, les ganses, beignets aux pommes-raisins secs, la tourte de blettes ainsi que la tourte de fèves. Le vin de Bellet (AOC depuis 1941) est produit sur le territoire de la commune.

La cuisine niçoise est une cuisine qui utilise les ressources locales (huile d’olive, alevins, fruits et légumes, etc.) mais aussi de contrées plus lointaines, notamment d’Europe du Nord car les navires qui venaient chercher de l’huile d’olive arrivaient les cales pleines de denrées. C’est ainsi que l’on trouve des spécialités telles que le stockfish à partir d’aiglefin séché.

La viande provient des vallées avoisinantes tels que les moutons de Sisteron ou du haut et moyen-pays. Les poissons de roches tels que les rougets et les alevins d’anchois (pour la poutine) sont souvent issus de la pêche locale. Les fruits de mer tels que les bogues, les oursins et les nonats sont également très prisés.

Meilleurs restaurants selon Michelin:

Le Chantecler au Negresco – Le chef Jean-Denis Rieubland est le seul chef niçois à avoir deux étoiles Michelin.

La dernière nouvelle étoile décernée à un restaurant de Nice (Michelin 2016) est le petit bijou du chef Jan Hendrik, Jan in the Port.

Flaveur – L’équipe frère-chef Michaël et Gaël Tourteaux a remporté la seule nouvelle étoile Michelin de Nice en 2011.

L’Aromate – Chef Mickael Gracieux, une étoile Michelin.

Shopping

La zone piétonne et le centre-ville (avenue Jean-Médecin et rues perpendiculaires) sont des commerces quotidiens.

A partir de fin mai, la plupart des commerces de l’avenue Jean Médecin sont ouverts le dimanche de 11h à 19h.

Comme toutes les grandes villes de France, le centre de Nice compte une quarantaine de marques parmi les plus prestigieuses: Louis Vuitton, Chanel, Hermès, Cartier, Armani, Kenzo, Max Mara, Sonia Rykiel … et bien d’autres. Principales rues commerçantes de luxe: Rue Paradis, Rue Alphonse Karr, Avenue de Suède et Avenue de Verdun. La plupart des boutiques de luxe ouvrent de 10h à 19h, du lundi au samedi.

Comment y arriver?

On estime qu’environ 310 000 personnes entrent et sortent de la ville chaque jour.

Le réseau de transports en commun des Lignes d’Azur composé de 3 lignes de tramway et de plusieurs lignes de bus.

La ville est paradoxalement mieux reliée à Paris (une heure et demie d’avion) qu’à Marseille et à Gênes (deux heures de train), ce qui freine son dynamisme et son attractivité.

Routes et autoroutes

Les principales voies rapides sont l’autoroute urbaine nord « AUN » (A8), desservant les quartiers nord de la ville grâce à ses six sorties et l’autoroute urbaine sud « AUS », dite voie Pierre Mathis ou « voie rapide », qui dessert quant à elle les quartiers sud, avec une dizaine de sorties. Pour les voies rapides nord-sud, la RD 6202, ancienne RN 202, assure une desserte complète de la plaine du Var à l’ouest de la ville, et la pénétrante du Paillon quant à elle permet de relier les quartiers sud de la ville, aux quartiers nord comme l’Ariane et aux communes comme La Trinité, Contes.

Aujourd’hui la Côte d’Azur est saturée : le trafic de l’A8 entre Antibes et Nice est l’un des plus denses de France. Le franchissement du Var voit s’écouler 230 000 véhicules par jour.

La promenade des Anglais absorbe environ 100 000 véhicules par jour.

Le trafic routier sur la Côte d’Azur augmente chaque année de 5 %.

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De Paris (péage) – 9 h 14 min (933 km), par A6 et A7

Marseille (péages) – 2 h 8 min (199 km), par A8

Toulouse (péage) – 5 h 31 min (561 km), par A8

Perpignan (péages) – 4 h 33 min (475 km), par A9 et A8

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Transports ferroviaires

Grâce à une urbanisation linéaire et continue, tous les habitants de l’aire urbaine de Nice peuvent accéder au réseau TER Provence-Alpes-Côte d’Azur.

La ligne 4 Mandelieu-la-Napoule – Vintimille desservant vingt-neuf gares dont les principales comme les gares de Cannes, Antibes-Ville, Cagnes-sur-Mer, Nice St-Augustin, Nice-Ville, Nice-Riquier, Monaco, Menton et Vintimille est la principale.

Il existe aussi d’autres lignes fréquentées comme la 4bis Cannes – Grasse, la 5 Nice – Coni et la ligne des chemins de fer de Provence Nice – Digne, mieux connue sous le nom pittoresque de Train des Pignes.

La gare de Nice-Ville assure principalement des liaisons avec Paris (jusqu’à 10 TGV directs par sens) ainsi qu’avec les autres métropoles françaises et les grandes capitales européennes via le TGV ou les trains du réseau Intercités. Depuis septembre 2010, le Riviera Express relie directement Nice à Moscou via Monaco, Vintimille, Gênes, Milan, Innsbruck, Vienne, Varsovie et Minsk.

Transports aériens

Sur le territoire communal de Nice, il n’existe qu’un seul aéroport, Nice-Côte d’Azur. L’aéroport de Nice rapproche la ville du monde entier, puisque l’essentiel de l’Europe, le Maghreb, l’Amérique ainsi que le Moyen-Orient sont reliés à la capitale de la Côte d’Azur par des liaisons quotidiennes.

Avec 14,5 millions de passagers en 2019, la plate-forme aéroportuaire de Nice se hisse à la troisième place des aéroports français en nombre de voyageurs, après ceux de Paris. Il est également le quatrième aéroport francophone après les aéroports de la ville de Paris, celui de Genève et l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal au Canada.

Il existe aussi sur la Côte d’azur une desserte par hélicoptères entre les deux aéroports azuréens et l’héliport de Monaco.

Transports maritimes

Le port Lympia ou port de Nice, fut construit à partir de 1745, aujourd’hui il assure principalement des liaisons avec la Corse, grâce aux transbordeurs de Corsica Ferries. Le port de la ville appartient au conseil général des Alpes-Maritimes et est géré par la Chambre de commerce et d’industrie de Nice-Côte d’Azur.

Informations

Superficie : 71,9 km2

Population : 340 100 habitants

Langues : français

Monnaie : euro

Visa : Schengen

Heure : Europe centrale UTC +1

Coordonnées : 43 ° 42′12 ″ N 7 ° 15′59 ″ E

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