Le gouvernement d’Andorre continuera à travailler sur la «numérisation de l’éducation» au cas où les enfants ne pourraient pas retourner à l’école le 1er juin

Le gouvernement d'Andorre continuera à travailler sur la «numérisation de l'éducation» au cas où les enfants ne pourraient pas retourner à l'école le 1er juin

Hier, le chef du gouvernement d’Andorre, Xavier Espot, a répondu aux questions des citoyens et des résidents d’Andorre, en direct sur la chaîne de télévision andorrane. Au total, 25 questions ont été sélectionnées parmi plus de 350 reçues.

Les questions soulevées peuvent être divisées en plusieurs blocs: mesures économiques pour aider les employés et les entrepreneurs privés, retour à l’école, tests d’anticorps à venir et un certain nombre de problèmes sociaux.

Parmi les réponses les plus intéressantes aux questions du bloc économique, il y avait une déclaration sur les négociations concernant l’adhésion au Fonds monétaire international. Selon Xavier Espot, ce pourrait avoir lieu avant fin 2020. Selon le chef du gouvernement andorran, il s’agit d’une «nécessité absolue» car «cela fournira à l’Andorre un système de sécurité en termes de mécanismes financiers».

La déclaration selon laquelle la situation pandémique pourrait devenir un catalyseur pour repenser et diversifier l’économie du pays, qui dépend aujourd’hui à près de 100% du tourisme et du commerce, était également intéressante.

Le chef du gouvernement d’Andorre a accordé une attention particulière aux salons de coiffure. En particulier, il a déclaré que «la coiffure est très importante, mais que c’est une activité où le risque de contamination est assez élevé». Par conséquent, il est peu probable que les salons ouvrent avant la troisième phase (mi-mai).

Une jeune fille de 10 ans a également souhaité savoir quand les enfants pourraient retourner à l’école et s’ils devraient porter des masques et des gants. Le chef du gouvernement d’Andorre n’a pas pu donner de date exacte. Il n’a pas mentionné la date du 1er juin, comme il l’avait suggéré plus tôt. «Évidemment, même lorsque nous pouvons ouvrir les écoles, la vie ne sera pas la même qu’avant la crise sanitaire.

Nous devrons prendre des précautions extrêmes pour éviter la réinfection », a-t-il déclaré. Il a également noté que le gouvernement continuera de travailler sur la «numérisation des cours, permettant l’enseignement à distance.
S’exprimant sur les tests d’anticorps anti-coronavirus, le chef du gouvernement a indiqué que cette mesure devrait concerner tous ceux qui se trouvent actuellement en principauté.

L’ordre des tests sera le suivant: ils concerneront tout d’abord les volontaires, puis le personnel médical, et enfin le reste de la population. «Le gouvernement a fait tout ce qui était en son pouvoir pour garantir la fiabilité des tests. Néanmoins, nous devons rester vigilants », a conclu Xavier Espot.

Parmi les questions qui n’ont pas été sélectionnées figuraient celles de notre rédaction. Nous étions intéressés de savoir s’il était vrai que la recherche épidémiologique basée sur les tests d’anticorps serait la première étape de la préparation d’une campagne de vaccination de masse. Si une personne n’a pas d’anticorps et peut théoriquement être infectée par le coronavirus – restera-t-elle confinée? Combien de temps? Et quel est le protocole des actions du gouvernement vis-à-vis des personnes qui s’opposent à participer à de tels tests?

Le chef du gouvernement a promis de répondre dans les plus brefs délais et par écrit à toutes les questions restées sans réponse hier.

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