L’exercice 2016 a été arrêté avec un excédent de trésorerie de 22 605 988 euros. C’est ce qu’a annoncé le ministre des Finances, Jordi Cinca. Il a affirmé que l’État a équilibré ses comptes et a renversé le déficit des 20 dernières années. L’excédent est le résultat des 16 212 060 euros de dépenses retirées aux 38 818 048 euros d’excédent de gestion. La liquidation budgétaire a déjà été soumise au Conseil général.
Le ministre des Finances a expliqué que jusqu’en 2013 il n’y a pas eu de changement de tendance dans le résultat des comptes publics. Les deux années suivantes la situation a été à l’équilibre mais en 2016, la fermeture des comptes est allée plus loin car le résultat positif ne s’est pas limité seulement à la gestion mais aussi au résultat de trésorerie. Cet excédent pourra être destiné à la réduction de la dette.
Jordi Cinca s’est montré satisfait des résultats qui permettront d’améliorer les attentes concernant la loi de 2014 sur le développement des finances publiques et de stabilité budgétaire et fiscal. Celle-ci fixe que le déficit de l’administration générale ne doit pas dépasser 1% du PIB (Produit intérieur brut). Le ministre a affirmé que non seulement aucun déficit n’a dépassé celui fixé par la loi mais que les comptes ont présenté un excédent de 0,9 % du PIB. Une situation favorable si on la compare avec celle des pays voisins.
En entrant dans les détails, Cinca a précisé que les recettes courantes ont connu une variation à la hausse de 45 millions d’euros en comparaison à l’année 2015, pour atteindre les 438 788 723 euros.
Les revenus des impôts directs ont augmenté de 21,50 % se situant à 82 922 927 euros. L’impôt sur les sociétés est la partie qui a connu la plus forte variation, avec 40 689 351 euros. L’impôt sur les locations en 2016 a apporté 30 451 144 euros. Par contre, l’impôt sur les locations des non-résidents a diminué de 4 millions d’euros par rapport à 2015, en se situant à 11 646 711 euros. Une baisse que le ministre explique par l’entrée en vigueur des accords de non double imposition.
En ce qui concerne la liquidation des impôts indirects, le total en 2016 est de 290 740 248 euros, soit 8,05 % de plus qu’en 2015. Le ministre a justifié l’augmentation des recettes sur la consommation (IGI) qui a été de 127 840 883 euros c’est-à-dire 11 millions de plus que l’année précédente. Une preuve de la tendance à la reprise de l’économie andorrane.
Quant aux dépenses, le ministre a démontré qu’elles se stabilisent au même niveau que dans les dix dernières années.
Jordi Cinca a souligné l’augmentation des dépenses liées au personnel à cause de la loi du plan de pensions de la Fonction publique approuvée en 2014. Les dépenses de personnel ont augmenté de 5,48 %, à 105 643 932 euros. Les dépenses pour la consommation de biens et de services clôturent à 44 004 239 euros, soir une baisse de 3,04 % par rapport à 2015. Les dépenses financières ont aussi été à la baisse à 16 212 060 euros, soit 7,30 % de moins qu’en 2015.
Le total des transferts courants en 2016 a été de 200 072 390 euros, soit 4,35% de plus qu’en 2015. Une augmentation liée principalement aux politiques sociales. Au chapitre des dépenses toujours, 44 514 642 euros sont inscrits dans les investissements.
