Languedoc et Occitanie : leur histoire et leurs principaux attractions touristiques

Le Languedoc (Lengadòc, en occitan) est un territoire du Sud de la France traditionnellement divisé en Haut-Languedoc, approximativement compris dans l’ancienne région Midi-Pyrénées, et Bas-Languedoc, qui correspond approximativement à l’ancienne région Languedoc-Roussillon.

Le nom de Languedoc est une traduction française et une contraction du nom latin Linguae Occitanae littéralement traduit par “Langue occitane”. Le Languedoc fait partie de l’Occitanie, vaste espace géographique de langue d’oc. Ses habitants sont les Languedociens, son dialecte s’appelle le languedocien.

Au début du Ve siècle, le Languedoc subit les invasions vandales. Quelques années plus tard, les Wisigoths devinrent maîtres de la région, après que les Romains leur eurent donné l’Aquitaine et la Narbonnaise au titre de confédérés. Le royaume wisigoth occupa bientôt le tiers sud de la Gaule, puis l’Espagne. Toulouse joue le rôle de capitale et vit un petit siècle d’or au ve siècle, avant que l’aristocratie wisigothe ne se replie sur Tolède. De cette période, seuls subsistent le mythe de la Reine Pédauque, l’église de la Daurade et le palais des rois wisigoths.

Les Wisigoths sont ariens, comme la plupart des peuples de l’Empire romain à cette époque. Les relations de Clovis avec la papauté trinitaire fournissent des arguments aux Francs pour prétendre annexer la région au vie siècle. S’ensuit une longue période trouble où la région est dispersée. La Septimanie, les alentours de Narbonne, reste sous domination wisigothe et a des relations paisibles avec les musulmans, ce qui donne son prétexte à l’expédition punitive de Charles Martel en 719, qui ravage l’Occitanie.

Charlemagne lègue Toulouse à l’un de ses fils, Louis, sous le titre de royaume d’Aquitaine en 778, avec tout le Sud, du Rhône à l’océan Atlantique, en vue de fédérer la reconquête hispanique. L’administration de cet immense territoire est confiée aux comtes de Toulouse.

Toulouse est assiégé par Simon de Montfort et prise en 1215.

En 1229, Alphonse de Poitiers, fils de Louis VIII de France et frère de Louis IX de France, hérite du comté de Toulouse en se mariant avec Jeanne, la fille du comte de Toulouse Raimond VII. À la mort de Jeanne, sans enfants, la région est administrée pour le compte du roi de France en trois sénéchaussées : Toulouse, Carcassonne et Beaucaire. Plus tard, le Languedoc est administré en deux généralités : Montpellier et Toulouse.

Le dernier foyer cathare, Montségur, tombe en 1244.

Le Languedoc royal a persisté jusqu’à la Révolution française (1789). Il conserve ses coutumes, sa langue et une administration spécifique. Ce Languedoc historique correspond à l’ancien comté de Toulouse et incorpore le Vivarais, le Velay, le Gévaudan.

Sur le plan administratif, la province du Languedoc était un pays d’états qui conserva, jusqu’à la Révolution française, ses états provinciaux — les états de Languedoc — et était divisée en diocèses civils. C’était un pays de taille réelle et une des provinces réputées étrangères. C’était aussi un gouvernement militaire — le gouvernement de Languedoc — et une intendance — l’intendance de Languedoc — comprenant deux généralités — la généralité de Montpellier et celle de Toulouse.

Aujourd’hui, le territoire de l’ancienne province de Languedoc correspond principalement à la région française d’Occitanie, mais il intègre aussi des parties de la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec l’Ardèche, et une partie de la Haute-Loire.

Les petites villes du Languedoc sont réputées pour leurs monuments bien conservés de la culture gallo-romaine. Ce sont des temples, des amphithéâtres, des arcs de triomphe et des aqueducs.

Le Languedoc est la plus ancienne région viticole de France, et il existe également des routes des vins.

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