Conxita Marsol, maire d’Andorre-la-Vieille, nous a parlé des problèmes et des principaux projets de la capitale andorrane.
Entretien : Irina Rybalchenko
La première question est de savoir quels sont les plus grands projets d’investissement étranger à capitaux étrangers ?
Ici, dans la paroisse d’Andorre-la-Vieille, je ne suis pas particulièrement au courant de grands projets d’investissements étrangers. Par exemple, il y en a qui sont dédiés au séchage de fruits et qui ont les entrepôts à Sant Julià et ici ils ont toute la partie stratégique. Je me souviens qu’il y a aussi une clinique, qui est aussi étrangère…
Pourquoi pensez-vous qu’il y a si peu de grands projets d’investissement ?
Le gouvernement peut vous en informer mieux, car à Andorre-la-Vieille en tant que Mairie, lorsque une entreprise arrive à nous, il s’agit déjà d’une entreprise andorrane, parce que avant de demander l’autorisation d’effectuer l’investissement, vous devez vous adresser au gouvernement. Ensuite, une fois que la société est créée, c’est déjà une société andorrane et en vérité nous n’avons aucun rapport au niveau des paroisses de ce qui est un investissement étranger qui nous affecte.
Qu’est-il arrivé au projet Aquapark ?
C’était un projet russe. C’était un projet privé. Ce n’était pas un projet public. C’était très intéressant, la Mairie y était intéressé beaucoup, parce que ce qui est bon c’est d’avoir des projets privés qui ajoutent de la valeur touristique ajoutée au pays, mais finalement il n’a pas concordé et l’entreprise a envisagé de changer le projet et maintenant, dans ce terrain, des logements seront construits.
Quels sont les noms des plus grands entrepreneurs d’Andorre ?
C’est une question à laquelle je ne peux pas répondre. Ceci est sous protection des données. Je n’entrerais pas dans ce sujet.
Est-il vraiment possible de construire un téléphérique d’Andorre-la-Vieille au pic de Carroi ?
Oui, c’est un projet réel, qui dépend de la mairie d’Andorre-la-Vieille. C’est sur la table. Nous l’avons emmené au programme électoral. Nous nous sentons légitimés de le faire avancer et nous en présenterons une licitation. Une fois que nous aurons la licitation, les propositions seront rendues publiques et les citoyens de la paroisse diront s’ils sont intéressés ou non, s’ils leur semble bien ou non et alors la Mairie décidera. Mais c’est un projet réalisable d’investissement non public. Je veux dire que la Mairie d’Andorre-la-Vieille ne mettra aucun euro, car il doit être financé par le biais d’une concession.
Et quel est le budget pour le faire ?
Cette structure vaut environ 40 millions d’euros.
Quel est le budget pour l’Andorre-la-Vieille ?
Environ 50 millions d’euros.
Nos lecteurs disent qu’il y a beaucoup de bureaucratie en Andorre et aussi que les banques ne peuvent pas servir les clients internationaux avec qualité… Pourriez-vous nous en parler ?
Je suis d’accord avec le fait qu’il y a beaucoup de bureaucratie et nous avons discuté ceci à plusieurs reprises avec le Chef du gouvernement et que nous devons trouver une solution rapidement. Nous ne pouvons pas passer quatre ou cinq mois pour former une société d’investissement étranger.
C’est un problème que je connais bien car, dû à ma profession privée, j’ai passé de nombreuses années à le faire et il y a un problème, et c’est très compliqué car il y a des pays qui sont beaucoup plus agiles à effectuer toutes ces procédures : il y a des pays où en moins d’une semaine vous avez une société opérationnelle.
Bien sûr, il est clair que les entrées de capitaux de l’étranger doivent être contrôlées. Mais cela doit être fait beaucoup plus rapidement.
Eh bien, oui, je suis d’accord, c’est un problème de bureaucratie très important et cela limite l’industrie étrangère.
En ce qui concerne le sujet du casino, la Mairie d’Andorre-la-Vieille a-t-elle participé à ce projet ? Avez-vous personnellement fait partie du comité de licitation ?
Non.
Et qui en sont les membres ?
Je sais qu’il y avait le ministre des Finances de l’époque, le ministre de l’Aménagement du territoire et il y avait aussi les techniciens du jeu, le conseil andorran de régulation du jeu… Mais ni la Mairie d’Andorre-la-Vieille y a participé, ni aucun une autre Mairie. Et je ne faisais pas partie du jury.
Il y avait un conflit à ce sujet. Comment l’enquête s’est-elle déroulée ? Qui a violé les termes de la licitation ?
Eh bien, le conflit est toujours là et l’enquête n’est pas encore terminée. Le Gouvernement est toujours en train de l’analyser. Je sais que divers documents ont été demandés à la société adjudicataire pour voir s’ils sont autorisés et je sais qu’ils y travaillent et nous devons attendre un peu pour voir comment cela se termine.
Le sujet est-il fermé ou y aura-t-il un casino ?
Ce sujet n’est pas encore clos. Bien que nous ayons peut-être un casino, nous devrons attendre. En tout cas, il serait à Andorre-la-Vieille, car les trois premiers se trouvaient à Andorre-la-Vieille. Et c’est ce que nous espérons.
Et il n’est pas clair où il serait ?
Pour l’instant, non. Il y avait trois endroits : dans la rue Prat de la Creu, en face de Pyrénées et un peu plus bas, dans l’avenue Meritxell. Ce que le Gouvernement regarde maintenant, c’est le numéro 1 (dans la rue Prat de la Creu), qui a remporté la licitation et c’est Jocs SA, qui est la société qui finit de l’analyser, mais ce n’est pas encore décidé.
Il y avait une idée de construire une grande tente pour le Cirque du Soleil. Pourquoi ce projet n’a-t-il pas été mis en œuvre ? Combien coûte le montage et le démontage d’une tente et d’une scène chaque fois ?
C’est le fameux multifonctionnel dont on parle maintenant très sérieusement et qui est toujours sur la table. Le Gouvernement y mise définitivement et je le soutiens personnellement, car c’est un must pour un pays à revenus touristiques.
Pas seulement pour le montage et le démontage et l’occupation de nos parkings ; car il n’est pas bon pour nous de réduire les places de parking pour le Cirque du Soleil ou la Fira d’Andorre ou pour un concert.
La Mairie d’Andorre-la-Vieille a déjà proposé un terrain au Gouvernement pour construire ce multifonctionnel. Dans le budget de l’État, j’attends les premiers postes budgétaires et que dans deux années, le multifonctionnel soit une réalité, mais pas seulement pour le Cirque du Soleil, car le Cirque du Soleil aura également un délai d’expiration, mais aussi pour les concerts, activités, Trials Indoors : un pays touristique en a besoin.
Il y a quelques jours que nous le négocions avec le Gouvernement.
Au cours des cinq dernières années à Andorre-la-Vieille, les prix de l’immobilier ont augmenté. En même temps, il est facile d’acheter un bien immobilier, mais la vente d’un bien immobilier est presque impossible. Toutes les transactions immobilières sont principalement des locations. Pourquoi les investisseurs ne veulent-ils pas investir dans l’immobilier à Andorre-la-Vieille ?
Oui, il y a des investissements étrangers dans l’immobilier. Ici, à Andorre-la-Vieille, plusieurs bâtiments sont construits grâce à des investissements étrangers avec des entreprises extérieures. Je ne suis pas d’accord avec votre affirmation. Je pense qu’il est beaucoup plus facile d’acheter et de vendre que de louer. Il n’y a pas d’appartements à louer, mais pour acheter et vendre il y en a.
C’est vrai qu’il y a un marché très important et il y a beaucoup de mouvement. En ce moment, dans la paroisse d’Andorre-la-Vieille, il y a beaucoup d’achats et beaucoup de ventes et beaucoup de construction de nouveaux bâtiments pour vendre les appartements. Ce qui nous manque, c’est le loyer, c’est là que nous avons le problème. Je suis d’accord avec cela.
Pourquoi y-a-t-il tant de friches à Andorre-la-Vieille si les prix des terrains sont si élevés ?
Je pense que dans la paroisse d’Andorre-la-Vieille, il y a moins de friches, car elle est très dense. Maintenant, c’est vrai que dans la région de Santa Coloma…, mais c’est une question de propriétaires, si les propriétaires préfèrent avoir les terres vierges, préfèrent faire du tabac, car il y a des terres ici à Andorre-la-Vieille où l’on fait du tabac, et bien, c’est une option que je trouve également bonne, car sinon tout est tellement encombré qu’il est bon aussi que nous ayons encore quelques prés et que nous puissions respirer un peu. C’est une affaire privée. Les terrains sont tous privés.
Le terrain dans la capitale d’Andorre est très cher. Parallèlement, des parkings de plain-pied sont en construction dans le centre-ville. Pourquoi n’y-a-t-il pas de projets de construction de parkings à plusieurs étages ?
Il y a des projets sur la table et certains ont été construits. Certains investissements privés et certains investissements publics. En d’autres termes, la Mairie fait également des parkings, mais il est vrai que la plupart de ces parkings qui se disent horizontaux se trouvent sur des terrains loués qui n’appartiennent pas à la Mairie et appartiennent à des particuliers qui pourraient un jour vouloir les organiser et peut-être quelqu’un voudra faire un parking. Nous avons quelques demandes de particuliers qui souhaitent construire des parkings. Mais, nous y travaillons !
Dans la rue centrale de la capitale, Avenue Meritxell, ainsi qu’au centre de la ville, il y a de vieux bâtiments qui ont besoin d’être rénovés. Qui est le responsable : le Gouvernement, la Mairie ou les propriétaires privés ?
Les propriétaires privés.
Existe-t-il une loi qui oblige les propriétaires d’immeubles à contrôler ceci ?
Oui, il existe une loi qui contrôle la question des bâtiments délabrés. À partir d’ici, que le bâtiment soit plus ou moins beau dépend du propriétaire, cela dépend du goût de chacun et c’est une question des particuliers. Ce qui existe c’est des règlements qui disent que vous pouvez faire autant de hauteurs, que vous devez mettre un pourcentage de pierre, que vous ne pouvez pas peindre selon quelles couleurs… Ceci est réglementé, mais à partir d’ici chacun fait ce qu’il veut.
Eh bien, il y a des bâtiments très beaux et d’autres qui ne le sont pas si autant, car il y en a qui ont plusieurs années. Mais je dois aussi dire que depuis que nous avons réparé l’Avenue Meritxell, beaucoup d’investissements ont lieu, de nombreux bâtiments sont en cours de rénovation dans l’Avenue Meritxell. Et en cela, je pense aussi que la Mairie a été très active. Elle a commencé par réparer la rue et maintenant les gens réorganisent leurs bâtiments. Ceci est en train de se faire.
Que pensez-vous du shopping en Andorre ? Pourquoi n’y-a-t-il pas encore de marques de luxe ?
Le commerce a été notre moteur, il nous a fait grandir dans ce pays et c’est toujours le poids spécifique de ce pays.
Mais, il est vrai qu’il souffre. Certes, les modes changent, mais ce n’est pas seulement en Andorre-la-Vieille ; c’est une chose générale. Les touristes qui viennent chez nous maintenant, ils viennent plus pour des expériences, ils viennent pour le ski, pour la sécurité du pays… ; plus que pour faire du shopping.
Cependant, ils continuent à faire du shopping parce que le commerce est toujours l’une des valeurs de ce pays.
Nous devons travailler pour améliorer le commerce, nous travaillons sur l’élaboration d’un plan stratégique avec le Gouvernement.
Pourquoi n’y-a-t-il pas de grandes marques ? Eh bien, c’est un pari que nous avons sur la table. Ce n’est pas facile en ce moment qu’il y ait de grandes marques, parce que nous avons des franchises en passant par la douane de 900 € et ces grandes marques paient immédiatement plus de 900 €. Il est donc difficile que ces grandes marques s’installent ici en Andorre.
Mais bon, cela peut être l’une des grandes portes que l’accord de partenariat peut nous ouvrir. C’est nécessaire, parce que nous comprenons qu’il faut parier sur un tourisme de meilleure qualité, sans mépriser en aucune façon le tourisme que nous avons maintenant, car tout est bon, tout est un bon tourisme, mais nous devons réussir à avoir un tourisme qui cherche des choses comme les grandes marques.
Eh bien, il commence à y avoir certaines marques, mais ce ne sont peut-être pas les marques mythiques que nous connaissons tous comme Chanel, Dior, etc. On commence à avoir des marques dans le parfum, la bijouterie, dans tout cela il y a de bonnes marques et aussi dans l’horlogerie. Mais il est vrai en Andorre que les marques de luxe manquent. Nous espérons que tout cela s’améliorera progressivement, car c’est un point nécessaire pour l’Andorre.
Existe-t-il actuellement des accords ou des négociations avec certaines marques de luxe ?
Pas encore. Ce sont des questions plutôt centrées vers le Gouvernement. Le Ministère du commerce y travaille déjà. Comme je disais il y a le Plan stratégique de tourisme commercial sur lequel l’ancien ministre a travaillé, les gens de la mairie aussi, ainsi que les magasins. Je ne sais pas dans quelle phase ils se trouvent actuellement.
Le shopping dans toutes les villes du monde meurt. Depuis quelque temps, les gens préfèrent acheter des choses sur Internet (y compris le « shipping » de la Chine). En Andorre, cette option n’existe pas, pourquoi ?
Tout cela est dû au problème des douanes. Ensuite, vous pouvez l’acheter en ligne en Andorre, mais c’est beaucoup plus cher. Je sais que c’est également une question qui concerne le Gouvernement et les associations de commerçants et la Chambre de commerce.
Une question curieuse, j’ai été très surprise, mais c’est une question de nos lecteurs et ils ont écrit que dans les magasins d’Andorre les vêtements de l’année dernière sont proposés comme une nouvelle collection. La Mairie contrôle-t-elle ce problème d’une certaine façon ?
Ceci concerne aussi le Gouvernement. Le Gouvernement a un département. Je ne sais pas s’ils le contrôlent, ils contrôlent les soldes et donc cela devrait être dans le concept de soldes. Je pense que c’est une question que les établissements doivent contrôler eux-mêmes et nous avons déjà l’Agence de défense des consommateurs et aussi le département du commerce.
Cette association est celle qui travaille pour contrôler toutes ces choses qui ne devraient pas se produire en général.
Si vraiment c’est quelque chose qui se passe, ce n’est pas bon pour la qualité du commerce du pays. Il existe une loi d’intérêt des consommateurs. Il faudrait plutôt parler de cette association, qui est celle qui défend les droits des consommateurs.
Je vais maintenant vous demander une question des enfants : pourquoi ont-ils retiré le skatepark du Parc Central ?
Parce que nous en avons fait un à Santa Coloma. Très beau ! Très moderne ! Avec toutes les activités et on comprend que ce quartier est proche des écoles paroissiales et par contre, au Parc Central, on lui a donné un caractère plus durable. Un caractère avec moins de trottoir, plus de monde, plus d’herbe. Nous avons voulu le changer en un espace avec plus d’herbe parce que nous comprenons que c’est un peu le poumon central d’Andorre-la-Vieille. Mais, nous avons fait un skatepark spectaculaire à Santa Coloma. Nous l’avons fait avec la collaboration de l’Association de skate d’Andorre et ils sont satisfaits avec son fonctionnement. Il était très bien ici et de cette façon il faut le renouveler.
La gare routière est une « carte de visite » de la ville. Qui a conçu le projet ? Pourquoi ont-ils utilisé si peu de matériaux modernes (les panneaux du plafond, écrans…) ?
Elle a été faite par le Gouvernement. Il s’agit d’un investissement national. Il s’agit d’une concession pour les entreprises de transport et peut être les entreprises de transport ont fourni les panneaux. Mais en ce qui concerne le bâtiment et le concept, qui a été construit par le Gouvernement, où il y a aussi un toit pour l’énergie solaire, je pense qu’il est assez moderne.
Une chose qui est de la Mairie et qui est incluse dans le budget pour 2020 est une amélioration urbaine majeure pour permettre l’accès de la gare routière vers la partie supérieure.
Oui, une rue piétonne qui commencera à la gare routière vers la rue Prat de la Creu. Mais en ce qui concerne la gare, je trouve que le bâtiment est assez moderne. De plus, la gare est très centrale et c’est ce que la Mairie voulait.
À Andorre-la-Vieille, les bus électriques ne sont pas encore utilisés. Pourquoi ? Dans d’autres villes comme Moscou, Toulouse, Paris, Londres, New York, etc., les bus électriques sont utilisés depuis il y a longtemps…
Eh bien, ici en Andorre-la-Vieille, au niveau du transport dans la paroisse, parce que nous n’avons que la responsabilité du transport qui est ici à l’intérieur de la paroisse, la connexion entre les paroisses étant aussi la responsabilité du Gouvernement, nous avons déjà décidé spécifiquement sur le prix du transport public à 0,10 € pour que tout le monde l’utilise et ainsi avoir moins de voitures dans les rues. Nos bus sont très durables, à l’essence ou au diesel, oui, mais à l’Euro 6 qui est le maximum demandé dans ce cas en Europe.
Des autobus électriques n’ont pas été envisagés parce que pour le système du pays, pour les kilomètres que ces bus doivent parcourir, il ne semblait pas qu’ils auraient suffisamment d’autonomie, mais nous réfléchissons et pensons que petit à petit nous y passerons.
De plus, dans la Mairie d’Andorre-la-Vieille, nous croyons beaucoup à la durabilité, en retirant les voitures de la rue, comme j’ai mentionné par exemple. Nous avons retiré beaucoup de voitures des rues, nous avons aménagé des espaces verts et des zones piétonnes, chose qui n’existait pas dans cette paroisse, et donc nous allons continuer dans cette ligne et dans cette ligne, lentement, le transport s’y adaptera.
Mais il faut voir le pays géographiquement, même la question des distances. Parce que dans de nombreuses villes, les bus électriques fonctionnent mais avec leur propre chargeur. C’est un sujet qui est sur la table, mais nous avons veillé à ce que les bus qui desservent maintenant la paroisse d’Andorre-la-Vieille soient modernes, à la pointe de la technologie par rapport à toutes les normes européennes au niveau de pollution, qu’ils aient très peu d’émissions…
Bien sûr qu’avec les électriques ceci s’améliorerait, mais bons, nous sommes dans cette ligne.
Des bus anciens et parfois sales circulent entre Andorre et La Seu d’Urgell (Hispano-Andorrana). Pourquoi ces bus existent-ils ?
Ces bus sont l’objet d’une concession depuis il y a nombreuses années. Après cela, le Gouvernement a travaillé sur la concession inter-paroissiale d’Andorre. Cette concession existe depuis il y a de nombreuses années. Le Gouvernement a un Ministère de Transport qui contrôle tout cela.
Le Gouvernement a un directeur de transport et il est important de savoir que c’est aussi un problème qui les concerne. Nous avons nos bus qui sont ces rouges et blancs qui circulent à l’intérieur de la paroisse, mais bien sûr, les autres dépendent tous du Gouvernement.
Quels sont les projets les plus importants de la Mairie d’Andorre-la-Vieille pour cette année ?
Eh bien, il y a un peu de tout. Nous voulons continuer avec ceci, avec la durabilité, avec la ville pour les gens. Par conséquent, nous travaillons à retirer les voitures des rues et à élargir les trottoirs. C’est l’un des points les plus importants. Et en tant que projets, à l’exception de celui du pic de Carroi, dont nous avons déjà parlé et que la Mairie ne paiera pas, mais qui fait partie de la Mairie, nous avons le remodelage total du stade communal, la reconstruction de la piscine de Serradells, et surtout améliorer les trottoirs de la paroisse et continuer la question des séparatives, car il y a déjà un grand retard.
Il est nécessaire de créer ce lien entre Santa Coloma et Andorre-la-Vieille avec cette promenade que nous avons déjà commencé à faire et que nous terminons maintenant depuis La Margineda.
Eh bien, nous continuerons de travailler sur ce genre d’activités et surtout avec les quartiers. Dans le quartier des Marginets, où les trottoirs seront élargis, sur la rue Callaueta, aux croisements de Riberaygua et de Meritxell.
À Ciutat de Valls, nous ferons un parking, car comme nous l’avons mentionné précédemment, un parking est nécessaire pour les habitants de ce quartier. Nous avions déjà le terrain avant et nous ferons la licitation bientôt afin de faire le parking dans cette zone.
Nous voulons améliorer la connectivité entre le centre de la capitale et Santa Coloma…
Oui, c’est toute la zone. Nous voulons que les gens marchent et qu’ils aient des espaces, de larges trottoirs et se promènent le long de la rivière et nous travaillons pour y parvenir.
Le rond-point est également un projet important, car nous avons fait l’Avenue Meritxell et il nous reste le demi-rond-point, et nous suivrons aussi avec ce projet. La Dame de glace veut également être reliée au Parc Central, en prolongeant toute la passerelle piétonne jusqu’à la rivière. C’est l’un des sujets urbanistiques importants.
La vérité est qu’Andorre-la-Vieille est une paroisse avec de nombreux dénivelés. De Prat de la Creu, à l’Avenue Meritxell, à Ciutat de Valls et ce que nous aimerions faire, c’est travailler beaucoup sur cette connectivité. tout comme nous avons fait l’ascenseur de La Quirola qui marche très bien, nous voulons faire un ascenseur qui va de Princep Benlloch à Ciutat de Valls et ceci était dans le programme et c’est important.
Et tous ces changements, bien qu’ils semblent modestes, sont indispensables pour améliorer la paroisse.
Le Mirador de la Comella est également très important, car nous considérons qu’il y a une belle vue sur la paroisse.
Le nettoyage est également l’une de nos principales priorités. Nous dépensons beaucoup d’argent, achetons plus de camions, nettoyons sous pression maintenant et espérons que cela fonctionne.
Ce que j’ai dit avant sur les séparatives à Santa Coloma, nous continuons avec la volonté d’unir l’Andorre et Santa Coloma. Cette connexion est très importante pour nous. Eh bien, ce sont ces types de projets et certains projets qui ne sont pas propres de la Mairie, mais avec lesquels la Mairie collabore indirectement comme par exemple le multifonctionnel. C’est essentiel pour le progrès du pays et dans ce cas, nous allons préparer le terrain et le Gouvernement le sait déjà et nous négocions en ce moment des questions comme celles-ci.
L’accès au Dr. Vilanova est l’entrée naturelle d’Andorre-la-Vieille. Nous comprenons que nous devons amener les touristes à ce point et qu’il y ait le multifonctionnel. Ici, nous avons 3000 places de parking ou peut-être un peu plus, et à partir d’ici, les touristes arrivent à la plaça del Poble qui, pendant cette période, doit également être réformée, une réforme majeure doit y être faite, qu’ils visitent le centre historique, car le centre historique a également un grand potentiel avec la Casa de la Vall, qui est le monument le plus important, et de là, tout ce qui se trouve sur l’avenue Meritxell et qu’ils aillent vers Escaldes.
Ceci est fondamental et d’autres options telles que le multifonctionnel, la plaça del Poble, la connexion du multifonctionnel avec la plaça del Pueblo et tout ceci, dans 3 ou 4 ans, devrait être sur la table.
Nous aimerions également demander qui a financé la campagne du Chef du gouvernement ?
La campagne n’est financée par personne, mais elle est financée par les partenaires du parti. Voyons, je fais partie du parti politique du Chef du gouvernement et nous payons des frais chaque année. Et aussi, ceux qui ont un poste comme moi ou comme Chef du gouvernement, payons 5% de notre salaire mensuel au parti précisément pour payer les campagnes et toutes ces dépenses. De la même façon, la campagne pour la mairie est payée avec ces entrées d’argent.
En outre, le Conseil général accorde également une subvention aux partis politiques en fonction du nombre de conseillers dont ils disposent.
Ici, en Andorre, ce n’est pas comme aux États-Unis où la campagne est payé pour vous. Nous ne pouvons pas parler de personne ayant apporté des capitaux pour soutenir la campagne d’un parti dans ce pays. Ici, en Andorre, l’argent pour les campagnes est obtenu d’une manière différente. Il peut y avoir des donations, mais elles ne peuvent même pas être des donations, elles doivent être justifiées et publiques.
