Silvia Calvó, la ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et du Développement durable, a souligné que la population de loutres, bioindicateurs de la bonne santé des rivières, a augmenté ces dernières années grâce à l’amélioration du milieu aquatique et des écosystèmes. C’est une très bonne nouvelle après avoir pratiquement disparue des rivières du pays. Aujourd’hui, il a été identifié une douzaine de loutres en Principauté. Cet animal est dépendant du milieu aquatique. Si sa qualité est mauvaise, la loutre ne peut pas y vivre.
Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, la ministre accompagnée de Josep Maria Cabanes, président de la Fédération de chasse et pêche d’Andorre, ont inspecté un tronçon de rivière récemment restauré à Santa Coloma. Ces travaux ont permis de maintenir la végétation et la création de zones naturelles pour les truites. La végétation dans un cours d’eau joue le rôle d’un filtre naturel.
Il a été rappelé l’importance des stations d’épuration dans la gestion des eaux usées et dans le maintien de la qualité écologique des rivières. Le travail engagé en 1996 avec le Plan d’assainissement des eaux a permis une amélioration de l’eau année après année. Les contrôles ont révélé que 84% de l’eau a une qualité excellente ou bonne; 13% est de qualité acceptable et 3% qui correspond à une seule station est de mauvaise qualité. Aucune station ne montre une très mauvaise qualité de l’eau.
En 2010, 70% des stations montraient une qualité des eaux excellente ou bonne. D’autre part, 656 kilomètres de rivière ont été nettoyés, avec une moyenne de 19,5 kilogrammes de résidus par km.
En 2010, la « récolte » était de 150 kg par km.
