Jonathan Bree : Une fois que je mets mon masque, je ne me souviens de rien

Jonathan Bree : Une fois que je mets mon masque, je ne me souviens de rien

JONATHAN BREE PARLE À PROPOS DE LA DIFFICULTÉ DE JOUER AVEC UN MASQUE D’ÉSLASTHANNE, SES PLANS MUSICAUX, LE SON DE LA NOUVELLE ZÉLANDE, SES ENDROITS PRÉFÉRÉS POUR JOUER ET BEAUCOUP PLUS

Jonathan Bree aime jouer de la musique étrange et douce avec un masque d’élasthanne et un costume élégant des années 60. Son groupe suit aussi ces préférences excentriques quand ils sont sur la scène, en portant aussi des masques d’élasthanne et des costumes élégants. Les observer lors de leurs spectacles créé un sentiment troublant et infernal en ligne avec leurs ondes musicales.

La musique de Jonathan Bree est un mélange de pop des années 60, disco, psychédélique et d’autres références du passé, avec un son contemporain et identifiable. Beaucoup de chansons ont des vidéos incroyables qui ont reçu plusieurs millions de visites sur YouTube et représentent à la perfection leurs ambiances et messages Comme cerveau et conducteur principal de son propre projet musical, Jonathan Bree dirige toutes les vidéos lui-même et s’occupe de la mise en scène, compose la musique et chante ses propres paroles grotesques et ironiques.

En ce moment, Jonathan Bree a 3 albums solo, le 4º est en marche et il sera finit bientôt. Comme personne super-productive, il combine une carrière artistique avec la conduction de son propre label, Lil’ Chief Records, qui est responsable d’éclairer beaucoup d’artistes de sa terre natale, Nouvelle Zélande, comme par exemple Princes Chelsea et The Brunets, le groupe auquel appartenait Jonathan, avant de commencer sa carrière solo.

Nous avons parlé avec Jonathan à propos de ces derniers plans de musique, le concept original de la mise en scène du groupe, l’influence de son label sur le son de Nouvelle Zélande et d’autres choses intéressantes.

Entretien : Dmitry Tolkunov

Bonjour Jonathan ! Il serait intéressant de savoir ce que vous avez fait ces derniers temps en relation avec la musique. Est-ce que vous avez finit ou programmé des tournées ? Peut-être vous préparez un nouvel album ?

Ou vous pensez à faire de nouvelles vidéos ? Bonjour! Après une année de tournée avec Sleepwalking, je vais finir mon album numéro 4 pendant 6 semaines, et après nous allons en tournée à nouveau avec Sleepwalking. À partir de ce moment il y aura donc de nouveaux singles et vidéos. Vous êtes connu comme un artiste très productif en ce qui concerne la sortie de nouvelle musique et des tournées très intenses.

Qu’est-ce que vous aimez le plus, composer de la musique et travailler dans le studio ou jouer partout dans le monde?

J’aime les deux choses, sûrement de la même façon. Les deux peuvent être compliquées parfois, de longues heures dans le studio en surveillant des détails sûrement sans importance, ou 48 heures de vols et d’escales au fond du monde sans pouvoir dormir. Mais il y a des moments vraiment spéciaux quand on joue en direct et quand on écrit/enregistre dans le studio.

La scène musicale est une partie très importante de votre projet musical. Qui eut l’idée dans le groupe de porter des masques d’élasthanne et avez-vous un styliste spécial qui prend soin des costumes élégants que porte toujours le groupe ?

C’est moi-même ; ceci commença avec une idée que j’avais pour une vidéo musicale de Weird Hardcore. Je suis revenu à l’idée dans You’re So Cool et la vie avec le masque a été la règle depuis lors.

Est-ce que les masques d’élasthanne (qui font que tout semble un peu infernal) ont un sens philosophique ou métaphysique ou bien un message caché ?

Ils permettent aux observateurs de voir ce qu’ils veulent voir ; ils peuvent l’interpréter comme ils veulent.

Est-ce que les masques d’élasthanne ne sont pas un peu inconfortables comme costumes sur la scène, il fait sûrement très chaud et chanter avec la tête couverte d’élasthanne ne doit pas être très confortable ?

Une fois que je mets mon masque, je ne me souviens de rien. Il faudra que vous me le demandiez à nouveau quand je porterais le masque.

Vos vidéos sont incroyables et elles reflètent l’onde et l’esthétique de la musique parfaitement. Qui les dirige ?

Merci. Moi-même j’essaie et je dirige la plupart même si j’ai la chance d’avoir des personnes douées avec lesquelles je travaille souvent, qui peuvent prendre le contrôle du tournage une fois que je porte le masque.

Dans votre musique, et aussi dans les vidéos, il y a un sentiment rétro très fort avec beaucoup de références différentes : musique des années 60, synthpop, disco, psychédélique. Comment a changé votre goût musical au cours des années ? Quelle a été votre base musicale et est-ce que votre musique actuelle reflète beaucoup de vos expériences passées ?

Tout ceci est une observation juste. Nous sommes tous le produit de notre passé. Je ne vais pas raconter toutes mes expériences, mais j’étais fan de la valse quand je l’écoutais d’abord ver la moitié des années 70.

En plus de vos projets musicaux, vous dirigez aussi un label d’enregistrement, Lil’ Chief Records. Quels projets intéressants se déroulent dans ce sens, peut-être de nouvelles sorties ou de nouveaux artistes engagés ?

Le mot “diriger” est un peu exagéré. J’essaie et je me dirige, et mon projet, maintenant. Malheureusement je ne peux pas dédier mon temps et énergie à d’autres projets, comme je faisais avant.

Est-ce qu’il est compliqué de combiner un travail artistique avec le travail comme propriétaire d’un label d’enregistrement ?

Oui.

Lil’ Chief est connu comme un label qui a soutenu surtout la scène indépendante locale de Nouvelle Zélande. Pensez-vous que ça représente aussi le son de la Nouvelle Zélande en général et s’il existe quelque chose appelée “son de Nouvelle Zélande”, quelles sont ses qualités identifiables et spécifiques ?

Les scènes et leur sons souvent sont plus facilement d’identifier en rétrospective. Lil’ Chief avait sûrement un son plus unifié je suppose, pour une simple raison et c’est que nous empruntions l’équipement musical les uns des autres et nous jouions dans les albums les uns des autres. Beaucoup de ceux qui étaient dans la liste originale de Lil’ Chief sont éparpillés partout dans le monde et impliqués dans d’autres projets.

Comment pouvez-vous décrire la scène musicale de Nouvelle Zélande ? Est-ce qu’il y a beaucoup de choses qui se déroulent, peut-être pouvez-vous nous donner quelques conseils sur des boîtes, des festivals ?

En ce moment, je ne suis plus capable de décrire la scène musicale de Nouvelle Zélande. Il y aura bientôt un festival appelé Other’s Way in Auckland et je suis sûr qu’il y aura des actuations intéressantes.

Habitez-vous à Auckland ? Il serait intéressant de savoir quel train de vie vous y menez et comment passez-vous vos journées quand vous restez chez vous.

En ce moment, avec les tournées et comme je dois finir le 4ème album, j’habite comme un clochard. J’ai toute ma vie dans un sac, et je mange des petits pains que je vole des buffets de petit-déjeuner des hôtels.

Vous avez été en tournée dernièrement et vous avez joué dans beaucoup d’endroit dans tout le monde. Est-ce que vous avez des endroits préférés où vous aimez jouer plus, peut-être des villes, des pays ou des festivals en particulier ?

Souvent, quand nous avons l’opportunité de passer un peu plus de temps dans une ville, à part d’avoir un spectacle, nous avons tendance à y trouver une connexion spéciale. Lors de la dernière tournée, nous avons passé plus de temps à la Bohême-Centrale, New York, Dublin et Kiev.

Est-ce que vous avec déjà passé par Andorre et que vous semblerait l’idée d’y jouer si vous en aviez la possibilité ?

Absolument, s’il existe une opportunité de jouer en Andorre qui concorde avec notre agenda.

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