La protestation contre la construction du laboratoire Grifols, un projet qu’on veut mettre en œuvre à Ordino, la seule paroisse d’Andorre déclarée réserve de biosphère par l’UNESCO, se concentre sur le danger évident pour l’environnement du pays.
Les citoyens s’inquiètent du projet, qui peut entraîner des conséquences négatives pour l’écologie du pays et la sécurité de sa population.
La création d’un laboratoire P3 à Ordino est impensable pour Andorre, déclare Elisa Muxella, la présidente de l’Institut des Droits de l’Homme. Parce que ce pays se positionne comme une destination touristique.
Les réserves de biosphère sont des territoires qui visent à harmoniser la conservation de la diversité biologique et culturelle et le développement économique et social par le lien de l’homme avec la nature. Ce sera donc le tout premier laboratoire de niveau P3 situé dans une réserve de biosphère.
Un laboratoire de niveau P3 représente un risque sérieux pour la santé publique étant donné qu’il peut manipuler des agents pathogènes tels que le virus du sida et le virus de l’hépatite B (entre autres).
Aujourd’hui, l’Andorre n’a même pas de critères pour le contrôle et le traitement de ces déchets.
Photos : Valery Mostakov
