Le gouvernement de l’Andorre envisage deux scénarios possibles à l’égard de la Banca Privada d’Andorra (BPA). Le premier scénario est la restructuration de la banque, en changeant son nom, ainsi que la reconstruction de son image. Le deuxième scénario est la liquidation de la banque. Le ministre des finances et de l’administration publique par intérim Jordi Cinca s’est exprimé sur ce thème.
Cependant, afin de réaliser un de ces scénarios, il faudra une loi spéciale. A ce jour, dans la principauté, il n’y a aucune base juridique permettant la restructuration ou la liquidation de l’entreprise. D’après le ministre par intérim, les organismes de pouvoir exécutif travaillent activement sur le projet de loi. Actuellement, le gouvernement d’Andorre tente de normaliser l’activité de la banque, qui est rompu à cause du désir de la plupart des clients de retirer de l’argent de leurs comptes. À cet égard, on a décidé une limitation. Au cours de la semaine il n’est pas permis de retirer plus de 2500 €. Jordi Cinca espère que cette mesure ne sera pas à long terme. Aussi il a rappelé qu’en Andorre, comme dans les pays de l’Union européenne, il y a le fonds de garantie des dépôts bancaires.
Le ministre par intérim a accordé une attention particulière vers la question de ce que la situation avec le BPA ne devrait pas avoir d’incidence sur la réputation des quatre autres banques travaillant dans la principauté d’Andorre. Aujourd’hui, l’Association des banques andorranes (ABA) a apporté une communication officielle en réponse aux spéculations introduites dans les réseaux sociaux comme quoi une autre banque d’Andorre serait concernée. La communication dit que la BPA est “la seule banque à l’égard de laquelle une enquête est ouverte. D’autres banques font leurs opérations quotidiennes, au niveau international, en mode normal”.
“Les spéculations similaires discréditent le système bancaire de l’Andorre, créent une atmosphère de méfiance et de confusion”, dit le message. “Il n’y a aucune crise de solvabilité ou de liquidité”, a également confirmé Jordi Cinca. Pendant ce temps, des clients désireux de retirer 2500 € ont fait la queue tous les jours devant le siège de la BPA. Mais ce fut sans succès. Leurs cartes sont bloquées. Dans les médias locaux ont été également publiées des informations indiquant que certains magasins et pharmacies de l’Andorre n’acceptaient pas les cartes de la BPA.
Le gouvernement des Etats-Unis, à son tour, estime que les autorités d’Andorre, font un «grand effort» dans la gestion anticrise de BPA. D’après le consul général des Etats-Unis à Barcelone Thani Anderson, “les gouvernements des Etats-Unis et de l’Andorre conservent d’excellentes relations et continuent à coopérer dans le cadre d’accords bilatéraux dans de nombreux domaines”.
