En Andorre, 89 cas de VIH-SIDA ont été enregistrés, dont 80,9% correspondent à des hommes et 19,01% à des femmes

En Andorre, 89 cas de VIH-SIDA ont été enregistrés, dont 80,9% correspondent à des hommes et 19,01% à des femmes

Depuis décembre dernier, afin de faciliter la détection précoce de l’infection et de la rendre accessible à l’ensemble de la population, un test de détection rapide dans les centres de soins primaires est offert de manière confidentielle et gratuite.

Depuis la mise en marche, 32 tests de dépistage rapide de l’infection par le VIH ont été effectués, tous négatifs à l’infection.

Le Ministère de la Santé insiste sur le fait que la détection précoce de l’infection permet d’accéder au bon traitement pour améliorer la qualité de vie et de prendre des mesures pour prévenir la transmission de l’infection. En Andorre, le traitement du VIH-Sida est gratuit pour les personnes affectées, puisqu’il est financé à 100%.

Le Ministère de la Santé envisage de commencer un travail de révision pour mettre en œuvre un protocole relatif à l’administration d’une stratégie de prévention du VIH (PREP) consistant à inciter les personnes négatives au VIH, c’est-à-dire non infectées, qui ont un risque élevé d’infection, d’utiliser des médicaments antirétroviraux pour prévenir l’infection.

Au cours de l’année 2018, 12 nouveaux cas d’infection par le VIH ont été signalés en Andorre, avec un taux d’incidence de 14,95 nouveaux cas sur 100.000 habitants, ce qui est similaire à la moyenne européenne. Ainsi, en Andorre, il y a au total 89 cas de VIH-SIDA enregistrés, dont 80,9% correspondent à des hommes et 19,01% à des femmes. Ainsi, la prévalence des cas en 2018 était de 0,111%. Ces dernières années, il a été observé que le principal facteur de risque en ce qui concerne la voie de contagion était la conduite sexuelle de risque, c’est-à-dire, les relations sexuelles non protégées (dans 72,6% des cas). De ce groupe, 50,65% correspondent à des pratiques hétérosexuelles, 44,16% homosexuelles et 5,19% bisexuelles.

Le dernier rapport publié en Europe*, montre que, dans ce domaine, l’infection du VIH reste l’un des majeurs problèmes de la santé publique. Au cours de l’année 2018, 141.552 nouveaux cas de VIH ont été signalés dans la Région Européenne de l’OMS, ce qui représente un taux d’incidence de 16,2 cas sur 100.000 habitants. De tous les cas notifiés, 79% (111.550 personnes) correspondent à de nouveaux cas identifiés dans la région de l’Est, 16% (23.483 personnes) dans la région de l’Ouest et 5% (6.519 personnes) dans la région centrale d’Europe.

Comme l’année dernière, les mécanismes de transmission de la maladie les plus répandus varient selon les zones géographiques. Dans la Région Européenne de l’OMS, les principaux facteurs de risque ont été les pratiques sexuelles; dans la Région de l’UE/EEE, le principal facteur de risque a été les relations homosexuelles (39,8%) mais dans la Région de l’Est les principaux facteurs de risque ont été les relations hétérosexuelles (70%) et les consommateurs de drogues par voie parentérale (22,1%).

53% des cas signalés ont été diagnostiqués tardivement, en ce qui concerne le début de l’infection, ce qui augmente la probabilité de transmission de la maladie, de contracter des infections pouvant être très graves et d’augmenter le nombre de décès associés. C’est pourquoi le diagnostic est important aussitôt que possible.

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