Conséquence de la pandémie de COVID-19, la baisse des exportations de pétrole et de produits pétroliers russes vers la France sera d’environ 30%, estime Mikhail Makarov, Représentant commercial de la Fédération de la Russie en France

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Le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris a organisé le 1er juin 2020 la conférence en ligne «Le monde après la pandémie: sera-t-il le même?». Mikhail Makarov a pris part à cette conférence pour parler des relations commerciales et économiques entre la Russie et la France lors de la pandémie de COVID-19 et des projets communs imminents d’entreprises russes et françaises:

«Il existe plusieurs tendances qui peuvent être attribuées à l’issue de la pandémie de COVID-19. Premièrement, les marchés étaient plus localisés: il est évident que les gens ont commencé à consommer plus de produits locaux et à recourir plus souvent aux services d’entreprises locales.

Le confinement détruit la mondialisation, nous parlons donc du prochain cycle d’anti-globalisme.

Deuxièmement, on peut déjà dire qu’environ 55% des petites et moyennes entreprises françaises ne survivront pas à la crise.

De plus, nous pouvons parler du développement rapide des affaires en ligne – il s’agit du commerce, du secteur des services et de la médecine.

Que cela nous plaise ou non, nous devons également reconnaître le rôle de l’État en matière de régulation des marchés pendant la crise, y compris l’aide financière aux citoyens.

D’autre part, j’aimerais mentionner la responsabilité sociale des entreprises, ainsi que le changement de comportement des consommateurs – nous sommes devenus plus scrupuleux en matière de sécurité, ainsi que plus sensibles à la confidentialité des informations personnelles.

Enfin, la pandémie a initié un développement sans précédent du système de santé. La médecine est devenue la locomotive de développements innovants, dont la médecine prédictive.

Concernant les futures relations commerciales entre la Russie et la France, nous prévoyons une baisse des exportations de pétrole et de produits pétroliers d’environ 30%. Cela est largement dû à une baisse de la consommation de carburant liée à l’aviation – les compagnies aériennes l’ont réduite de 70%.

Mais il y a de bonnes nouvelles. Nous avons l’intention de poursuivre des projets communs dans le domaine du développement des énergies vertes, et nous prévoyons également un petit déjeuner d’affaires dans un avenir proche, où nous discuterons avec nos collègues français sur des sujets tels que l’intelligence artificielle et la ville intelligente.»

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