Calmont : le nom de la ville vient probablement du Latin mons (montagne) et calvus (chauve)

Calmont est placé sur les bords de l’Hers vif, au pied des coteaux de la rive droite formant le lauragais.

Ses origines remontent à un prieuré de Saint Sernin, dit Saint-Sernin-de-Pauliac, qui était situé sur la rive gauche de la rivière, entre le hameau de Peyret et cette dernière.

Le nom de la ville vient probablement du Latin mons (montagne) et calvus (chauve) en relation avec un déboisement antérieur.

Les exécutions du 16 juillet 1944 

Une quinzaine de véhicules venant du sud arrivèrent à Calmont vers 7 heures 30 du matin. Il s’agissait vraisemblablement d’éléments du 3e bataillon du régiment d’artillerie de la division Das Reich.

Le 16 juillet était un jour de fête à Calmont. Beaucoup de monde était déjà présent sur la place centrale des Canelles. Les Allemands rassemblèrent une cinquantaine d’otages contre les murs des maisons de cette place.

Les Allemands se dirigèrent vers la boucherie où il savaient qu’ils trouveraient les trois hommes qu’ils voulaient appréhender. Au passage, ils trouvèrent le jeune Jean Ruiz, un Calmontais lié à la Résistance. Ruiz qui était en possession d’une valise contenant un pistolet-mitrailleur fut torturé puis abattu le premier, criblé de balles, vers quinze heures. Puis Lanfant et Calvet furent abattus à leur tour de la même manière.

Ce fut la dernière intervention répressive de la division Das Reich dans la région toulousaine. Toutes les unités relevant de cette division qui y étaient encore en garnison prirent dès lors le chemin du front de Normandie.

Comment y arriver ? 

De Toulouse – (47 km) : A61 (avec péage), A66, D11, D19, D11

D’Andorre – (137 km) : CG-2, N22, N20, A66, D11

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