La ministre de Culture et Sports, Sílvia Riva, a assisté l’après-midi de ce dernier mardi à l’inauguration de l’exposition de l’artiste interne, Javier Balmaseda, “La voie migratoire, une singularité du paysage”. L’exposition arrive à la salle d’exposition du Gouvernement à l’Artalroc, après avoir passé un temps à Barcelone, au musée Terracota à la Bisbal d’Empordà et avec la vue mise sur la foire FIAC de Paris.
Lors de l’inauguration, la titulaire du ministère a souligné qu’après avoir fourni un support à l’exposition pour qu’elle puisse passer du temps au-delà de la Principauté, maintenant ils reçoivent l’exposition “avec les bras ouverts” pour que le public andorran la puisse jouir aussi. Riva a aussi rappelé la longue relation entre le Gouvernement et Balmaseda, qui remonte à l’année 2001. “Le pari est durable, avec l’espérance qu’elle continue ainsi, et nous sommes fiers d’effectuer un pas de plus dans cette relation, elle a assuré.
L’exposition est une installation artistique vraiment spectaculaire qui reproduit un morceau de route avec des dimensions réelles : des dimensions totales de 10 mètres de longs par 4 mètres d’amplitude. La singularité retombe sur le fait que l’asphalte est formé de 3.000 crabes noirs de céramique entassés les uns sur les autres. Une œuvre de critique sociale avec un regard sur les exodes migratoires actuels. En fait, Balmaseda s’est inspiré sur ses souvenirs d’enfance à sa ville natale Cienfuegos où chaque année des milliers de crabes commencent une migration vers la mer et traversent les routes depuis l’intérieur.
L’exposition sera ouverte au public jusqu’au prochain 8 octobre. Une fois le séjour en Andorre sera fini, elle sera portée à Paris où l’artiste prévoit vendre les 3.000 crabes individuellement. Une partie des bénéfices sera destinée à des entités qui développent des tâches en faveur des personnes qui migrent.
