L’étude de la qualité des eaux superficielles en 2016 montre que les résultats s’améliorent d’année en année. L’an dernier, il a été enregistré le plus haut volume d’eau (86 %) d’excellente ou bonne qualité.
La ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et du Développement durable, Sílvia Calvó, et la responsable de l’Unité des eaux, Laura Coll, ont exposé les résultats annuels sur la qualité des eaux en Andorre à l’occasion de leur visite à la station d’épuration de Sant Julià de Lòria (EDAR Sud). Cette visite marquait la célébration de la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars.
La ministre a expliqué qu’Andorre célèbre chaque année la Journée mondiale de l’eau. Cette année, le thème choisi a été le traitement des eaux résiduelles. Les Nations Unies demandent un effort à tous les pays dans le monde, alors que près de 80 % des eaux résiduelles sont rejetées dans la nature sans aucun traitement. Cependant en Andorre, on atteint pratiquement 100 % de traitement des eaux.
La ministre a rappelé le travail qui a été lancé en 1996 avec le Plan d’assainissement des eaux qui a permis d’améliorer la qualité des eaux année après année jusqu’à atteindre le meilleur résultat en 2016. Dans le cadre de ce plan, des stations d’épuration ont été créées (il y en a quatre actuellement) ainsi qu’un réseau général de canalisations (47 km). Un document a été réalisé pour les citoyens sur la situation de l’eau en Andorre ainsi que des conseils pour une utilisation plus responsable de cette ressource.
Laura Coll a expliqué qu’à travers le Plan d’assainissement le ministère effectue un suivi de la qualité de l’eau par l’intermédiaire de 37 stations de mesures qui analysent différents paramètres et prélèvent des échantillons à différents moments.
Ainsi en 2016, 86 % de l’eau a été évaluée de qualité excellente ou bonne, 8 % de qualité acceptable, 3 % de mauvaise qualité et 3 % de très mauvaise qualité. En comparaison, en 2005, moins de 40 % de l’eau était d’excellente ou de bonne qualité.
La conséquence de l’amélioration de la qualité de l’eau est le retour de la faune dans les rivières et notamment un exemple significatif avec la présence d’une dizaine de loutres actuellement.
Laura Coll a ajouté que le ministère travaille également au nettoyage des rivières en y extrayant les résidus solides. En 2016, 17,7 tonnes ont été retirées, ce qui représente une moyenne de 28 kg par km. En 2010, elle était de 150 kg par km.